Quarks Gallery
32, rue Rodier
Paris IXème
Note : 4.5 / 5
Toute jeune galerie d'art lovée dans le IXème arrondissement de Paris, la Quarks Gallery vient d'inaugurer sa seconde exposition. A l'honneur cette fois Julien Pacaud, dont l'univers s'intègre à la politique néo-surréaliste menée par la galerie.
Diplômé de l’école Louis Lumière, où il a étudié le cinéma de 1993 à 1996, Julien Pacaud y développe son goût de l’image et y rencontre le réalisateur Jean-Christophe Sanchez avec qui il fonde l’Institut Drahomira, entité dédiée à l’expérimentation plastique, cinématographique et musicale. C’est en 2002 qu’il découvre le potentiel esthétique de l’imagerie numérique, et plus particulièrement la "photomanipulation", qui va lui permettre de développer pleinement sa créativité artistique. De là naissent ses "Rêves perpendiculaires", mondes fictifs où des personnages rétro évoluent au cœur de paysages géométriques baignés d’une lumière magnétique. Depuis 2003, ses œuvres ont été exposées en France, en Europe, aux Etats-Unis et en Australie.
Diplômé de l’école Louis Lumière, où il a étudié le cinéma de 1993 à 1996, Julien Pacaud y développe son goût de l’image et y rencontre le réalisateur Jean-Christophe Sanchez avec qui il fonde l’Institut Drahomira, entité dédiée à l’expérimentation plastique, cinématographique et musicale. C’est en 2002 qu’il découvre le potentiel esthétique de l’imagerie numérique, et plus particulièrement la "photomanipulation", qui va lui permettre de développer pleinement sa créativité artistique. De là naissent ses "Rêves perpendiculaires", mondes fictifs où des personnages rétro évoluent au cœur de paysages géométriques baignés d’une lumière magnétique. Depuis 2003, ses œuvres ont été exposées en France, en Europe, aux Etats-Unis et en Australie.
Spécialiste de l'art digital, il opère un travail fascinant sur le montage-photo, alliant tons vintage et symbolique fantasmagorique. Il est également très actif sur Internet, participant ou créant de nombreux sites Web où il s'abandonne à son amour de l'expérimentation.
L’exposition "Nowhere" se déroulera donc du 25 septembre au 13 octobre 2012 et montrera donc les dernières œuvres numériques de l’artiste, principalement en tirages photographiques uniques. Aborder les rivages d’un nouveau monde,
voyager dans le temps, ouvrir les portes d’autres dimensions sont des
quêtes qu’a toujours poursuivies l’humanité. Nous avons tous rêvé un jour de lieux à
la géométrie inconnue, aux règles physiques différentes de la Terre, où
le temps, la lumière et l’espace se combinent intimement pour donner
naissance à des phénomènes extraordinaires. Nos songes nous ont, à
maintes reprises, transportés au cœur de cosmogonies inédites, dans des
contrées chaotiques et complexes, ou au contraire ordonnées, structurées
et désertiques.
Aujourd’hui encore, qu’il s’agisse des
méandres de l’esprit humain où des tréfonds de l’univers, de nombreux
mystères perdurent. L’art nous offre une image possible, plausible, non
censurée de cette poursuite de l’absolu. Ainsi, ce n’est pas un voyage auquel
Julien Pacaud nous convie, mais plutôt une transposition dans un Olympe
futuriste, raffiné et épuré, où des personnages des trente glorieuses
côtoient l’abstraction la plus contemporaine.
Le travail de Julien Pacaud n’est pas
une tentative nostalgique de ressusciter ou de sublimer une époque
révolue, déformée par la mémoire humaine, mais bien une connexion entre
passé et avenir, un pont lâché entre deux tranches temporelles qui nous
mène à une quête mystique à la fois interne et cosmique. Dans cette nouvelle vérité, tout devient possible. L’intime se mêle à l’universel. La poésie s’unit à la science-fiction !!!
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