Studios Bones - Zetsuen no Tempest : Une intrigue sombre, originale et bien pensée, mais un final un peu trop classique !!!
Note : 4 / 5 (Jeune adulte)
Synopsis :
Depuis la mort de sa sœur Aika, Mahiro ne vit plus que dans un seul but
: la venger. Lui et son ami d'enfance Yoshino s'allient à une
magicienne, Hakaze, exilée sur une île déserte. Hakaze pourra retrouver le meurtrier d'Aika. Mais pour le moment, une
plus lourde tâche incombe aux deux jeunes hommes : le clan de magiciens
Kusaribe, dont est issue Hakaze, se détourne de son dieu, l'Arbre de la
Connaissance, et tente de réveiller l'Arbre de l'Exode. Cela risque de
mettre en péril la logique du monde.
Mahiro et Yoshino ont-ils croisé la route d'Hakaze par hasard, ou est-ce
là l’œuvre du destin ? Et si la mort d'Aika était liée à ces
évènements ?
Critique :
"Zetsuen no Tempest" ("ZnT") ou "Civilisation Blaster", adaptation d'un manga dont sept
tomes sont sortis en France jusqu'à présent, est un anime très plaisant sur différents points. Pour
commencer, le design et les graphismes sont très réussis. Ensuite, le
manga tourne autour de la magie, mais une magie qui n’a rien
à voir avec tout ce qu'on a pu voir jusqu'ici. Et enfin, une histoire
de vengeance bien ficelée, avec des incompréhensions qui
nous laissent sceptiques mais qui s’éclaircissent au fur et à mesure que
l’on avance dans l’histoire.
Le scénario de "ZnT" paraît relativement banal au
départ, une bonne vieille vengeance familiale, cependant on se rend compte assez rapidement que les choses sont
plus complexes qu’elles en ont l’air. L’histoire, en elle-même, est très semblable à "La Tempête" de
Shakespeare, qui est souvent cité, avec "Hamlet". L’histoire est lancée dès le premier épisode, pas le temps de s'ennuyer
donc, l'anime étant très rythmée avec de l'action mais jamais au détriment
des personnages qui sont très bien développés.
La trame principale se déroule pendant l'affrontement entre l'arbre de
la Genèse et l'arbre de l'Exode au milieu duquel se retrouvent propulsés
Mahiro et Yoshino. Pourtant, l'élément déclencheur, le point central, a
lieu un an avant l'intrigue puisqu'il s'agit de la mort d'Aika, sœur
de Mahiro. "Tout passé est un prologue" Shakespeare, "La Tempête".
Dans cette pièce on ne saura jamais vraiment où sont le bien et le mal.
Ni même si la distinction existe. De plus, au-delà du combat des arbres,
on est face à un vrai duel Shakespearien : assistons-nous à une
tragédie teintée de sang, empruntée de malheur, ou les héros
parviendront-ils à trouver la lumière de la rédemption et à s'arracher à
ce passé qui les enchaîne ?

Rythmé et haletant, "Zetsuen no Tempest" nous prend au cœur et à l'âme et
nous torture l'esprit. Loin de nous laisser en tant que spectateurs
passifs, il nous force à réfléchir, à émettre des suppositions, à enquêter
nous-mêmes sur la mort d'Aika. On se sent parfois perdu mais on nous
prend par la main. On nous donne les réponses que l'on attend au bout du
compte.
Toutefois, c'est aussi le principal reproche que l'on peut faire à cet anime :
on nous explique tout trop rapidement. Pour chaque révélation
importante, on nous laisse que peu de temps pour nous poser des
questions et élaborer une réponse intéressante. A peine la
réflexion commence à aboutir que l’on nous sert des explications en
omettant totalement le principe de subtilité.
Alors,
malgré une histoire pleine de rebondissements, dont les
différents évènements s’enchaînent assez bien et un scénario que je
qualifierais d’intelligent, la réflexion du spectateur est un
peu tuée dans l’œuf au moment où elle devient intéressante. C’est bien
dommage. L’histoire possède cependant un caractère épique très bien
rendu.

"ZnT" est un anime présenté dans un écrin chatoyant. Les graphismes sont très fins et à couper le souffle. Le chara-design
est très bien travaillé et l'animation est fluide. Et la réalisation,
extrêmement maitrisée, rend l'atmosphère de l'anime très prenante.
D'ailleurs, je vous conseille un visionnage en HD.
Et que dire de la musique ? Elle est tout simplement splendide. Composée par l'illustre Beethoven, elle renforce l'allure épique de la série. La bande son est plus que réussi, notamment la reprise de la 17ème sonate de Beethoven "The Tempest".
Et enfin en ce qui concerne les personnages, le trio
Mahiro/Yoshino/Hakaze est très sympathique. Les personnages sont très
différents, mais on ne tombe jamais dans du stéréotype lourd. Autre
point fort, leurs relations sont très intéressantes et sortent de
l’ordinaire, s’intégrant parfaitement au déroulement du scénario, et ce
malgré leurs différences. Les émotions sont détaillées et facilement
compréhensibles. La galerie de personnages secondaires est également assez réussie, même
s'ils ne sont pas forcément extrêmement détaillés voir même parfois
caricaturaux, comme Evangeline, la flingueuse à la poitrine généreuse.
Au final, on a affaire à un très bon animé, un shônen comme on n'en voit plus des masses et dieu que ça fait plaisir. L’anime est une réussite, malgré les explications trop rapides abordées plus tôt et le fait que les derniers épisodes tombent dans les travers classiques des Shônen et laissent, c’est bien dommage, un petit sentiment d’inachevé !!!
Et que dire de la musique ? Elle est tout simplement splendide. Composée par l'illustre Beethoven, elle renforce l'allure épique de la série. La bande son est plus que réussi, notamment la reprise de la 17ème sonate de Beethoven "The Tempest".

Au final, on a affaire à un très bon animé, un shônen comme on n'en voit plus des masses et dieu que ça fait plaisir. L’anime est une réussite, malgré les explications trop rapides abordées plus tôt et le fait que les derniers épisodes tombent dans les travers classiques des Shônen et laissent, c’est bien dommage, un petit sentiment d’inachevé !!!
NBC - The Blacklist : La nouvelle pépite sur laquelle mise la chaîne NBC et pas seulement !!!
Attente : 4 / 5
Synopsis :
Raymond "Red" Reddington (James Spader), le criminel le plus recherché
aux États-Unis, décide mystérieusement de se rendre. Il propose de
dénoncer tous ceux avec lesquels il a travaillé à une seule condition, que ce soit
Liz Keen (Megan Boone), une jeune agent du FBI avec lequel il n’a en
apparence aucune connexion, qui s’occupe de lui.
Attente :
Une saison de séries se termine et déjà, la nouvelle pointe le bout de
son nez. En effet, alors que la plupart des séries américaines se sont
terminées, les chaînes annoncent d'ores et déjà
le programme de la rentrée.
C'est le cas pour la chaîne américaine NBC qui, après toutes les récentes annulations, le petit paquet de renouvellement
et une première fournée de commandes, ajoute trois séries de plus à
sa liste de nouveautés pour la saison prochaine. Il y aura ainsi la comédie "Welcome to the Family" (cette comédie s’intéresse au clash culturel entre deux familles, une
blanche et une latino, quand leurs enfants tombent amoureux et qu’une
grossesse inattendue se produit) et les dramas "Night Shift" (Anciennement "After Hours", ce drama médical se centre sur le service de nuit d’un hôpital de San Antonio) et surtout "The Blacklist".
Cette dernière est peut-être la nouveauté la plus attendue d'NBC pour la saison à
venir, d'une part pour son concept, d'autre part pour son acteur
principal, le charismatique James Spader. Des décennies durant, Raymond Reddington, ex-agent du gouvernement,
était l’un des hommes les plus recherchés de la planète, multipliant les
"coups" aux quatre coins du globe. La surprise du FBI est donc totale
lorsque ce dernier accepte de se rendre et de venir en aide à l’organisation.
Le contrat est clair, Red fournira des informations essentielles sur
les plus grands criminels du monde à une seule condition : pouvoir
travailler avec la jeune profiler Elizabeth Keen. Une jeune femme qui ne
se doute pas un instant du destin qui lui est ainsi promis.
Elizabeth vit son premier jour en tant que
profiler au FBI. Le moins qu'on puisse dire, c'est que, grâce à
Reddington, elle fait une entrée remarquée. Cette connexion inattendue
va engendrer un tas de questions de la part du FBI : Quelles sont les
intentions de Red, pourquoi veut-il parler à Liz ? La jeune femme
aurait-elle des choses à cacher ?
Outre James Spader, dans le rôle-titre,
la distribution est constituée de Diego Klattenhoff ("Homeland"), Harry
Lennix ("Man of Steel"), Ryan Eggold ("90210") et Ilfenesh Hadera ("Da
Brick"). Derrière la caméra, Jon Bokenkamp ("The Call") est chargé de l’écriture
du scénario, épaulé de John Eisendrath ("Alias"), John Davis ("Predator")
et John Fox. A noter que le pilote a été réalisé par Joe Carnahan, qui
avait déjà opéré sur "L’agence tous risques".

NBC n’est manifestement pas la seule à voir en "The Blacklist"
une pépite d’audiences puisqu’à l’international, plusieurs chaînes en
ont acquis les droits. En France, c’est donc sur l’une des chaînes du
groupe TF1 que les téléspectateurs pourront la regarder la saison
prochaine. Dans l’un des épisodes, ils retrouveront Kiefer Sutherland,
la star de "24h", puisque l’acteur a accepté un rôle dans la
série. Mais contrairement à ce qui était pressenti, ce ne sera pas le
rôle principal du méchant criminel.
Espérons
simplement que le contenu sera à la hauteur des attentes suscitées
aussi bien par les chaînes télévisuelles que par les spectateurs !!!
ABC - Marvel's Agent of S.H.I.E.L.D. : La série évènement qui annonce le retour de Joss Whedon à la télé !!!
Attente : 4.75 / 5
Synopsis :
L'agent Phil Coulson retourne au sein de l'organisation mondiale du maintien de l'ordre, le S.H.I.E.L.D. (Strategic Homeland Intervention, Enforcement and Logistics Division).
Il réunit alors une petite équipe d'agents, extrêmement bien entraînés,
afin de s'attaquer aux affaires qui n'ont pas encore été classées et
ayant trait à l'étrange et à l'inconnu.
Attente :
Attente :
Alors que la saison 2012/2013 se termine doucement aux USA, les chaînes
télé américaines préparent déjà la saison 2013/2014. Et si comme chaque
année on aura le droit à de nouvelles séries plus ou moins
intéressantes, l'une d'entre elles sort déjà du lot, à savoir : "Marvel's Agent of S.H.I.E.L.D.".
Pourquoi ? Tout simplement parce que celle-ci est dérivée du carton
cinématographique "The Avengers", qu'elle est notamment produite par
Marvel et qu'elle possède un très grand nom du monde des séries derrière
la caméra, Joss Whedon ("Buffy", "Firefly", "Dollhouse",...). Oui, ce nouveau show a tout pour plaire et vous conquérir.
À
l’origine, l’agence S.H.I.E.L.D (pour Supreme Headquarters,
International Espionnage, Law-Enforcement Division – l’acronyme
signifiant accessoirement "bouclier" en français) est la réponse
militaire de l’État américain aux super-héros dans l’univers des comics
Marvel. Plus que la police des justiciers en collant,
le S.H.I.E.L.D. a aussi pour vocation d’agir contre les super-terroristes
et de protéger la planète des vilains aliens. Il a été
successivement dirigé par Nick Fury, son ancienne subordonnée
Maria Hill et même par Norman Osborn, le Bouffon Vert de "Spider-Man".
Mais depuis quelques années, le S.H.I.E.L.D. a surtout été utilisé au cinéma, comme élément liant les différents films Marvel en préparation "d’Avengers". Le colonel Nick Fury, joué par Samuel L. Jackson, s’est invité dans les films "Iron Man" et "Captain America", tandis que son lieutenant Coulson (à l’époque une invention totale du cinéma) s’incrustait dans "Thor".
Base commune à tous les films ayant précédé les "Avengers", le S.H.I.E.L.D.
était forcément au centre du grand final de la "phase 1" des films
Marvel. On aura d’ailleurs aperçu le personnage de Maria Hill, joué en
douce par Cobie "How I met your mother" Smulder. Au cours "d’Avengers" décédait l’agent Coulson, au même moment où son personnage apparaissait pour la première fois dans les comics Marvel.

Concernant
le retour de l'agent Coulson du royaume des morts, Joss Whedon a
déclaré sur EW via Comingsoon : "Eh bien, c’est une explication qui sera
très intéressante ... On a tout
fait pour, ce n’est pas quelque chose que vous prenez à la légère".
Whedon a également confirmé que la série est un "standalone" pour les
nouveaux téléspectateurs, en leur offrant une entrée dans le monde
Marvel.
En effet, il était très important pour
lui que le show tv soit autonome, que les
gens qui n’ont vu aucun des films sur l'univers Marvel puissent
allumer leur poste et juste prendre plaisir à regarder. Il a continué en
indiquant que nous aimons faire partie de l’univers cinématographique
de Marvel,
nous aimons avoir à notre disposition toute cette mythologie et pouvoir
jouer avec. Mais si le show tv était du genre "vous venez juste de
manquer Tony Stark, wow, il était juste là !", ce serait le show tv le
plus frustrant de tous les temps.

Pourtant, là où elle devient réellement
excitante, c'est dans son synopsis. Non, comme vous l'aurez compris, "Marvel's Agent of S.H.I.E.L.D." ne se
concentrera pas sur un seul super-héros mais bien sur les agents les
entourant. De quoi nous offrir un point de vue différent et intéressant,
et de nous permettre d'assister à un petit côté "enquêtes et
recherches" façon "Fringe chez les super-héros". Mais rassurez-vous, ces
derniers seront tout de même bien présents dans le show, avec pour
objectifs d'apporter l'action nécessaire et de faire découvrir au public
de nouveaux personnages.
L'avantage d'un tel choix créatif sera de permettre de ne pas
entrer dans une surenchère de scènes inutiles, de ne pas décevoir les
fans en rebootant certaines intrigues et de ne pas rapidement griller
son budget. Au contraire, cela facilitera l'apport de certains éléments
des comics de façon intelligente et enrichira les futurs "fils rouges".

Pour les fanboys purs et durs, subsiste le fait que les
personnages les plus "cools" sont tous déjà réservés pour le cinéma.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que la série ne réservera pas
quelques bonnes surprises. Dans la première bande-annonce de la série on
voit un homme à la
peau noire encapuchonné, qui pourrait être le cultissime Luke Cage.
Au final, quoi que l’on puisse en penser maintenant, il ne fait aucun doute que "Marvel's Agent of S.H.I.E.L.D."
sera une des séries les plus populaires de l’année prochaine. Le combo
Marvel, Joss Whedon et sériephilie fait des merveilles. C’est sur la
durée que l’on se rendra vraiment compte du potentiel du show. Vivement
la rentrée... télé !!!
SyFy - Defiance : Une série ambitieuse et aux possibilités incroyables, mais qui peut vraiment encore aller plus loin !!!
Note : 3.75 / 5 (saison 1)
Synopsis :
Ravagée par plusieurs décennies de guerre intergalactique, suite à
l'arrivée de plusieurs espèces extraterrestres, la Terre a énormément
souffert. Après 30 ans de combats, la civilisation commence tout juste à
se reconstruire.
Joshua Nolan, un ancien Marine qui a perdu sa femme et
sa fille lors des conflits, se retrouve malgré lui shérif de Defiance,
l'un des rares endroits où les humains et les extraterrestres
parviennent à cohabiter. Située dans une vallée cernée de montagnes, la
ville va devoir faire face à de nombreux dangers. Des menaces venant
aussi bien de l'extérieur qu'à l'intérieur.
Critique :
Critique :
Ce qu'il y a d'intéressant avant toute chose c'est que "Defiance" représente le retour de Syfy à la science-fiction. Après s'être épanchée dans les séries fantastiques
("Being Human", "Alphas") ou racheter les droits d'une tonne de séries grand public ("Merlin", "Lost Girl"), elle lance ici son premier
projet ambitieux depuis un bon bout de temps. Et pour tout vous dire, c'est vraiment rafraichissant.
Derrière
"Defiance" il y a de très grands noms. Tout d'abord, Kevin Murphy
("Desparate Housewives", "Caprica"), ensuite Michael Taylor
("Battlesatar Galactica"), mais surtout Rockne S. O'Bannon. Le créateur
de "Fascape",
qui reste à mon sens l'une des séries SF les plus abouties jusqu'à
aujourd'hui et qui est entrée dans le Pantheon de ces séries.
L'action de "Defiance"
se situe trente ans après l'arrivée soudaine et effrénée de plusieurs
espèces extraterrestres. La guerre fut dévastatrice et laissa comme
conséquence une Terre désolée où chacun doit lutter pour survivre. Dans
ce monde désormais placé sous l'emprise du désarroi, Joshua Nolan (Grant Bowler) et sa fille adoptive Irisa (Stephanie Leonidas)
vont découvrir que dans l'ancienne ville de Saint-Louis, rebaptisée
Defiance, est né un lieu ou extraterrestres et humains tentent de
cohabiter et reconstruire un semblant de civilisation. Pour autant, le
danger n'est jamais très loin, et des menaces subsistent à l'intérieur
même de l'enceinte.
En voyant le premier épisode,
on ne peut que se dire que les scénaristes de la série sont allés piocher
assez largement leurs références, bien que la première idée qui nous
vienne à l’esprit pour décrire l'ambiance de "Defiance", soit le jeu vidéo "Fallout".
Pour le reste, l'épisode pilote nous propose tout un tour d'horizon du
monde de la science-fiction. "Mad Max", "Terra Nova", ou encore "Babylon 5" de par la propension de la série à faire coexister dans un même lieu toute une tripoté de races différentes.

Tout d'abord les Humains. Puis les Castithans, plus
communément appelé "spectres" du fait de leur cheveux et peau d’une
extrême blancheur, ils possèdent une culture
relativement complexe et basé sur un système de hiérarchie de liro,
famille, et des aspects clairement guerriers même s’ils semblent
beaucoup
plus portés sur les manœuvres politiques. Ensuite les Indogènes, ils sont beaucoup moins
charismatique et semble très porté sur les poste requérant une
connaissance avancé, d'apparence beaucoup moins proche des humains que les Castithans mais
restent de forme humanoïde.
Les Irathiens, quant à eux, semblent
plus organisé en tributs et plus à l’aise dans les vaste étendus
naturelle que dans les villes. Parfois Cannibale, ils semblent être
d’excellent survivant. La plupart sont en effet regrouper en horde de
maraudeur, pillant tout ce qu’ils trouvent. Irisa, la fille adoptive de Nolan est irathienne. Et enfin les Volges, mixe entre de gros orcs et des robots de combat, sont les plus à
même de faire la guerre et sont d’ailleurs la seule race à continuer de
la faire. Lourdement équipé, ils sont de redoutables adversaires, craints
par toutes les autres races.
La
principale originalité de "Defiance" tient cependant à sa forme
hétéroclite, car, outre les moyens considérables qui apparaissent à
l'écran, la série fut pensée dès sa conception comme un projet
transmédia. En effet, le concept fait cohabiter en parallèle une série télévisée et un MORPG de tir en ligne à la troisième personne
dans un monde ouvert, dont les initiateurs affirment d'ores et déjà un
fort niveau d'interactivité et une interdépendance avec l’histoire
télévisuelle. Un concept particulièrement
original et qui, s'il tient
toutes ses promesses, offrira des perspectives sans précédent. Les deux
univers partagent donc le même fil conducteur, en s’influençant
mutuellement.
Cette
première saison est assez prenante et installe assez bien les
différents personnages principaux ainsi que les diverses intrigues,
principales et secondaires, de la série. Les
intrigues, bien que classiques, se montrent assez accrocheuses pour
donner envie de voir la suite. Toutefois, aux vues du panel des
possibilités qu'offre "Defiance", elles mériteraient d'être plus
approfondies et fouillées. Espérons que cela sera le cas dans la deuxième saison, prévue en 2014.
Côté personnages, la plupart des personnages principaux se démontrent d'un certain charisme. Bien
que, il faut l'avouer, les personnages féminins éclipsent peu à peu la
vedette aux hommes. Mention spéciale pour l'actrice Jamie Murray, qui
campe le rôle de la castithane Stahma Tarr. Magnifique, froide,
calculatrice, perfide et plus venimeuse qu'un serpent de Belcheri, c'est
la véritable surprise de la série !

Au final, les
décors magnifiques et la
variété des peuples, des technologies et des mœurs de chacun donne un
cocktail explosif soutenu par de bonnes, même si classiques, intrigues. "Defiance" est une série
post-apocalyptique particulièrement ambitieuse proposant de surfer entre conflits politiques, complots, action et
romances. A la base pas
foncièrement originale, la série porte en son sein des possibilités illimitées pouvant
l'entrainer à devenir l'équivalent en science-fiction de ce
qu'est "Game of Thrones" à l'heroic fantasy. Les paris sont lancés. On
espère ne pas être déçu !!!
Hajime Isayama - Shingeki no Kyojin, L'attaque des Titans : Une adaptation en anime titanesque !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Synopsis :
Il y a environ cent ans, les géants ont
presque entièrement exterminé l’humanité, l’obligeant à retourner à une
technologie du moyen-âge. Les géants qui mesurent en général plusieurs
mètres de haut, ne semblent pas avoir une quelconque trace
d’intelligence et mangent des humains pour leur plaisir et non pour se
nourrir. Le peu d’humains ayant résisté au massacre l’ont fait en se
retranchant dans un territoire entouré de plusieurs murs si hauts que
même le plus grands des géants ne peut pas voir par-dessus. La
population restante étant d’un peu plus d’un million d’habitants.
Quand l’histoire commence, les humains
n’ont pas aperçu de géants aux abords de la ville depuis plus de cent
ans. Eren et sa sœur adoptive Mikasa vont
pourtant être témoin de la mort de leur mère lorsque qu’un géant encore
plus grand que les précédents apparaît pour détruire le mur. Les géants
déferlent donc sur la ville et font un carnage. C’est alors qu’Eren
décide de prendre sa revanche et de tuer tous les titans en entrant dans
l’escouade d’exploration qui n’est autre que la section d’élite des
soldats de l’humanité.
Critique :
Tout le monde semble très emballé par ce nouvel anime, et je ne fais pas exception à la règle. On parle sans
cesse de son animation sans défauts, de sa magnifique musique, de toute
l'action et les moments purement épiques qu'on y trouve. Des
compliments amplement mérités !
C’est l’anime dont tout le monde parle en ce moment donc. Véritable phénomène, "Shingeki no Kyojin, L'attaque des Titans" nous montre que la qualité de la japanimation
actuelle n’est pas si morose que ça. Des petites perles comme "Shingeki
no Kyojin" existent encore et il faut en faire la promotion.

L’anime est en cours de diffusion, pour le moment je n'ai pu voir que les treize premiers épisodes sur les vingt-cinq prévus. Toutefois, on peut déjà voir la qualité de l’anime. La narration y est sublime, l’action
est imminente, on fait des sauts dans le futur, on est intrigué par les
flashbacks proposés. La
réalisation, quant à elle, est tout simplement excellente. Les graphismes sont dignes des animes
des plus grands studios. Et effectivement, c’est Wit Studio, une filiale
de Production I.G ("xxx.Holic", "Kimi ni Todoke", "Psycho Pass") qui est en
charge de l’adaptation anime.

Autre
chose intéressante et assez rare dans cette anime est la place laissée à
la femme. Ici, se battre n'est pas réservé aux hommes. Les personnages sont
constamment exposés à de grands dangers, et se battent toujours au péril
de leur vie, et doivent être prêts à mourir à n'importe quel moment. "Shingeki no Kyojin" ne fait pas de différences,
les femmes ne sont pas considérées comme "trop faibles pour affronter
ça", elles sont aussi puissantes et efficaces que des hommes, et ne sont
pas en minorité !
"L'attaque des Titans"
est l'une des rares œuvres à
toujours nous montrer autant d'hommes que de femmes à chaque scènes, il y
autant de soldats féminins que masculins, et ils sont tous sur un pied
d'égalité. Il n'y a pas de tâches réservés uniquement aux hommes et
vice-versa, et tout le monde porte le même uniforme.
Chacun est capable de grandes choses, chacun peut être utile à
l'humanité en se battant contre les titans, et chacun est autorisé à
avoir des faiblesses, et ceci peu importe le sexe.

Au
final, "Shingeki no Kyojin" est un anime de qualité. Doté d’une solide
histoire, de personnage charismatique et d’un graphisme plus
qu'intéressant. Il allie toutes les caractéristiques d’un excellent
anime. Même si l'anime est en cours de diffusion, pour l’instant, la
qualité y excelle, à chaque fois, faisant en sorte que l'on attend
impatiemment la sortie d’un nouvel épisode !!!
Jimmy Fallon - Game of Desks : Les complots et luttes de pouvoir...aux bureaux !!!
Note : 4 / 5
"Game of Thrones" ("Le trône de fer") n'en finit pas d'inspirer des parodies ! La dernière en date est l’œuvre de l'animateur du Late Show et du futur Tonight Show de NBC, comédien et producteur (notamment de la sitcom "Guys With Kids") Jimmy Fallon. Dans son émission du vendredi 24 mai dernier, le troubadour télévisuel a en effet proposé "Game of Desks", alors que la série de HBO était absente de l’antenne américaine le dimanche, pour cause de Memorial Day.
"Game of Thrones" ("Le trône de fer") n'en finit pas d'inspirer des parodies ! La dernière en date est l’œuvre de l'animateur du Late Show et du futur Tonight Show de NBC, comédien et producteur (notamment de la sitcom "Guys With Kids") Jimmy Fallon. Dans son émission du vendredi 24 mai dernier, le troubadour télévisuel a en effet proposé "Game of Desks", alors que la série de HBO était absente de l’antenne américaine le dimanche, pour cause de Memorial Day.
L'animateur
propose sa version très personnelle, et
particulièrement réjouissante, de la série de HBO. Il vous propose
d'entrer dans les terrifiantes coulisses des émissions de divertissement
de NBC. En effet, "Game of Desks" est une réflexion humoristique, et légèrement
impertinente, située dans les coulisses de son propre network et
tournant en dérision le jeu de chaises musicales auquel participent
d'ailleurs Jay Leno (auquel va succéder Fallon dans le siège du Tonight Show) et Seth Meyers (futur titulaire du Late Show).
Fallon
plonge les spectateurs et les internautes dans le quotidien des
travailleurs de la NBC... à la sauce "Game of Thrones". La vie de
bureaux n’est pas un long fleuve tranquille. Complots, coups
bas, tous les coups sont permis !
Autant dire que naviguer dans les eaux troubles des bureaux de la
chaîne n’est pas de tout repos. Un véritable remake de la série TV à
succès que l’animateur a décidé de parodier dans
son émission du soir.
"Game
of Desks" est un hommage potache mais affectueux de la série télévisée.
Dans la série comme dans les coulisses de la chaîne, il est question
de pouvoir et d’intrigues politiques. Ainsi, le contexte a été reproduit
ici dans les détails et les décors et on retrouve Fallon dans la peau
d’Eddard Stark mais également en blonde pour imiter le personnage de
Daenerys Targaryen alias la Mère des Dragons.

Au
final, Fallon montre que les coulisses de l’émission ne sont pas
vraiment si
différentes des intrigues de la série, puisqu'il sera bientôt
remplacé, comme dit plus haut, par Seth Meyers dès février 2014. Alors,
qui aura l’honneur de s’asseoir derrière le Bureau de Fer ???
Lars Lundström - Real Humans (100% Humain) : Lorsque la science-fiction sert habilement à traiter d'épineux problème de société !!!
Note : 4.25 / 5
Synopsis :
"Real Humans ("100% Humain") se situe dans une Suède alternative et contemporaine où les robots humanoïdes (Hubots) sont devenus des machines
courantes dans la société. Ces Hubots sont très réalistes et sont
configurés de telle sorte à remplir une large demande.
S'adaptant à tous
les besoins humains, de la simple tâche ménagère à des activités plus
dangereuses voire illégales, la société semble en dépendre. Une partie
de la population refuse alors l'intégration de ces robots tandis que les
machines manifestent des signes d'indépendance et de personnalité
propre.
Critique :
Critique :
Arte n'en finit pas de nous gâter avec des séries qui sortent des sentiers battus. Après le monde de la politique de "Borgen", de la religion avec "Ainsi Soient-ils", cette fois c'est le thème même de l'humain qui est disséqué dans "Real Humans".
Cette série suédoise a débarqué sur la chaîne tous les jeudis du mois d'avril jusqu'au 2 mai dernier, à raison de deux épisodes par soir, et aussi en coffret DVD déjà disponible. Dans
cette fable à l'esthétique proche de "Bienvenue à Gattaca" (4.5/5 pour
ce film d'Andrew Niccol sorti en 1997), les Hubots, robots à l'apparence
humaine, vivent parmi nous. Et autant annoncer la couleur d'emblée, un
must !
Série d’origine suédoise diffusée pour la première fois en 2012 sur la chaîne SVT1, "Real Humans" (titre original : "Äkta Människor") a été récemment proposée par la chaîne franco-allemande Arte sous le titre "Real Humans (100% Humain)".
Cette série de science-fiction, créée par Lars Lundström, ne comprend
pour le moment qu’une saison de dix épisodes de 52 minutes chacun. La
seconde saison est actuellement en cours de tournage et devrait arriver
sur nos écrans courant 2014.
Dans une Suède alternative et contemporaine, les androïdes ou hubots
prennent une place prépondérante dans notre quotidien, et nous
assistant aussi bien dans les tâches domestiques, les loisirs, la sexualité que dans
les travaux manuels. Mais ces hubots sont-ils capables de sentiments,
ont-ils une âme, ou sont-ils seulement des intelligences artificielles
mimant avec réalisme nos attitudes humaines ?
Une société, parce qu'elle ne cesse de progresser, d'améliorer le
quotidien de ses membres, de prendre en charge de plus en plus d'aspects
de leur existence, porte-t-elle en elle-même les germes de sa propre
destruction ? Sa course vers une remise en cause du toujours plus, du
toujours mieux, est-elle vouée à un effondrement, à une défaite de ceux
qui ont peu à peu abandonné à des machines les tâches qu'ils
accomplissaient autrefois. En renonçant à un minimum de responsabilités
n'hypothèquent-ils pas du même coup leur liberté et surtout leur pouvoir
de décision ? La série débute d’emblée
sur toutes ces interrogations, lorsque nous faisons dès les premières minutes
la rencontre d’un groupe d’hubots indépendants, les "enfants de
David".
David Eischer, scientifique de génie et co-inventeur des
hubots, serait parvenu à implanter chez ses propres robots un logiciel
évolutif les humanisant autant que possible. Ce groupe d’hubots,
désormais mené par son fils, Leo Eischer, attaque une maison isolée pour
lui voler du courant électrique. Le raid tourne au semi-fiasco lorsque
plusieurs hubots sont abattus et que des trafiquants capturent Mimi, la
hubot compagne de Leo. Ce dernier décide de partir à son secours, tandis
que l’inquiétante hubot Niska prend la tête du groupe restant.
A partir
de cette première séquence, la quasi-totalité de l’intrigue de cette
première saison est posée : un groupe d’hubots sauvages poursuit un but
assez flou (préparation d’une guerre contre les humains ou volonté de
reconnaissance comme personnes à part entière ?) tandis que Leo Eischer,
leur mystérieux guide, part seul à la recherche de sa compagne hubot
dérobée.
Mais alors, qu'en penser de cette série ? D'abord, qu'elle renouvelle agréablement une fiction télévisuelle
européenne plus versée dans le polar que dans la science-fiction.
Ensuite, qu'elle offre, sur nos sociétés occidentales, un point de
vue d'autant plus saisissant que le monde où évoluent les hubots n'est
guère différent du nôtre. Le budget de la série ne permettait pas de
faire les pieds aux murs avec les accessoires et les décors, et Lars
Lundström, le créateur de "Real Humans", a fait de cette contrainte un atout. "S'il avait fallu refabriquer tout un monde futuriste, l'attention du
spectateur se serait constamment fixée sur des détails sans importance.
Le vrai sujet de Real Humans, ce sont les interactions des humains et des robots. Rien d'autre !".
"Real humans" est un projet audacieux qui touche à des sujets sensibles et ne fait pas
toujours dans la subtilité pour servir le propos. En observant les
comportements humains au microscope, cette série met en lumière la dérive de
nos sociétés de service qui engendrent une domination de classe flagrante. Lars Lundström a mené seul l’écriture de la première saison lui conférant une narration
solide, un récit dense aux enjeux forts, ponctué de références à la littérature
de science-fiction (notamment les trois lois Asimov, règles de programmation
des androïdes visant à protéger les êtres humains instaurées par le romancier
américain Isaac Asimov dans sa grande série sur les robots).
La série vient de Suède et cela est à peine une surprise. D'abord parce que ce pays, ainsi que le Danemark, est devenu un creuset des fictions télévisées de qualité depuis plusieurs années. Ensuite, parce que les créateurs suédois profitent de ce moyen pour critiquer un modèle social qui fut (et qui demeure) encore un exemple pour le reste de l'Europe pour son système de protection notamment pour les personnages âgées, les enfants mais également pour les demandeurs d'emploi.
"Real Humans" pousse à l'extrême la logique de ce système si harmonieux et si avantageux pour chaque individu. Ces machines humaines accomplissent toutes les tâches rébarbatives que les hommes ne souhaitent plus faire, "afin d'avoir du temps pour eux". En clair, les corvées ménagères, les transports de choses lourdes, les actes répétitifs et bien sûr l'assistance aux personnes âgées.
La série vient de Suède et cela est à peine une surprise. D'abord parce que ce pays, ainsi que le Danemark, est devenu un creuset des fictions télévisées de qualité depuis plusieurs années. Ensuite, parce que les créateurs suédois profitent de ce moyen pour critiquer un modèle social qui fut (et qui demeure) encore un exemple pour le reste de l'Europe pour son système de protection notamment pour les personnages âgées, les enfants mais également pour les demandeurs d'emploi.
"Real Humans" pousse à l'extrême la logique de ce système si harmonieux et si avantageux pour chaque individu. Ces machines humaines accomplissent toutes les tâches rébarbatives que les hommes ne souhaitent plus faire, "afin d'avoir du temps pour eux". En clair, les corvées ménagères, les transports de choses lourdes, les actes répétitifs et bien sûr l'assistance aux personnes âgées.
On pourrait penser que cette innovation est de nature à favoriser
l'émergence d'une humanité plus éclairée, plus encline à apprendre, à se
cultiver en profitant de son temps libre, une humanité qui aurait à ce
point asservi la machine qu'elle pourrait se consacrer uniquement à
vivre en harmonie. Il n'est rien. La bêtise, l'oisiveté et les
sentiments haineux demeurent un apanage. En fait, les hubots deviennent
la cible de certains hommes. Soit parce qu'ils s'en méfient et refusent
la place croissante occupée par les machines, soit parce qu'ils les
considèrent comme inférieurs et ont sans cesse besoin de leur rappeler
une prétendue supériorité.
Si l’aspect machine vous dérange remplacez les hubots par n’importe
quelle communauté (religieuse, ethnique ou sociale) et dès lors les
thèmes du racisme, de l’esclavage, de la peur de la nouveauté et même du
fantasme s’imposeront. J’en vois
déjà qui s’insurgeront en pointant du doigt que ce sont des machines et
non des êtres humains, pour ma part en voyant évoluer les affranchis et
les humains je me demande lesquels manifestent le plus d’humanité.
La série offre une vision
sombre de l’humanité, violente, assujettie à ses passions et ses pulsions, une
humanité qui pervertit ses créations les transformant en objet sexuel, en arme,
qui ne veut pas s’embarrasser des plus fragiles, des plus démunis et confie
cette tâche jugée pénible à des machines. Miroir de nos hypocrisies et de nos
frustrations, cette série où les hommes côtoient au quotidien des robots à leur
image nous conduit à des questionnements éthiques d’un nouveau genre.
Cette première saison s’enchaîne à un rythme particulièrement lent, notamment en raison des nombreux personnages qu’il nous faut suivre à chaque épisode. Ce développement en douceur, qui privilégie beaucoup les intrigues secondaires par rapport à l’histoire principale, peut rebuter plus d’un téléspectateur, surtout si ce dernier reproche déjà aux séries suédoises une certaine torpeur scandinave ! Mais cette flânerie des scénaristes apparaît au contraire comme l’une des grandes forces de la série.
Les intrigues foisonnantes évoluent dans une atmosphère sophistiquée. La réalisation scandinave reconnaissable à l’esthétique épurée est ponctuée de plans saturés de lumière, moments contemplatifs non dénués d’une étrange mélancolie. La distribution est servie par d’excellents acteurs, avec une mention particulière pour ceux qui incarnent les Hubots, troublants dans leur interprétation d'humanoïdes quasiment inexpressifs.
Cette première saison s’enchaîne à un rythme particulièrement lent, notamment en raison des nombreux personnages qu’il nous faut suivre à chaque épisode. Ce développement en douceur, qui privilégie beaucoup les intrigues secondaires par rapport à l’histoire principale, peut rebuter plus d’un téléspectateur, surtout si ce dernier reproche déjà aux séries suédoises une certaine torpeur scandinave ! Mais cette flânerie des scénaristes apparaît au contraire comme l’une des grandes forces de la série.
Les intrigues foisonnantes évoluent dans une atmosphère sophistiquée. La réalisation scandinave reconnaissable à l’esthétique épurée est ponctuée de plans saturés de lumière, moments contemplatifs non dénués d’une étrange mélancolie. La distribution est servie par d’excellents acteurs, avec une mention particulière pour ceux qui incarnent les Hubots, troublants dans leur interprétation d'humanoïdes quasiment inexpressifs.
Loin d’innover sur le plan de la science-fiction, "Real Humans"
prend le temps d’explorer son univers, regorge de détails
socio-économiques pertinents et met en scène un impressionnant travail
de comédien de la part des acteurs incarnant ces fameux hubots. S’il est
difficile de prendre la série en cours de route, son visionnage
intégral offre cependant un spectacle des plus passionnants. Cette
société suédoise, fortement modifiée par l’emploi d’hubots, est en
pleine mutation. La machine androïde devient un membre à part entière du
cercle familial, voire professionnel ; l’intrigue liée aux enfants de
David mise à part, la question de la place des hubots au sein de cette
société alternative reste posée.
Les personnages de Roger et de Thérèse
en sont probablement les meilleurs témoins, aussi bien au niveau
professionnel que familial. La prolifération des hubots reste en effet
préoccupante, puisqu’elle ne fait qu’aggraver des problèmes
socio-économiques déjà existants. Cet aspect prend d’ailleurs une teinte
plutôt pessimiste avec le recours aux hubots pour les taches les plus
manuelles (que sont devenus les ouvriers humains remplacés ?) ou encore
la prostitution d’hubots (remplaçant le trafic humain par un trafic de
robots présenté de manière tout aussi dérangeante).
La question religieuse est également abordée à travers un regard plutôt progressiste (notre pasteur étant une femme lesbienne) et tout aussi pertinent. Ainsi en créant des robots à notre image, nous laissons la porte ouverte à un regain de questionnements créationnistes, et la métaphysique ne tarde pas à s’inviter dans cette série en s’interrogeant sur l’âme des hubots.
La question religieuse est également abordée à travers un regard plutôt progressiste (notre pasteur étant une femme lesbienne) et tout aussi pertinent. Ainsi en créant des robots à notre image, nous laissons la porte ouverte à un regain de questionnements créationnistes, et la métaphysique ne tarde pas à s’inviter dans cette série en s’interrogeant sur l’âme des hubots.

Au final, "Real Humans" offre un très bon spectacle, capable de séduire aussi bien le néophyte que l’amateur de science-fiction. La figure romantique
de la créature de Frankenstein imaginée par Mary Shelley a mené la
science-fiction vers un genre particulier celui des androïdes à visage humain qui
après avoir fait les beaux jours de la littérature a beaucoup inspiré le cinéma
et la télévision de "Blade Runner" à "Battlestar Galactica" jouant sur le trouble
engendré par la frontière floue entre ce qui est humain et ne l’est pas. Malmener
des robots est répréhensible du point de vue moral pas pour les souffrances
infligées mais pour le plaisir suscité par un acte violent, révélateur des pulsions
les plus sombres de l’être humain. Une leçon intéressante à mettre en parallèle avec nos sociétés actuelles !!!
Aaron Korsh - Suits : Une série judiciaire esthétiquement très bien maîtrisée, dans laquelle un vrai avocat arrogant et un faux avocat brillant forment une association qui pourrait faire des étincelles !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Avocat très ambitieux d'une grosse firme de Manhattan, Harvey Specter a
besoin de quelqu'un pour l'épauler. Son choix se porte sur Mike Ross, un
jeune homme très brillant mais sans diplôme, doté d'un talent certain
et d'une mémoire photographique très précieuse. Intelligent et doté d'une mémoire eidétique (faculté
de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets
dans leurs moindres détails), Mike subvient à ses besoins en passant des
examens à la place d'autres personnes, en particulier des examens en
droit.
Ensemble, ils forment
une équipe gagnante, prête à relever tous les défis. Mike devra
cependant user de toutes les ruses pour maintenir sa place sans que
personne ne découvre qu'il n'a jamais passé l'examen du barreau.
Critique :
Vous le savez si vous aimez un peu les séries judiciaires,
trouver le juste équilibre pour faire un show qui plaise au public sans
devenir bêtement procédurier tiens du miracle. Et il faut un miracle
supplémentaire pour qu’elle soit repérée par ce même public et qu’elle
ne soit pas annulée avant de faire ses preuves.
Par chance, de tels
miracles existent. Diffusée depuis l’an passé sur la chaîne USA Network,
"Suits" est de celles-ci et débute en ce moment sa diffusion
française sur Série Club. Une bonne occasion de revenir sur les origines
de ce qui ressemble à un drama légal, a les composantes d’un drama
légal, mais se révèle être une dose concentrée de fun et d’adrénaline.
Seconde série judiciaire de la chaîne avec "Fairly Legal", "Suits" ne boxe pas du tout dans la même catégorie, s'offrant un season premiere à rallonge particulièrement ambitieux. Comme toujours chez USA, les personnages vont faire l'objet d'une vraie mise en place, avec un pilote très excitant qui ressemble à un portrait croisé des deux héros, Harvey Specter, avocat, et Mike Ross, faussaire. Ce premier épisode, relatant la rencontre, est une réussite, totalement prenant, avec une grande qualité d'interprétation.
"Suits" est vite devenue une référence pour les étudiants en faculté de droit, pour le côté professionnel qui, je dois le dire, donne envie. Mais le côté humain est très intéressant aussi : au départ, on a un jeune Mike qui voit sa vie passer, sans vraiment en être acteur et Harvey qui paraît sans cœur voire arrogant, vit pour son travail et rien d’autre. Mais au fil des saisons, les deux personnages deviennent de plus en plus semblables, l’un murissant et l’autre s’humanisant.
Aaron Korsh, ancien conseiller financier qui se recyclera scénariste (notamment sur des séries telles que "Tout le monde aime Raymond" ou "Voilà!"), envisage l’écriture d’une série sur le milieu de la finance. Il va adapter son idée pour mettre en scène non pas des investisseurs mais des avocats. Le show, alors intitulé "A Legal Mind", séduit la chaîne USA Network qui, déjà forte de ses récents succès ("Psych : enquêteur malgré lui", "Burn Notice", "FBI: Duo très spécial"…), se lance dans l’aventure.
Dès ses premiers épisodes, la série enregistre des audiences record. A n’en pas douter, "Suits" a immédiatement séduit le public, d’autant que son atmosphère dynamique colle parfaitement à l’image des séries de la chaîne. La série a pour elle de se distinguer de la majorité des séries judiciaires sur de très nombreux points, apportant un véritable vent de fraîcheur.
Quitte à faire fi d’un certain réalisme, "Suits" se démarque par exemple de "The Practice" et de sa morosité plombante. Exit également les allusions à l’actualité ("Damages", "New York District") ou la volonté de défendre des causes justes à force de plaidoiries bien amenées (la magnifique "Boston Justice"). Non, s’il fallait rapprocher "Suits" d’une série, ce serait sans doute avec Profit qu’elle aurait le plus à voir. Sans avoir son côté délicieusement déviant, Suits partage avec Profit un certain goût pour l’esthétisme du monde légal (décors design, costumes impeccables, impression de se balader dans une piscine peuplée de requins), ainsi que son penchant pour la narration double.
Faut-il attendre de chaque nouvelle série américaine un parfum de chef-d’œuvre ou d’innovation radicale ? Ce serait oublier que les productions moyennes constituent le gros du peloton. "Suits" en fait partie, ce qui n’est pas forcément une tare. Pour les ambitions philosophiques, on repassera. Quoique… Ici, tout est pensé pour le plaisir, celui des spectateurs et celui de personnages virevoltant sans complexes avec des sourires trop brillants pour être vrais.
Mike et Harvey, un duo chic et charme plein d’ambition, aux costumes ajustés et au verbe toujours haut. Deux personnages de pure séduction incarnés par des acteurs sexy (Gabriel Macht et Patrick J. Adams) dans une série qui vaut pour son swing agréable.
"Suits" est ambitieuse et donne l'impression de jouer dans la cour des grandes séries, posant avec succès les différents éléments de sa mythologie. Mais si elle en donne l'impression, elle ne se prend pas pour autant pour une grande, heureusement !
Côté casting, la série n’a rien à envier à la concurrence. Le casting est aussi varié que multiple, et l’attention portée à chacun pousserait presque à penser qu’il n’y a pas ici de personnages secondaire. Ces derniers sont presque aussi importants que les premiers rôles, car chacun a ses propres problèmes, de reconnaissance, de confiance en soi, de dépendance, d’honnêteté... Problèmes auxquels on peut tous se sentir concerné. L’humour n’est pas en reste, le jeu d’acteur est impeccable et, certaines répliques, qu’elles soient de Mike, Harvey ou Louis restent longtemps en tête.
Du côté des hommes, Harvey et Mike sont bien évidemment au premier rang. Mais il ne faut surtout pas oublier Lewis, le concurrent direct de Harvey, à la fois rival et ressort comique teigneux. Celui-ci possède tout de même profondeur, sensibilité et failles, et est merveilleusement campé par l’excellent Rick Hoffman.
Côté féminin, le show se paye le luxe d’avoir une des galeries les plus incroyables qu’il ait été donné de voir dans un seul show. Qu’il s’agisse de la boss de Harvey Jessica Pearson (Gina Torres, "Firefly"), de Donna, la sulfureuse et intelligente secrétaire de Harvey (Sarah Rafferty) ou de l’assistante paralégale Rachel (Meghan Markle) pour laquelle Mike aura rapidement le béguin, toutes sont des modèles de femmes fortes et complexes, belles à tomber, sensibles et indépendantes, sortant des canons habituels des poster girls fadasses et siliconées.
Au final, "Suits" s'impose comme un divertissement de haute volée avec sa galerie de protagonistes impeccables, sa narration calibrée et son atmosphère engageante, le show réussissant à instaurer un affectif incroyablement accrocheur. Soigné, efficace, porté par des comédiens formidables et pur produit du savoir-faire USA Network, c'est une très bonne surprise que ce "Suits" !!!
Seconde série judiciaire de la chaîne avec "Fairly Legal", "Suits" ne boxe pas du tout dans la même catégorie, s'offrant un season premiere à rallonge particulièrement ambitieux. Comme toujours chez USA, les personnages vont faire l'objet d'une vraie mise en place, avec un pilote très excitant qui ressemble à un portrait croisé des deux héros, Harvey Specter, avocat, et Mike Ross, faussaire. Ce premier épisode, relatant la rencontre, est une réussite, totalement prenant, avec une grande qualité d'interprétation.
"Suits" est vite devenue une référence pour les étudiants en faculté de droit, pour le côté professionnel qui, je dois le dire, donne envie. Mais le côté humain est très intéressant aussi : au départ, on a un jeune Mike qui voit sa vie passer, sans vraiment en être acteur et Harvey qui paraît sans cœur voire arrogant, vit pour son travail et rien d’autre. Mais au fil des saisons, les deux personnages deviennent de plus en plus semblables, l’un murissant et l’autre s’humanisant.
Aaron Korsh, ancien conseiller financier qui se recyclera scénariste (notamment sur des séries telles que "Tout le monde aime Raymond" ou "Voilà!"), envisage l’écriture d’une série sur le milieu de la finance. Il va adapter son idée pour mettre en scène non pas des investisseurs mais des avocats. Le show, alors intitulé "A Legal Mind", séduit la chaîne USA Network qui, déjà forte de ses récents succès ("Psych : enquêteur malgré lui", "Burn Notice", "FBI: Duo très spécial"…), se lance dans l’aventure.
Dès ses premiers épisodes, la série enregistre des audiences record. A n’en pas douter, "Suits" a immédiatement séduit le public, d’autant que son atmosphère dynamique colle parfaitement à l’image des séries de la chaîne. La série a pour elle de se distinguer de la majorité des séries judiciaires sur de très nombreux points, apportant un véritable vent de fraîcheur.
Quitte à faire fi d’un certain réalisme, "Suits" se démarque par exemple de "The Practice" et de sa morosité plombante. Exit également les allusions à l’actualité ("Damages", "New York District") ou la volonté de défendre des causes justes à force de plaidoiries bien amenées (la magnifique "Boston Justice"). Non, s’il fallait rapprocher "Suits" d’une série, ce serait sans doute avec Profit qu’elle aurait le plus à voir. Sans avoir son côté délicieusement déviant, Suits partage avec Profit un certain goût pour l’esthétisme du monde légal (décors design, costumes impeccables, impression de se balader dans une piscine peuplée de requins), ainsi que son penchant pour la narration double.
Faut-il attendre de chaque nouvelle série américaine un parfum de chef-d’œuvre ou d’innovation radicale ? Ce serait oublier que les productions moyennes constituent le gros du peloton. "Suits" en fait partie, ce qui n’est pas forcément une tare. Pour les ambitions philosophiques, on repassera. Quoique… Ici, tout est pensé pour le plaisir, celui des spectateurs et celui de personnages virevoltant sans complexes avec des sourires trop brillants pour être vrais.
Mike et Harvey, un duo chic et charme plein d’ambition, aux costumes ajustés et au verbe toujours haut. Deux personnages de pure séduction incarnés par des acteurs sexy (Gabriel Macht et Patrick J. Adams) dans une série qui vaut pour son swing agréable.
"Suits" est ambitieuse et donne l'impression de jouer dans la cour des grandes séries, posant avec succès les différents éléments de sa mythologie. Mais si elle en donne l'impression, elle ne se prend pas pour autant pour une grande, heureusement !
Côté casting, la série n’a rien à envier à la concurrence. Le casting est aussi varié que multiple, et l’attention portée à chacun pousserait presque à penser qu’il n’y a pas ici de personnages secondaire. Ces derniers sont presque aussi importants que les premiers rôles, car chacun a ses propres problèmes, de reconnaissance, de confiance en soi, de dépendance, d’honnêteté... Problèmes auxquels on peut tous se sentir concerné. L’humour n’est pas en reste, le jeu d’acteur est impeccable et, certaines répliques, qu’elles soient de Mike, Harvey ou Louis restent longtemps en tête.
Du côté des hommes, Harvey et Mike sont bien évidemment au premier rang. Mais il ne faut surtout pas oublier Lewis, le concurrent direct de Harvey, à la fois rival et ressort comique teigneux. Celui-ci possède tout de même profondeur, sensibilité et failles, et est merveilleusement campé par l’excellent Rick Hoffman.
Côté féminin, le show se paye le luxe d’avoir une des galeries les plus incroyables qu’il ait été donné de voir dans un seul show. Qu’il s’agisse de la boss de Harvey Jessica Pearson (Gina Torres, "Firefly"), de Donna, la sulfureuse et intelligente secrétaire de Harvey (Sarah Rafferty) ou de l’assistante paralégale Rachel (Meghan Markle) pour laquelle Mike aura rapidement le béguin, toutes sont des modèles de femmes fortes et complexes, belles à tomber, sensibles et indépendantes, sortant des canons habituels des poster girls fadasses et siliconées.
Au final, "Suits" s'impose comme un divertissement de haute volée avec sa galerie de protagonistes impeccables, sa narration calibrée et son atmosphère engageante, le show réussissant à instaurer un affectif incroyablement accrocheur. Soigné, efficace, porté par des comédiens formidables et pur produit du savoir-faire USA Network, c'est une très bonne surprise que ce "Suits" !!!
Kevin Williamson - The Following : Un thriller à couteaux tirés au goût très 90's !!!
Note : 4.25 / 5
Synopsis :
Synopsis :
Le FBI estime qu'il y aurait 300 serials
killers aux États-Unis. Et s'il existait un moyen de communiquer
entre eux ? De se suivre, et de s'organiser ?
Quand le serial killer Joe
Caroll (James Purefoy, Rome) fait de nouveau parler de
lui, le FBI fait appel à l'ancien agent Ryan Hardy, qui l'avait
capturé 9 ans auparavant, pour le pister de nouveau. Mais Hardy n'est
plus que l'ombre de lui-même, et l'équipe de jeunes affutés
du FBI sera un atout pour lui. Heureusement pour lui, il connait
Caroll par cœur. Une enquête qui passera par les anciennes victimes de
Caroll et par son ex-femme.
Critique :
Critique :
Ouverture sur "Sweet Dream" de Manson, une prison, des gardes baignant
dans leur sang et un prisonnier qui se fait la malle, l'ambiance est posée. En
s'ouvrant ainsi sur les accords de la reprise de Marilyn Manson, le
pilote de "The Following" a le mérite d'annoncer la couleur. Ce thriller
produit par la fox est resté bloqué quelque part au milieu des années
90.
Les indices sont confondants : aux manettes, Kevin Williamson, l'auteur de "Scream" et de "Dawson", deux monuments de la fin du siècle dernier. Dans le rôle principal, Kevin Bacon, star emblématique pré-troisième millénaire ; à l'image une esthétique proche de "Seven" ; sans oublier une BO rythmée par la crème du rock post-Nirvana.
Le pitch est dans la même lignée. Il lorgne du côté du "Silence des agneaux" avec ce tueur en série charismatique fan d'Edgar Allan Poe (James Purevoy), qui tire les ficelles alors qu'il est sous les verrous. Agissant sous son emprise, ses "followers" (partisans) exécutent
un plan diabolique dont le but est, entre autres choses, de torturer
Ryan Hardy (Kevin Bacon) l'ex agent du FBI qui a envoyé leur gourou en
prison.
Nouvelle série de la Fox, "The Following" se propose de nous
entrainer dans la chasse d’un serial killer, mais surtout, de ses
adeptes. Le concept n’est pas tout de suite explicité, il faut attendre
la conclusion du pilote pour que toutes les règles soient posées.
Néanmoins, on nous dirige doucement vers l’idée que cette traque
"feuilletonnante" ne manquera pas de twists.
Le point de départ est cependant des plus classiques. Un tueur en série prend la fuite, l’ex-agent du FBI qui l’a précédemment arrêté est de retour pour l’appréhender de nouveau. Les deux hommes ont un passé commun et des secrets, certains d’entre eux sont d’ailleurs révélés sans trop attendre. Le tout est parfaitement huilé, un peu trop d'ailleurs à première vue.
Le point de départ est cependant des plus classiques. Un tueur en série prend la fuite, l’ex-agent du FBI qui l’a précédemment arrêté est de retour pour l’appréhender de nouveau. Les deux hommes ont un passé commun et des secrets, certains d’entre eux sont d’ailleurs révélés sans trop attendre. Le tout est parfaitement huilé, un peu trop d'ailleurs à première vue.
Cependant
ne vous y laissez pas prendre. Malgré un certain classicisme, cela
faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un début de série aussi
excitant.
Diablement efficace. Sec, redoutable, tendu. Kevin Bacon n'y est pas
pour rien, mais il n'est pas
seul.
D'abord les références sont là : l'auteur-tueur Edgar Allan
Poe est la toile de fond de l'intrigue, et l'inspiration numéro un du
serial killer joué par James Purefoy, froid comme de la
glace dans ce rôle. Ensuite parce que la série utilise tous les
codes habituels de ce genre, celui des meurtriers, pour mieux en jouer,
et nous emmener sur un terrain qu'on croit connaître et qui
nous surprend. Le show s'inscrit ainsi dans la lignée de tous les
Capers, ces films dont vous ne voyez pas venir la fin.
Car "The Following" a un atout majeur qui pourra donner à
cette histoire son intérêt, c’est une série. Là où tant de films ont
déjà retourné la question dans tous les sens, le format (avec ses 15
épisodes) devrait permettre à l’intrigue d’évoluer dans des directions
inédites. L’ensemble n’est pas
dénué de surprises, le
but étant clairement de mettre en place le concept du show avant toute
chose.
Doté d’un casting solide, Kevin Bacon ("X-Men : Le Commencement"), James
Purefoy ("Episodes", "Rome"), Natalie Zea ("Justified"), Nico Tortorella
("Scream 4"), "The Following" est l’une des séries les plus attendues de l’année. Kevin Bacon mène bien sûr la danse, dans le
rôle d'un flic dévasté, et pourtant instinctif. Mais il n'en fait
pas trop, il est juste, pour ne pas écraser le reste du cast.
James
Purefoy est un parfait Nemesis, et leurs confrontations
promettent des séances de tension extrême. Car la bonne idée de fin
de premier épisode c'est de faire de ses deux ennemis jurés des alliés
contraints et forcés pour le bien des intrigues à venir.
Notons aussi la présence remarquée de Maggie Grace ("Taken", "Lost")
dans ce pilote, ainsi que quelques éléments déjà vus dans "Dexter" ou
"Californication" (Natalie Zea, Shawn Ashmore).
Entre policier et horreur, il faut avoir le cœur bien accroché pour
regarder cette série. D'abord parce que la
violence des meurtres est retranscrite de manière
implacable, corps ensanglantés jonchés sur le sol, litres de sang
coulant abondamment... Mais aussi parce que les Fear-Effects sont à leur
maximum : corps qui tombent, absences soudaines
d'un
personnage-clé, vous aurez forcément peur au moins une fois pendant
le pilote, et tendu, les dents grinçantes, pendant une longue partie de
l'épisode.
"The Following" réussit son pari en utilisant parfaitement les codes du
thriller tout en n’omettant pas l’installation d’une trame que l’on
suivra tout au long de cette saison. L’un des points forts de la série reste son ambiance et la volonté de Williamson d’aller au bout
des choses. Dans ce sens il parvient à nous surprendre et nous donner
l’envie de continuer cette prometteuse série.
Au final, une écriture au couteau, une réalisation nerveuse, des acteurs tendus,
"The Following" est d'une grande qualité pour un network, quasiment à
celui des séries du
câble. Une très belle promesse, qu'il ne faudra pas gâcher avec des
intrigues répétitives, du style formula-show. Mais je ne suis pas trop
inquiet, la profondeur des personnages laisse présager de nombreuses possibilités scénaristiques !!!
David Fincher - House of Cards : Une série unique et détonante, qui va révolutionner le genre !!!
Note : 4.25 / 5
Synopsis :
Synopsis :
Franck Underwood, membre du Congrès démocrate et whip
du gouvernement à la Chambre des représentants, a aidé Garrett Walker à devenir
Président des États-Unis en échange de la promesse de devenir Secrétaire
d’État. Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez
lui annonce que le Président n’a pas l’intention d’honorer sa promesse.
Furieux, Underwood et sa femme Claire (qui comptait sur la nomination de son
mari pour développer son groupe d’activistes environnementaux dans d’autres
pays) font un pacte pour détruire ceux qui l’ont trahi. Frank se met donc à la
recherche de pions pour mener sa croisade, et il trouve pour cela le député Peter Russo et la jeune journaliste Zoe Barnes.
Critique :
Critique :
Réalisée par David
Fincher avec Kevin Spacey dans le premier rôle, "House of Cards" est un
polar politique glacé et glaçant qui vous rendra vite accro. Mais c'est
surtout la première série diffusée exclusivement sur Netlix, le roi
américain du streaming américain.
Quand on se penche
sur l’œuvre de David Fincher, on ne peut qu'admirer le caractère
éclectique de sa filmographie qui va de la science-fiction ("Alien 3") au polar ("Seven" et "Millenium, les hommes qui n'aimaient pas les femmes"), en passant par le fait divers historique ("Zodiac"), le fantastique ("L'étrange histoire de Benjamin Button"), l'actualité ("The social network"), le thriller ("Panic Room") et la tragédie individuelle ("Fight Club"). Il ne manquait que la politique à cette palette largement étendue.
Cela est désormais chose faite avec "House of Cards" ! La série est une adaptation américaine d'une série britannique proposée par la BBC
juste après la fin du règne du Premier ministre Margaret Thatcher et
inspirée d'un roman de l'ancien secrétaire général du parti
conservateur.
"House of Cards" est un polar politique vertigineux qui nous plonge
dans les coulisses du pouvoir made in USA à travers le parcours de
Frank Underwood (Kevin Spacey), politicien chevronné et ambitieux. Après Martin Scorsese, Gus Van Sant ou encore Michael Mann, c'est au
tour de David Fincher de produire et réaliser sa propre série. Allant même jusqu'à signer
les deux premiers épisodes.
A mi-chemin entre le cinéma et la
télévision, "House of Cards" est une fiction captivante même si
elle ne cherche pas à séduire à tout prix. Pas de suspense insoutenable,
ni de scène tape à l’œil, la fiction, qui prend le temps de poser son
intrigue, brille par la qualité de son écriture et le charme de ses
interprètes. A commencer par Kevin Spacey, cabotin à souhait, Robin
Wright, qui n'a jamais été aussi glaciale, et la jeune Kate Mara,
aperçue dans "American Horror Story", qui campe une jeune journaliste aux dents longues.
Mention spéciale, d'ailleurs, à Kevin Spacey. Froid, oppressant, toujours bien coiffé, il incarne avec réussite
toute la puissance doucement féroce et manipulatrice de son personnage.
Calme, assuré, impassible, il est l’incarnation même du diable
tranquille qui voit chaque rouage méthodique de son plan se réaliser.
Cette renversante et dérangeante quiétude n’a d’égale que la force
malhonnêtement jubilatoire de son plan. Il arrive à nous entrainer dans
cette inconfortable situation où on le suivrait jusqu’au plus profond du
mal pour assurer simplement, et surement, sa vengeance. Et cette
assurance glaçante de celui qui maitrise et joue avec les gens qui
l’entourent, il n’hésite pas à nous la faire partager face caméra.
La deuxième grande qualité du show est justement cette spontanéité avec laquelle Kevin Spacey
s’adresse aux spectateurs. Surprenante, amusante, décalée et surtout
terrifiante ! Méthode infaillible qui ne peut alors que nous faire
apprécier davantage Frank Underwood, c’est aussi un outil exceptionnel,
très utile pour toujours mieux comprendre l’histoire et surtout l’esprit
retors, sournois et machiavélique de cette bête politique.
Fincher est doué d'un talent peu commun. Toutefois, ce à
quoi David Fincher excelle particulièrement est à se glisser dans la
tête de ses personnages, à embrasser, comprendre et surtout restituer
une psychologie, un tempérament. Ce qu'il réussit à montrer, c'est le calcul, comment le cerveau
fonctionne, comment l'individu s'adapte aux situations que se dressent
face à lui. Il y a chez les personnages de Fincher une conversation
permanente entre eux et eux-mêmes, avec pour témoin, nous tous,
l'ensemble des spectateurs.
Avec "House of Cards", Fincher réussit quelque chose d'unique. Il
réussit un objet qui ne ressemble à aucun autre. Par sa réalisation,
son format, son rythme, son scénario et sa diffusion, la série
ne ressemble pas du tout à une série classique. Ni même à un
feuilleton. Car "House of Cards" est aussi un coup d'essai et de com' de Netflix, service en ligne de films et de séries à la demande. Les treize épisodes, qui composent la série,
sont disponibles d'un coup sur Netflix, en même temps. Comme un DVD,
comme un film. Comme un livre. Les frontières se brouillent.
Netflix, le roi américain du streaming, propose à ses abonnés des
films et des séries pour 6 euros par mois. Ainsi, les treize
épisodes sont disponibles dans leur
intégralité, laissant au téléspectateur le choix de les consommer à sa
guise. Une révolution dans l'univers des séries jusque-là produites par
les grands network américains. Et contrairement aux chaînes qui
n'hésitent pas à annuler les shows après une saison quand ils ne
marchent pas, Netflix a commandé directement deux saisons de treize
épisodes.
Un vrai pari, mais surtout un gros coup de pub pour la société
qui pourrait bien redistribuer les cartes de la production de fictions
aux États-Unis. Quant au public français qui n'a pas accès à Netflix, il
devra patienter encore un peu avant de découvrir la série qui a été
achetée par Canal+.
Fincher
n'est derrière la caméra que pour les deux premiers épisodes, cependant
n'ayez crainte, les autres épisodes suivent scrupuleusement le cahier
des charges du réalisateur. Et donc, cadrages à la précision meurtrière,
travelling en tous sens,
finesse et élégance de chaque plan, appropriation de l’espace,
environnements saisis en un tiers de seconde et bien entendu petite
touche bleutée sur la photo sont au rendez-vous et participent à
l’enrobage déjà délicieusement attirant.
"House of Cards" est
filmée avec une grande finesse, sans précipitation. Au point que c'est
moins une série de treize épisodes qu'un film de treize
heures qui nous propose une plongée unique dans les coulisses du
pouvoir. Avec tous ses monuments, ses bâtiments officiels, ses
mémoriaux, ses lieux célébrant les présidents du passé, Washington ou
Lincoln, avec ces constructions qui revendiquent de toute leur hauteur
que les États-Unis sont la plus grande démocratie du monde, Washington
n'est au fond qu'un théâtre, l'endroit où on est pris dans l'illusion.
![]() |
David Fincher |
"House of Cards" est un entre-deux. Un entre le cinéma et la
télévision, réalisé par des hommes de cinéma pour le petit écran. Des
entre-deux narratifs, aussi, à la fois pièces de théâtre, romans, récits
en images, où les apartés et la rupture du fameux "quatrième mur" est
essentielle. Pour le dire autrement, on te parle, téléspectateur. C'est Francis Underwood, personnage
emblématique de l'entre-deux, à la fois narrateur et objet de la
narration, ici et ailleurs, caricature et portrait complexe, à l'écran
et dans ton salon.
Au final, "House of Cards" nous redonne un certain sens de la réalité. D'une manière
crue, directe, presque vulgaire. Mais la politique n'est pas un jeu
d'élégance même si elle est pratiquée par des hommes en costume portant
cravate et épinglette au revers. La série de Fincher a cette immense
vertu de nous montrer l'envers du décor afin de mieux remettre le monde à
l'endroit.
Une série féroce, manipulatrice, passionnante, enthousiasmante,
détestable, sournoise, jouissive, excitante, meurtrière, diabolique,
exaltante et magnifique !!!
History Channel - Vikings : Une épopée médiévale efficace, malgré certains défauts !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Scandinavie, à la fin du 8ème siècle. Ragnar Lodbrok, un jeune guerrier
viking, est avide d'aventures et de nouvelles conquêtes. Lassé des
pillages sur les terres de l'Est, il se met en tête d'explorer l'Ouest
par la mer. Malgré la réprobation de son chef, Haraldson, il se fie aux
signes et à la volonté des dieux, en construisant une nouvelle
génération de vaisseaux, plus légers et plus rapides.
Critique :
Critique :
Après le succès de "Hatfields and McCoys" (un western), la chaine américaine History lance une nouvelle série, "Vikings",
créée par Michael Hirst à qui l’on doit déjà "The Tudors". Le sujet est
alors des plus explicite, mais l’histoire n’est pas pour autant connue,
du côté de chez nous du moins.
Après
"Les Tudors", le roi Arthur ("Camelot") et les Borgia ("The Borgias",
dont il n’a été que brièvement producteur), l’Anglais Michael Hirst,
scénariste des films "Elizabeth" et "Elizabeth, l’âge d’or",
continue de revisiter la grande Histoire. Depuis le dimanche 3 mars
2013, il remonte plus au Nord pour raconter l’histoire semi-légendaire
de Ragnar Lodbrok.
Ce guerrier et navigateur viking osa le premier s’aventurer vers
l’Ouest, en direction des futures France et Angleterre, quand ses
prédécesseurs, et son chef, Jarl Haraldson, se contentaient de piller
les terres de l’Est. Jeune, ambitieux, persuadé que les dieux lui
réservaient un destin à part, Ragnar monta, contre l’avis de ses
supérieurs, un équipage pour naviguer vers l’Ouest.
"Vikings", qui doit compter neuf épisodes, a axé sa campagne de promotion sur une certaine similarité avec
"Le Trône de Fer", dont la troisième saison (très attendue) arrive à la fin du mois. Il
n'y a pas de similitudes entre l'adaptation de la fresque de G.R.R.
Martin et ce nouveau récit épique. Cela n'enlève rien à l'intérêt
suscité par le premier épisode diffusé début du mois.
Michael Hirst aime faire de l’Histoire des fictions "sexy", qui se
soucient assez peu de crédibilité et de fidélité aux faits. Regorgeant
de beaux costumes, de jolis décors, de scènes de sexe, de sang et
d’acteurs cabotins, "The Tudors" et "The Borgias" pouvaient à juste titre irriter les historiens et les amateurs de fictions subtiles. Avec "Vikings",
il a trouvé une parade pour faire taire ses détracteurs : cette
histoire-là est en bonne partie une légende, récit de la Scandinavie
médiévale où les dieux ont leur mot à dire. "Vikings" est plus une aventure imaginaire qu’un exercice historique, et Hirst peut s’y amuser sans trop nous agacer.

Malgré cela, il est indéniable que tout ce qui devrait être fait pour
poser les enjeux de l’histoire a bien été accompli. On se familiarise
avec Ragnar et sa famille, et on apprend à mesurer les différents
conflits présents. Il ressort de ce pilote cependant un léger manque de profondeur dans le propos,
une absence de nuances qui pourra certainement être compensée par la
suite, maintenant que la partie exposition est complétée.
Toutefois,
la grande force de ce pilote vient justement de sa faiblesse, il
parvient à installer un univers vraisemblable et spécifique très
rapidement. Du point de vue "production values",
tout y est : décors naturels somptueux, costumes, perruques et
intérieurs soignés, utilisation discrète et efficace des effets spéciaux
numériques…
Cela semble aller de soi ou paraître peut-être banal, mais c’est un premier point positif essentiel pour le genre, car, même si "Vikings" n’a pas le budget de "Games of Thrones", elle ne ressemble pas pour autant à un jeu de rôle grandeur nature filmé dans une forêt canadienne (gros défaut de "Camelot" de Starz) ou à une fête costumée dans un château hongrois.

Les Vikings sont un sujet peu exploité dans la fiction occidentale. En
1958, Richard Fleischer s'y était essayé avec Tony Curtis, Kirk Douglas,
Ernest Borgnine et Janet Leigh. La tentative de Hirst, qui profite de la vague actuelle portant les
séries historiques, se révèle suffisamment intéressante pour qu'on ait
envie d'aller au-delà de la mise en place, pour voir ce que Ragnar va
trouver et surtout va ramener de son voyage. On attend évidemment une
confrontation avec Jarl Haraldson.
"Vikings" ne sera pas un nouveau "Game of thrones", comme essayait de le faire croire sa promo ("A Storm is coming", annonçaient les affiches, copiant le "Winter is coming"
de la série d’HBO), mais la série est suffisamment soignée pour nous
emporter dans sa conquête de l’Ouest maritime. La critique américaine,
qui en a vu plus, semble même promettre une montée en puissance.

Cinemax - Banshee : Une véritable et très réussit série B divertissante et orientée action !!!
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Banshee, une petite ville des États-Unis en territoire Amish, en
Pennsylvannie, est quelque peu perturbée par un nouvel arrivant
énigmatique, expert en arts martiaux, qui se fait passer pour le
remplaçant du shérif récemment assassiné. Il a bien l'intention de faire
régner la loi, mais à sa manière, concoctant des plans qui ne servent
que son intérêt.
Critique :
Critique :
Nouvelle
fiction de Cinemax, produite par Alan Ball, "Banshee" apparaît dès son
premier épisode comme une série qui essaie très fort
de ressembler à un film de série B et qui y parvient d'une manière assez
remarquable. Tous les clichés sont là pour rappeler certaines œuvres
passées. Par instants, on songe vaguement à "Pulp Fiction", à d'autres moments, on a l'impression de s'aventurer dans l'univers de vieux ouvrages de Jim Thompson.
"Banshee" est une création des romanciers Jonathan Tropper et David Schickler qui est produite par Alan Ball ("Six Feet Under", "True Blood") et qui est diffusée par la chaîne Cinemax. Nous avons donc droit à de la violence et du sexe à la façon d'un "True blood" par
exemple. D'ailleurs, dès le pilot nous avons droit à une scène
de cunnilingus de toute beauté qui montre d'emblée dans quoi on s'engage !
Autant le dire tout de suite, "Banshee" ne plaira pas à tout le monde, son
style brut de décoffrage et le fait qu’elle s’assume en tant que pure
série B bien badass en repoussera plus d’un. Il faut dire que la
réalisation en full numérique et le choix de certains cadrages aident
beaucoup. En résulte un côté too much et over the top qui se voit
totalement assumé.
Comme pour les deux autres grosses séries de Cinemax,
il n’y a point de fioriture à l’image, pas de filtres à la "Hawaii 5-0", pas de bande son frénétique façon "Castle", pas de sur-découpage de l’image ou de Shakycam comme dans "Southland", "Banshee" se veut en quelque sorte la descendante des films façon "L'inspecteur Harry" (Clint Eastwood) ou encore "Un justicier dans la ville" (Charles Bronson),
mais avec la touche HBO/Cinemax en plus, à savoir au moins une scène de
sexe par épisode, la plupart du temps gratuite et assez inutile.
Certes, la série ne sera pas culte, son scénario est
tout à fait basique et elle se veut tourner vers l'action pure et dure
sans chercher bien plus loin. Mais le pilot est dans le rythme, sans
aucune longueur ! Alors ça marche et ça donne envie de la suivre.
Cela parle d’un criminel qui devient illégalement un shérif dans une ville appelée Banshee. Là on trouve de tout, mais surtout un ancien amish qui dirige tout le
crime dans la région que le maire et le procureur n’arrivent pas à
stopper. C’est pour cela qu’ils font appel à Lucas Hood, un shérif qui
vient de l’autre côté du pays et qui doit combattre la corruption.
Malheureusement, celui-ci se fait tuer et notre voleur à peine sorti de
prison lui emprunte son identité et son nouveau job.
Nous avons donc un ancien taulard
fraîchement sorti de prison après quinze
ans d'emprisonnement qui part retrouver dans une petite ville son
ancienne complice et maîtresse avec qui il avait volé un mafioso (M. Rabbit). Sous un faux nom, elle a refait sa vie en se mariant avec un avocat. On se retrouve avec un shérif dénué de
toute conscience professionnelle et qui n'hésitera pas à agir que dans
son propre intérêt.
Il va quand même se retrouver dans une ville qui ne vit que par
la corruption sous la directive d'un homme d'affaires, que le maire, très jeune, veut faire tomber. Notre cher shérif aura donc à faire avec
cet homme et les sbires de M. Rabbit qui vont vite le retrouver pour lui faire rendre ce qu'il a volé et qu'il ne possède pas à leur patron.
Le pitch est un peu poussif, mais ce n’est pas trop gênant. Quoi qu’il en soit, tout commence de manière plutôt fluide, le
scénario étant relativement simple. Cependant le manque de
finesse dans l’écriture n’est pas un défaut ici, étant donné que le
show est une série B qui semble totalement s’assumer en embrassant des
clichés et en instaurant des figures caricaturales dans les rôles de bad
guys.
Ce qui surprend avec "Banshee", c'est la rapidité du scénario. D'emblée on est vraiment dans le bain ! Dès
l'épisode 2 on est embarqué dans des flash-backs qui nous racontent ce
qu'il s'est passé 15 ans avant. A croire que les scénaristes veulent
vraiment que cette série soit centrée sur le présent et que le passé est presque
anecdotique.
Le gros problème (surtout présent dans l’épisode pilote mais qui devient
beaucoup moins visible dans le second et absent dès le troisième) de la
série ne vient pas de sa réalisation ou de sa bande son qui reste assez
bonne, mais plus de son casting. Il n’est pas mauvais en soit, mais il
faut avouer que l’on a déjà eu le droit à beaucoup mieux.

A noter, le générique de fin a son importance. Dans "Banshee", le petit plus se déroule après
générique où l’on découvre une courte scène supplémentaire, dans la
continuité de ce que l’on vient de voir dans l'épisode. Elles ne sont pas cruciales
mais on sent à chaque fois que les réalisateurs s’emparent de cet extra
pour ajouter un point final à l’épisode. C’est à l’image de la série, un
détail qui n’est pas une originalité en soi mais qui traduit une forte
volonté d’accompagner de manière imaginative un récit plutôt simple au
départ.
Au
final, en dehors de la mise en place du principe de base de la série
(le vol d’identité), "Banshee" ne propose pas énormément de surprises.
Mais c’est bien fait. C'est une série qui touche au
crime, à la corruption, et qui met en scène un anti-héros très classique
au milieu d’une histoire qui l’est tout autant. Quand on aime le genre, il n'y a aucune raison de s’en priver. Alors oui, c’est un peu racoleur et ce n’est pas très
original. Mais en une heure à peine, l’univers et les enjeux sont posés
de façon assez efficace.

"Banshee"
est une série brut de décoffrage, à la violence sèche, aux
paroles crues mais qui compense par un côté too much jusqu’au boutisme
qui pourra plaire aux fans de séries B. Elle est une sorte de
croisement entre le côté bouseux du fin fond des USA façon "Justified"
et le style badass de "Strike Back". Elle n’est pas la série de l’année,
mais elle reste plaisante et assez rythmé pour vous faire passer de bons moments !!!
Studios White Fox - Steins;Gate : Une série d'une grande qualité, notamment d'un point de vue narratif, et ce malgré quelques défauts évidents !!!
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Rintarô Okabe est un scientifique un peu paranoïaque, toujours accompagné de Mayuri et Itaru, qui l'aident dans ses expériences farfelues pour son laboratoire. Alors qu'il participait à un séminaire sur le voyage dans le temps, Rintarô rencontre Kurisu, qui tente de le persuader qu'il lui a parlé quinze minutes avant, mais Rintarô n'en a aucun souvenir et ne se rappelle pas avoir vu la jeune fille.
Synopsis :
Rintarô Okabe est un scientifique un peu paranoïaque, toujours accompagné de Mayuri et Itaru, qui l'aident dans ses expériences farfelues pour son laboratoire. Alors qu'il participait à un séminaire sur le voyage dans le temps, Rintarô rencontre Kurisu, qui tente de le persuader qu'il lui a parlé quinze minutes avant, mais Rintarô n'en a aucun souvenir et ne se rappelle pas avoir vu la jeune fille.
Peu de temps après, il retrouve le
corps sans vie de Kurisu. Tentant alors de prévenir Itaru par texto, il
est plongé dans une ville fantôme. En reprenant ses esprits, il
retrouve Mayuri et ne comprend pas ce qui s'est passé, d'autant plus
qu'entretemps un satellite s'est écrasé sur l'immeuble dans lequel il se
trouvait. L'incompréhension sera encore plus importante pour Rintarô
quand il apprendra que le texto qu'il avait envoyé à Itaru date d'une
semaine, et que Kurisu est encore vivante.
Okabe Rintarou, le "chercheur fou" comme il s'appelle lui-même, a donc développé des micro-ondes pouvant envoyer des
messages dans le passé. L'organisation SERN, qui fait des recherches sur
le sujet, traque les membres du groupe de Rintarou. C'est
dans cette ambiance paranoïaque que les
personnages de Steins;Gate vont tenter d'échapper au SERN.
Critique :
Parfois on me met sous le nez des séries que j’avais complètement
zappées à leur sortie, tout simplement parce qu’elles ne m’intéressaient
pas ou bien que j’étais tout simplement passé à côté d’elles. "Steins;Gate"
est un anime de 2011 que j'avais totalement négligé. Ce n'est que très
récemment que je suis tombé dessus, lors d'un repas de famille, pendant
qu'un de mes cousins le regardait en attendant que tout le monde arrive.
Je
m'y suis donc plongé à bras le corps, ma curiosité piquée au vif. Les
premiers épisodes sont assez laborieux il faut l'avouer, cependant on se
rend bien vite compte que la série cache en fait un potentiel
énorme et qu’il est plutôt bien exploité tout au long de ses
vingt-quatre épisodes.
"Steins;Gate" est avant tout un Visual Novel (disons un roman interactif) qui traite le sujet délicat du voyage dans le temps. Un thème qui est
souvent utilisé, mais finalement qui n’est que rarement le thème central
d’une œuvre. La plupart du temps, il ne s’agit que d’un artifice
utilisé momentanément pour ajouter un peu de sel à l’histoire, ou dans
un cas moins favorable, pour combler des scénarios défaillants, ou faire
ressusciter un personnage mort un peu trop tôt.
C'est les studios White Fox qui sont à l'origine de ce superbe anime ! Déjà à l'origine d'une autre série très réussie, à savoir "Katanagatari", on peut dire sans hésiter qu'ils ont, ne serait-ce qu'avec deux œuvres, un capital fort et original, ainsi qu'un potentiel presque sans limite, au moins en ce qui concerne le genre du seinen.
C'est les studios White Fox qui sont à l'origine de ce superbe anime ! Déjà à l'origine d'une autre série très réussie, à savoir "Katanagatari", on peut dire sans hésiter qu'ils ont, ne serait-ce qu'avec deux œuvres, un capital fort et original, ainsi qu'un potentiel presque sans limite, au moins en ce qui concerne le genre du seinen.
Mais
point de
confusion, cette série n'est pas seulement mise dans nos écrans par un
studio, c'est bien sûr tous les créateurs qui ont contribué à la
réalisation de cette série. Alors forcément le scénario était déjà
écrit, mais comment ignorer
la qualité de la réalisation menée avec brio par Hiroshi, à l'origine de
"Shigurui" (un des meilleurs animes que j'ai pu voir !) et
"Texhnolyze",
deux magnifiques œuvres dans deux genres extrêmement différents,
globalement applaudis par les connaisseurs ! Chose assez rare s'il en
est, une deuxième personne s'est jointe à la réalisation et il s'agit de Sato Takuya.

Le scénario représente donc le grand point fort de la série, il est
génial. La thématique du voyage temporel est en effet des plus
fascinantes, surtout telle qu’exprimée ici. Un combat acharné contre le
destin, notre savant fou jonglera d'une ligne temporelle à une autre
pour sauvegarder ceux qu'il aime.
Le voyage dans le temps et les divers paradoxes (effet papillon) que
cela implique permet les retournements de situation les plus fous, à
chaque D-mail (texto envoyé dans le passé) c'est le monde entier qui
prend un virage à 90 degré, mais aussi étrange que celui puisse paraître en
allant toujours dans la même direction. Et c'est là où tout se complique
parce qu'au fil des épisodes on ressent terriblement les problèmes qui pointent
leur nez et qui s'empilent de plus en plus, au point qu'arrivé à la
moitié de la série on est littéralement scotché devant son écran à se
demander comment les choses pourraient s'améliorer.
La qualité principale de "Steins;Gate" se situe donc dans
un scénario complexe et intriguant, et une réalisation claire. Les
bonnes choses sont souvent les plus simples. Ici, c'est la simplicité
d'une réalisation maîtrisée et d’un scénario inventif qui feront de cette
série, une œuvre culte. Le rythme est assez lent tout au long de la série, mais le suspense et
les rebondissements permettent d’éviter l’ennui qui aurait pu
s’installer. Le design global, quant à lui, est très beau, avec des couleurs délavées, et un character design plus que réussi.
Ainsi l’histoire est très bonne et les personnages ont tous au moins deux épisodes qui leur sont consacrés pour les développer. Toutefois, le véritable point faible de la série est en réalité ces derniers.

Ceci étant dit, la psychologie des personnages est assez bien gérée (quand leur moment arrive surtout). Profonde et
plus complexe qu'il n'y paraît, chaque histoire personnelle est bien
exploitée, ni trop, ni pas assez. On a suffisamment d'élément pour
rentrer dans l'univers et en percevoir la complexité. Rien n'est simple, ni les événements relatifs à
chaque personne, ni l'impact que ces derniers ont sur elle. Malgré tout,
en dépit du choix de se baser sur des stéréotypes de
l'animation japonaise, on parvient à être convaincu par l'individualité
de chaque personnage.
C'est plaisant et c'est intéressant. Si la
complexité des personnes ne peut être évitée, celle des relations entre
ces dernières, non plus. On esquive avec intelligence l'écueil du
triangle amoureux, mais on fonce en plein dans le cliché de la timidité
comme handicap relationnel. Ce n'est pas grave, car cela est montré avec
intelligence et intensité.
Au final, "Steins;Gate" est un univers à la fois ultra ancré dans notre réalité avec des références
à des légendes urbaines réelles et se permet en même temps quelques
folies fantastiques (comme un héros avec un super-pouvoir sorti un peu
de nulle part et des conspirations mondiales ultra abusées). Cet anime dispose de nombreuses qualités, particulièrement d’un point de vue
narratif. On admirera par exemple comment la série arrive à poser en dix
épisodes la quasi-totalité des éléments qui joueront une importance
primordiale dans l'histoire, et à nous offrir derrière une quinzaine
d’épisodes au rythme maîtrisé, rempli de rebondissements.

Chaque détail compte, ce
qui donne au final un scénario très bien ficelé. L’histoire ne comporte aucun arc en soi, il n’y a aucune coupure franche
entre les différents aspects de l’histoire même si la tentation était
très grande avec du voyage dans le temps. On est bien loin des
constructions habituelles pour ce genre de séries adaptées de visual novels.
Pour conclure l'ensemble, "Steins;Gate" est à ranger au
rang des séries à voir pour sa qualité peu habituelle et finalement sa
grande maîtrise du scénario ainsi que de la narration. Encore une fois,
il est suffisamment rare de voir ce genre de réussite pour ne pas s'en
extasier. Il s'agit là d'une très bonne série qui ne réussit pas
seulement par une belle technique de réalisation, mais également par un
aspect artistique développé et qui est pourvu d'une recherche qui va
au-delà du simple divertissement. Alors oui, "Steins;Gate" est aujourd'hui
une série que l'on peut considérer comme classique. Mais
malheureusement, il n'écopera pas du 5/5 tant au final, il manque un
petit "je-ne-sais-quoi" pour faire de cette série, un véritable
chef-d’œuvre du genre. Ne nous trompons pas cependant, nous en sommes
très proche !!!
HBO - Le Trône de Fer Saison 3 : Une saison sous le signe du Chaos !!!
Note : 100 / 5 (pour l'attente)
Synopsis :
Saison 2 - Après la mort du roi Robert Baratheon et d'Eddard Stark, la
légitimité du roi Joffrey est contestée par Stannis et Renly, frères de
Robert, tandis que Sansa Stark est retenue comme otage à Port-Réal. Robb
Stark poursuit sa rébellion pour venger son père et libérer sa sœur,
bien que personne ne sache où se trouve Arya Stark.
Lord Tywin
Lannister, père de la Reine régente Cersei et grand-père du roi, qui la
détient sans le savoir, continue de son côté à lutter à la fois contre
les Baratheon et contre les Nordiens de Robb Stark. Chaque camp cherche
de nouveaux alliés, et la guerre se prolonge, ignorant la menace
d'au-delà du Mur. En effet, Lord Jeor Mormont continue à guider la Garde
de Nuit face aux Sauvageons, soutenu par Jon Snow, cherchant
désespérément un moyen d'arrêter la marche de leur immense armée vers le
sud.
De l'autre côté du Détroit, après avoir perdu les Dothraki, Daenerys
Targaryen emmène ses dragons jusqu'à la cité de Qarth, où elle espère
trouver un appui en vue de reconquérir les Sept-Couronnes.
Saison 3 - (synopsis du premier épisode de la saison 3) Jon
Snow devra faire face à Mance Rayder, le roi de l'autre côté du mur.
Pendant ce temps-là, les chevaliers de la Garde de Nuit devront se
retirer vers le Sud. A King's Landing, Tyrion réclame sa récompense,
Sansa, quant à elle, aura peut-être l'occasion de s'enfuir avec l'aide
de Littlefinger. Cersei organisera un énorme festin en l'honneur de la
famille royale de la future femme de son fils. La jeune Arya croisera la
route de la Fraternité sans Bannière, tandis que Daenerys embarquera
sur un bateau en direction de la Baie des Serfs.
Attente :
La saison 3 de "Game of Thrones" est attendue par les milliers de fans du monde entier. Au programme, beaucoup de nouveaux personnages et des décors à couper le souffle. On découvrira Lady Olenna, la grand-mère de Margaery et Loras Tyrell ou encore Mance Rayder, le roi de l'autre côté du mur. Les scénaristes nous ont prévenus : cette saison nous en apprendra plus sur les destins et personnalités de nos personnages préférés.

Pour sûr, HBO a su attiser le feu sacré des fans. Éminente série fantastico-mythique, "Le Trône de Fer" vit depuis deux ans sur la vague d’un succès dément. Des décors surréalistes grâce à un budget à l’échelle cinématographique, un panel de personnages débordant de fourberie et narcissisme et sacrément interprétés, un scénario digne du "Seigneur des Anneaux", bref, tout en ce phénomène transpire la gloire.
En attendant le 31 mars, la chaîne dévoile la thématique de
cette nouvelle saison dans un teaser où défilent les visages des héros
de chaque maison. Le chaos va bientôt s'abattre sur le Royaume des Sept
Couronnes. Pour cela, toujours
pas d'image inédite des épisodes à venir, mais HBO dévoile un teaser qui
annonce la couleur.
Sur
un fond noir, les visages graves des héros se suivent, pendant que la
voix de Littlefinger (Aiden Gillen) annonce les difficultés à venir. En voici la traduction : "Le chaos n’est pas un gouffre. Le chaos est une échelle. Beaucoup de
ceux qui tentent de l’emprunter échouent… et n’ont pas de seconde
chance. La chute les brise. Certains, qui ont l’opportunité de
l’emprunter, se raccrochent au royaume, aux Dieux, ou à l’amour. Mais
seule l’échelle est réelle. Tout ce qu’il y a, c’est l’escalade".
Toutefois, comme à son habitude, la chaîne continue de révéler au compte-goutte
les informations sur les
intrigues de cette nouvelle saison, notamment celles sur les nouveaux
personnages que nous pouvons voir dans une vidéo intitulée "Invitation
to the Set". Mais qui sont-ils et quels seront leurs rôles dans la
saison 3 de "Game Of Thrones" ?
Premièrement, nous ferons la connaissance de Lady Olenna. Mieux connu sous le nom de "Queen of Thorns", elle est la grand-mère de Margaery et Loras Tyrell. Maintenant que sa petite fille est promise au Roi Joffrey, cette dernière va prendre de l’importance dans la nouvelle saison. On ne plaisante pas avec Lady Olenna et la vieille femme n’a pas froid aux yeux. C’est la digne Grand-mère de Margaery.
Premièrement, nous ferons la connaissance de Lady Olenna. Mieux connu sous le nom de "Queen of Thorns", elle est la grand-mère de Margaery et Loras Tyrell. Maintenant que sa petite fille est promise au Roi Joffrey, cette dernière va prendre de l’importance dans la nouvelle saison. On ne plaisante pas avec Lady Olenna et la vieille femme n’a pas froid aux yeux. C’est la digne Grand-mère de Margaery.

Thoros Of Myr est
un sorcier du "Maître de la Lumière", tout comme Melissandre sauf qu’il
n’a pas du tout les mêmes motivations. Ce dernier va croiser la route
d’Arya Stark. En effet, il fait partie de la confrérie nommée "Les Sans-Bannières" et la jeune Arya va, sans le vouloir, devoir en faire partie.
Nous ferons également la connaissance de Jojen et Meery Reed.
Ces deux derniers sont frère et sœur, alliés de Bran Stark et par
conséquent ceux de Rickon, Osha et Hodor. Ils vont aider Bran à
comprendre ses visions sur le corbeau aux trois yeux. Enfin pour finir, les "Immaculés"
feront leur apparition dans la saison 3 de "Game Of Thrones".
Ces
derniers sont un groupe de soldats-esclaves qui croiseront la route de
Daenerys Targaryen à Astapor. Ces derniers sont entrainés dès leur plus
jeune âge à ne pas remettre en question les ordres qu’ils reçoivent.
Danaerys, sur les conseils de Jorah, veut en acheter pour assurer sa
protection et avoir une armée.
Cette troisième saison est en grande partie axée sur le volume "A
Storm of Swords" de la série littéraire de George R.R. Martin, 973 pages
dans sa version originale. Ce livre est le troisième volet de la saga et correspond à "L'intégral 3" en France, regroupant le "Tome 6 : Les Brigands" ("Intrigues à Port-Réal" pour l'édition de poche), le "Tome 7 : L'Épée de Feu", le "Tome 8 : Les Noces pourpres" et le "Tome 9 : La Loi du régicide".

Il faudra compter entre 56 et 57 minutes cette année (voire plus de 60
pour le final) contre les 52 généralement livrées. Et pour cause, l’œuvre de George R.R. Martin
est tellement riche, qu'il devient un véritable casse-tête pour
l'équipe de faire l'impasse sur certaines scènes. A rendre grâce à HBO
pour sa flexibilité, permettant d'adapter la longueur en conséquence. Au
total, même si elle reste limitée à 10 épisodes, la saison 3 devrait se
voir gratifier d'au moins une heure ! C'est une bonne nouvelle, non ?!!
The CW - Arrow : Une série qui n'apporte rien de nouveau, mais qui au final se révèle être assez agréable !!!
Note : 3.5 / 5
Synopsis :
Les nouvelles aventures de Green Arrow (L'Archer Vert)/Oliver Queen, combattant ultra
efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou,
qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son
père et sa petite amie, il est retrouvé vivant cinq ans plus tard sur une
île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux
et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats.
Critique :
La curiosité de la saison 2012-2013 pour les fans de comics est le lancement de la série consacrée à Green Arrow (L'Archer Vert), que l’on avait déjà rencontré dans "Smallville", et qui était interprété par Justin Hartley. Ici, Oliver Queen est le héros de sa propre série, "Arrow", le "Green" ayant disparu. Un show qui raconte les aventures de ce play-boy milliardaire qui va secrètement devenir l’ange gardien de sa ville, Starling City (là encore, le nom de la ville, qui est originairement Star City, a été modifié).
Critique :
La curiosité de la saison 2012-2013 pour les fans de comics est le lancement de la série consacrée à Green Arrow (L'Archer Vert), que l’on avait déjà rencontré dans "Smallville", et qui était interprété par Justin Hartley. Ici, Oliver Queen est le héros de sa propre série, "Arrow", le "Green" ayant disparu. Un show qui raconte les aventures de ce play-boy milliardaire qui va secrètement devenir l’ange gardien de sa ville, Starling City (là encore, le nom de la ville, qui est originairement Star City, a été modifié).
Plus d'un an après la fin de "Smallville", série phare de la chaîne qui aura duré 10 ans, la CW
lance donc une nouvelle série sur les premiers pas d'un super-héros DC
Comics Green Arrow. Basée sur le personnage d'Oliver Queen, plus connu
sous le pseudonyme de Green Arrow, la série veut réinventer le
personnage pour l'adapter à son audience, en proposant une vision
qui mélange "Batman Begins" et "Gossip Girl".
La première chose que l'on pourrait redouter, c'est d'obtenir un "Smallville" bis. Beaucoup
se sont d'ailleurs demandé pourquoi Justin Hartley, interprète de
Green Arrow dans la série sus-citée, ne reprenait pas le rôle
d'Oliver Queen. Et ce malgré l'annonce directe que la série ne
faisait pas partie de la même continuité. Au visionnage, on se rend
compte bien vite "qu'Arrow" souhaite se démarquer de sa cousine.
Certes, quelques décors comme le manoir des Queen sonnent très
Smallvilliens, mais on pourrait en dire autant de beaucoup de séries
de la chaîne. C'est le ton et la violence de la série qui ne
trompent pas (en plus du fait que les acteurs, des habitués des
séries, savent plutôt bien jouer).
La série est très ambitieuse sur le plan visuel. La
réalisation est de qualité, la photographie est sombre, bref la CW a mis
le paquet pour offrir à "Arrow" un aspect soigné qui
séduit dès les premières images. Bénéficiant de la réalisation de David
Nutter ("Game of Thrones"), "Arrow"
reste joli à voir.

Car sans trop vous en dire, Oliver Queen revient en homme changé (même s'il est toujours beau gosse avec des gros abdos) de l'île sur laquelle il a été perdu pendant cinq ans, avec une mission et en se donnant les moyens de la réaliser. Rédemption d'un côté, même s'il doit sauver la face, mais surtout justice intransigeante de l'autre, le Oliver Queen de Stephen Amell cherche à rappeler assez vite le Bruce Wayne de Christian Bale (même s'il ne lui arrive pas à la cheville, c'est une belle tentative !) bien décider à nettoyer sa ville par tous les moyens. Mais sa mission cache autre chose, une mission confiée par un proche perdu sur l'île, et qui devrait amener quelques secrets à être révélés au cours de la saison.
Concernant les personnages, c’est le point sur lequel je suis le plus mitigée. Si
Stephen Amell s’en tire
étonnamment bien dans tous les domaines, le reste du casting est fade à certains moments,
n’étant pas aidé par un script qui ne propose rien d’original. La petite sœur d’Oliver agace avec ses histoires de drogue ; Dinah Lance,
incarnée par une Katie Cassidy vraiment pas à la hauteur, semble
destinée à devenir un love-interest de piètre intérêt pour notre
héros… Mais tout n’est pas noir, le personnage de Tommy Merlyn (Colin
Donnell) s’impose vite comme l’élément comique incontournable du show,
et ses répliques à propos de la fin de "Lost", de "Twilight"
et d’Obama, sont savoureuses. Sa présence est la bienvenue dans cet
univers bien sombre, mais reste à savoir s’il bénéficiera d’un
traitement plus poussé à l’avenir.

Au-delà
des imperfections et des insuffisances de la série, c'est au niveau de
l'ambiance que la série connaît sa meilleure réussite ! Bien loin d'une
affiliation classique aux univers des héros de comics (caractérisé
généralement par un traitement
bien particulier du rythme dans l’enchaînement des scènes et de
l’aspect physique de ses personnages), "Arrow" penche très clairement
pour une approche aussi terre-à-terre que possible.
L’équipe derrière la série ne le cache pas, elle veut avant tout une adaptation
qui évoluera dans un monde crédible, émotionnellement et
physiquement, même s’ils n’excluent pas la possibilité d’y inclure
des ennemis importés des comics. De prime abord, on pourrait certes voir dans cette approche "nolanienne" une
simple envie de surfer sur la vague, on se rend cependant vite compte que c’est celle qui
conviendra le mieux à la série. Avec un
budget tout de même assez limité, l’exploration psychologique d’un
vigilante, si bien gérée, pourrait être une force de la série.
Ainsi qui dit univers sombre, dit aussi héros sombre, et c’est là "qu’Arrow"
remporte son pari. Les scènes d’action sont réussies, courtes certes,
et mal montées, mais elles ont le mérite de nous présenter la façon dont L'archer se bat, et avec quel sang-froid il tue ses
adversaires. Cela promet des affrontements redoutables en perspective
avec des ennemis plus dangereux. Oliver est non seulement revenu de
l’île avec un bel arc et des cicatrices partout, mais ce qui domine chez
lui est sa soif de vengeance liée à la disparition de son père. C’est
cette partie-là qui est la plus alléchante et qui donne envie de revenir
la semaine prochaine.

Du côté des audiences, le héros DC n’a pas raté ses débuts. Avec plus
de 4 millions de téléspectateurs, le pilote signe le meilleur démarrage
d’un show de la CW depuis le lancement de "The Vampire Diaries" en 2009 ! Si la série est difficilement comparable au comics book dont
elle est issue (pour le pire ou le meilleur d'ailleurs), on peut être
heureux de remarquer de suite qu'elle n'est pas non plus comparable à "Smallville". Elle nous montre des débuts prometteurs, autant de défauts à
corriger que de qualités à exploiter, mais a le mérite de nous donner
envie de voir la suite !!!
BBC America - Copper : Une série rafraîchissante, cependant desservie par une réalisation médiocre !!!
Note : 3 / 5
Synopsis :
Dans le New York du 19ème siècle, on suit les aventures d'un jeune flic irlandais cherchant à découvrir la vérité sur la disparition de son épouse et la mort de sa fille. Son amitié avec deux compatriotes de la Guerre Civile, le fils d'un riche industriel et un médecin afro-américain, l'amène à côtoyer aussi bien la très chic 5ème Avenue que le Harlem populaire. De leurs années de combats, les trois amis partagent un terrible secret qui lie leurs vies à jamais.
Critique :
Pour son premier drama original, BBC America a décidé d’exploiter un domaine dans lequel les Anglais excellent, soit le period drama, tout en l’américanisant. C’est ainsi que l’on se retrouve à New York en 1864. On ne peut pas dire que ce soit une ère particulièrement exploitée, "Gangs of New York" de Martin Scorsese (qui s’arrête en 1862) étant clairement ce qui est le plus ancré dans la culture populaire aujourd’hui sur la question.
Dans la série, on suit Kevin Corcoran, un immigré irlandais, flic dans la Grosse Pomme du lendemain de la guerre de Sécession, en 1864. Un héros aux manières brutales, à vif depuis la mort de sa fille et la disparition mystérieuse de sa femme, prêt à tout pour rendre justice et débarrasser la ville de ses criminels, mais freiné par une hiérarchie corrompue. Ses meilleurs alliés, son équipe de flics quasi cow-boys, une prostituée dont il a fait sa confidente, et bientôt la femme d’un des hommes les plus riches de la ville.
Dans le New York du 19ème siècle, on suit les aventures d'un jeune flic irlandais cherchant à découvrir la vérité sur la disparition de son épouse et la mort de sa fille. Son amitié avec deux compatriotes de la Guerre Civile, le fils d'un riche industriel et un médecin afro-américain, l'amène à côtoyer aussi bien la très chic 5ème Avenue que le Harlem populaire. De leurs années de combats, les trois amis partagent un terrible secret qui lie leurs vies à jamais.
Critique :
Pour son premier drama original, BBC America a décidé d’exploiter un domaine dans lequel les Anglais excellent, soit le period drama, tout en l’américanisant. C’est ainsi que l’on se retrouve à New York en 1864. On ne peut pas dire que ce soit une ère particulièrement exploitée, "Gangs of New York" de Martin Scorsese (qui s’arrête en 1862) étant clairement ce qui est le plus ancré dans la culture populaire aujourd’hui sur la question.
Dans la série, on suit Kevin Corcoran, un immigré irlandais, flic dans la Grosse Pomme du lendemain de la guerre de Sécession, en 1864. Un héros aux manières brutales, à vif depuis la mort de sa fille et la disparition mystérieuse de sa femme, prêt à tout pour rendre justice et débarrasser la ville de ses criminels, mais freiné par une hiérarchie corrompue. Ses meilleurs alliés, son équipe de flics quasi cow-boys, une prostituée dont il a fait sa confidente, et bientôt la femme d’un des hommes les plus riches de la ville.
Créée par Tom Fontana et Will Rokos ("Southland"), "Copper" se concentre donc sur Kevin Corcoran, interprété par Tom Weston-Jones. Passionné d’histoire, Tom Fontana ("Oz", "Borgia"), s’est fait un nom grâce à l’excellent polar "Homicide", dans les années 1990. Première série originale de BBC America, la branche américaine de la télévision publique britannique, "Copper"
lui offre l’occasion de mêler ses deux passions.
On retrouve une ville crasseuse, boueuse, violente (on est aussi dans le même quartier que dans le film de Scorsese, les Five Points) où la justice est expéditive et où la différence entre flics et truands se fait parfois par le seul port d’un badge. Si la réalité de l’Amérique de l’époque (conflits entre immigrants, difficile intégration des Noirs à peine affranchis, corruption, etc.) est bien présente, la patte de Fontana qui n'est pas du genre à mépriser la réalité historique, "Copper" est avant tout un polar, et un drame autour de la vie privée de son héros.
On retrouve une ville crasseuse, boueuse, violente (on est aussi dans le même quartier que dans le film de Scorsese, les Five Points) où la justice est expéditive et où la différence entre flics et truands se fait parfois par le seul port d’un badge. Si la réalité de l’Amérique de l’époque (conflits entre immigrants, difficile intégration des Noirs à peine affranchis, corruption, etc.) est bien présente, la patte de Fontana qui n'est pas du genre à mépriser la réalité historique, "Copper" est avant tout un polar, et un drame autour de la vie privée de son héros.
Dans son pilote, "Copper" part sur des bases très classiques pour une série policière. Si elle semble d'abord correspondre à un procedural
traditionnel, le deuxième épisode apporte une continuité plus "
feuilletonnante", prouvant que la série entend construire des storylines
dans la durée. En dépit d'une exécution très prévisible, l'atout
principal de la série réside avant tout dans la
valeur ajoutée que constitue son cadre.
Elle s'efforce donc de capturer une ambiance new yorkaise marquée par la
violence, tout particulièrement au sein du quartier pauvre dans lequel
évolue notre héros où prospèrent crime et prostitution. Les incursions
dans les coins plus riches, notamment cette maison close vers laquelle
nous conduit la première enquête, montrent aussi que derrière des
apparences plus policées, les excès et les dérives se rencontrent tout
autant dès que l'on entrouvre les portes closes.
Le choix d'évoquer
d'emblée la prostitution et le meurtre d'enfant témoigne des intentions
de "Copper" de nous glisser dans ce XIXe siècle.
Mais la série peine à happer le téléspectateur dans ce tourbillon qui
reste un arrière-plan distant, avec du potentiel, mais bien loin de la
force qu'avait pu avoir l'installation du cadre dans "Deadwood" par exemple (pour rester dans une même époque).
L’enquête centrale de ce début de série s’articule donc autour du viol et du
meurtre d’une fillette dont la sœur jumelle est prostituée. Corcoran,
avec l’aide de son équipe et d’un médecin légiste précurseur, une sorte
d’expert du XIXe siècle, va remonter la piste du tueur, qu’il localise
rapidement dans les hautes sphères de la ville, parmi les clients d’une
luxueuse maison close. Menée brutalement, avec tabassages et menaces en
lieu et place des interrogatoires, l’intrigue est solide, et permet
d’installer l’univers de la série, sombre et crasseux.
Toutefois, ceci étant dit, il est difficile de ranger "Copper" dans une case. Ce n'est pas
vraiment une série policière avec une enquête par épisode mais ce n'est
pas non plus une série dramatique à proprement parler et peut-être
qu'elle souffre d'être d'un genre bâtard. Le premier épisode est assez
rude, et j'aurais aimé que la série garde l'esprit de ce début plutôt
marquant, même si la violence est latente tout au long de la série. Les
épisodes sont inégaux qualitativement parlant. Après un début explosif,
l'histoire se traine un peu avant de devenir plus passionnante grâce à un
complot visant New York. Cependant, la série est assez plaisante à
regarder grâce aux personnages charismatiques qui la peuplent tels Kevin
"Corky" Corkoran et le major Robert Morehouse.

Casting de qualité, narration efficace, ressorts dramatiques déjà vus (le héros maudit veut venger sa famille) mais convenablement exploités, "Copper" profite du savoir-faire de Fontana et de son producteur exécutif Barry Levinson, Oscar du meilleur réalisateur pour "Rain Man" en 1989. C’est pourtant du côté de la mise en scène que la série pèche le plus.
Au mieux banale, au pire hésitante, elle fait le choix d’un
"réalisme" sans style, pas forcément judicieux et desservi par une
photo médiocre. La conséquence, sans doute, d’un budget limité, tout
entier dépensé dans des décors et des costumes, eux convaincants.
Au final, sur la forme, "Copper"
fait un travail honnête de reconstitution du New York des années 1860.
Abusant parfois un peu d'une image très sombre, mais
qui correspond bien à l'ambiance recherchée, la série sait poser ses
décors. Pour provoquer l'immersion, plus que son visuel, c'est sa
bande-son fournie qui est mise à contribution : elle est riche en
musiques irlandaises qui donnent un certain rythme au récit. Le
générique est soigné et bien représentatif de la tonalité d'ensemble.

Fort
heureusement, "Copper" semble avoir une histoire à raconter qui
puisse emporter une certaine adhésion et, malgré ses imperfections esthétiques et scénaristiques et
les quelques lourdeurs, pardonnables ma foi, de cette première saison, elle reste assez plaisante à regarder.
La série originale de BBC America a
connu un succès immédiat aux États-Unis, avec 1,1 million de téléspectateurs, du
jamais sur la chaîne pour une nouvelle série, elle a été renouvelée. C’est désormais chose faite, "Copper" reviendra sur les écrans en 2013 pour une deuxième saison. "Copper" ne sera certes pas la série de l'année, mais elle saura se montrer divertissante !!!
Starz - Da Vinci's Demons : La jeunesse de Leonardo Da Vinci, entre mystère, mysticisme et réalité !!!
Synopsis :
L'histoire secrète, et revisitée, de la jeunesse trépidante du plus
grand génie de tous les temps, à l'époque de la Renaissance, à Florence.
Brillant et passionné, à 25 ans, de Vinci est un épéiste, un artiste,
un inventeur, un amant, un rêveur et un idéaliste. Cet esprit libre à
l'intelligence et au talent quasi surhumains, éprouve des difficultés à
vivre avec sa propre réalité et notion du temps. Il ne commence pas qu'à
percevoir le futur, mais à le créer.
Attente :
La chaîne Starz a dévoilé une bande-annonce pour sa nouvelle série "Da Vinci’s Demons", qui sera diffusée au printemps 2013 aux États-Unis. La chaine câblée américaine passe un cap. Après "Spartacus", "Boss" et "Magic City", elle s'offre, pour sa prochaine série, les services de David S.Goyer, le co-scénariste
de la trilogie "Batman" de Christopher Nolan, de "Man Of Steel", le prochain Superman, ou le créateur de la série "Flashforward".
L’intrigue repose sur Leonardo Da Vinci (Tom Riley), qui
évolue dans un monde où les pensées et la foi sont contrôlées. Il devra
se battre pour libérer les connaissances et pour cela défier l’autorité
pour changer à jamais le destin de l’humanité.
Imaginée donc par Goyer, elle met en scène un Léonard de Vinci à l'âge de 25 ans, génie très convoité pour sa capacité à non seulement imaginer le futur, mais aussi le créer à force d'inventions. Le scénariste promet "des histoires secrètes, de la folie et du profane". Autrement dit, "Da Vinci's Demons" aura tout pour attirer le public.
Imaginée donc par Goyer, elle met en scène un Léonard de Vinci à l'âge de 25 ans, génie très convoité pour sa capacité à non seulement imaginer le futur, mais aussi le créer à force d'inventions. Le scénariste promet "des histoires secrètes, de la folie et du profane". Autrement dit, "Da Vinci's Demons" aura tout pour attirer le public.
S'inscrivant dans les pas des "Borgia" ou des "Tudor" de Showtime ou de "Game Of Thrones" sur HBO,
le show ajoute donc une légende mystique et ensorcelée du
personnage. Vous comprendrez
donc que l'idée est bien sûr d'avoir une nouvelle
série historique à succès.
Pour interpréter le jeune Leonard de Vinci, c'est l'acteur britannique Tom Riley qui a été choisi, déjà rodé aux séries britanniques. Il sera accompagné à l'écran de l'actrice Laura Haddock, également anglaise, sera Lucrezia Donatti, la maîtresse de Lorenzo Medici et amoureuse de Vinci.
Pour
la petite histoire, la chaîne Starz, persuadée du succès de cette
série, n'a même pas demandé de pilote avant de commander les huit
premiers épisodes de la série. La
série devrait être diffusée en avril 2013 sur Starz. Pour l'heure,
aucune chaîne française n'a acheté les droits de diffusion de "Da Vinci's Demons". Espérons que "Da Vinci's Demons" sera à la hauteur de ses concurrentes et qu'elle remplira toutes ses promesses !!!
Lost Girl : Une série partagée entre ombre et lumière !!!
Note : 3.25 / 5 (pour la saison 1)
3.5 / 5 (pour la saison 2)
Synopsis :
Depuis trop longtemps, Bo est un succube qui s'ignore, aspirant
l'énergie sexuelle de ses proies pour restaurer ses propres forces. Arrivée à l’âge adulte, Bo découvre qu’elle est sa vraie nature et
qu’elle fait partie d’un monde composé de créatures mythiques dont elle
ignorait totalement l’existence et qui est divisé en deux camps rivaux, l'Ombre et la Lumière. Cependant la jeune femme préfère garder son
indépendance, refusant de se plier aux règles de ce nouveau monde.
Alors qu'elle apprend encore à maîtriser ses
instincts meurtriers, Bo peut compter sur son amie Kenzie pour l'aider à
s'adapter au mode de vie des humains. Ensemble, elles tentent de voler
au secours de la veuve et de l'orphelin. Bo ne perd pas pour autant de
vue son objectif : découvrir le secret de ses origines.
Critique :
"Lost Girl" est une série canadienne de la chaine Showcase qui nous entraîne donc dans un univers fantastique, celui des "Fae", qui regroupe ceux qui ne sont pas humains dans une société avec ses propres règles. On suit Bo, un succube (Fae féminine se nourrissant de l'énergie sexuelle de sa victime, volontaire ou non !) qui va préférer jouer l’indépendante alors que l’on attend d’elle qu’elle fasse allégeance à l’un des deux camps. C’est avec ce concept que le show va jouer pour justifier le rôle de Bo dans les histoires, car elle est la seule à ne pas choisir son camp, ce qui lui offre une place de choix.
Critique :
"Lost Girl" est une série canadienne de la chaine Showcase qui nous entraîne donc dans un univers fantastique, celui des "Fae", qui regroupe ceux qui ne sont pas humains dans une société avec ses propres règles. On suit Bo, un succube (Fae féminine se nourrissant de l'énergie sexuelle de sa victime, volontaire ou non !) qui va préférer jouer l’indépendante alors que l’on attend d’elle qu’elle fasse allégeance à l’un des deux camps. C’est avec ce concept que le show va jouer pour justifier le rôle de Bo dans les histoires, car elle est la seule à ne pas choisir son camp, ce qui lui offre une place de choix.

Il faut donc savoir dans quoi on se lance pour réussir à digérer certains épisodes ! La série reprend donc tout un environnement déjà développé avec succès dans moultes séries et romans, n'apportant qu'un nombre mineur de variations à un thème assez classique. Une héroïne forte et indépendante, aux pouvoirs extraordinaires, qui mène, avec sa sidekick gothique, des enquêtes surnaturelles.
Idem pour la romance difficile avec un héros ténébreux, et si l'on y ajoute une bonne dose de tension sexuelle (Bo est un succube se nourrissant du désir d'autrui), l'on devine aussitôt l'influence que des séries comme "True Blood", ou des personnages littéraires comme Anita Blake ou Merry Gentry, ont pu avoir lors de la création de "Lost Girl".
Heureusement, la série se démarque par la nature réelle de ses protagonistes. Au grand bonheur des spectateurs las de la tendance actuelle des productions du genre, ici, pas de vampires ! À leur place, donc, des Faes de toutes formes et tailles, divisés en deux camps, la Cour de Lumière et la Cour des Ténèbres, et aux lois très strictes. Des lois que Bo découvre au cours des treize épisodes de cette saison, tandis qu'elle tente de s'intégrer dans une société codifiée qui n'accepte guère l'indépendance.
Et c'est cet univers particulier qui fait la véritable originalité de la série. Les scénaristes s'amusent réellement, confrontant leurs héroïnes à des adversaires et interlocuteurs hauts en couleurs : Trick le nain tenancier de pub (Richard Howland), Dyson le Lycanthrope, un feu follet, une furie, une Fae-araignée, une banshee, une sirène, bref, des protagonistes véritablement pittoresques.

Pour compenser, la série va préférer lancer Bo dans une quête
personnelle, celle de sa véritable identité puisqu’en découvrant sa
nature, elle apprend que ses parents étaient eux-mêmes des Faes. Mais là
encore, les développements sont légers, ne se concrétisant qu’en fin de
saison. Entre temps, Bo va jouer à la détective et enquêter
sur les choses qui sortent de l’ordinaire et qui finissent toujours par
l’entrainer dans le milieu des Faes où elle devra composer avec des
règles qui ne lui facilitent pas la tâche.
Côté personnage, de nombreux rôles secondaires viennent étoffer la série. Aidée par Kenzie, devenue une véritable amie, par le fae Dyson et son collègue Hale (une sirène), elle est aussi épaulée par Lauren, une doctoresse humaine à la solde des faes de la Lumière, chargée d'étudier les différentes espèces et de les soigner le cas échéant.
Apparaît ici un autre fil conducteur de la série et pas un des moindres, la relation amoureuse entre Bo, Dyson et Lauren. En effet, Bo est bisexuelle. Elle n'a aucun tabou et surtout, elle a dû refouler ses émotions durant toute sa vie. Lassée de retrouver ses amants ou ses maîtresses mortes à son réveil, elle vivait juste pour se nourrir de l'énergie nécessaire, mettant de côté toute possibilité de relation amoureuse. Mais sa première rencontre avec Dyson va lui révéler qu'il possède assez d'énergie pour pouvoir la "soigner" sans que cela le tue. Cela se traduisant par des ébats sexuels torrides qui laisse le loup-garou affaibli mais vivant.
Comme dans de nombreuses séries, tous ces personnages se retrouvent souvent dans un lieu commun. La taverne "Le Dal Riada" (en référence à un ancien royaume situé sur la côte nord-est de l'Irlande et la côte ouest de l'Écosse) est tenue par Trick, un petit homme. La taverne est uniquement réservée aux faes. Seuls les humains sous la protection d'un fae (Kenzie et Lauren) peuvent entrer. Trick est plein de ressources. Son arrière-boutique et sa cave sont de véritables musées renfermant grands nombres d'objets fabuleux (tel le Gleipnir, une chaîne forgée par des nains et ayant retenu le loup Fenrir dans la mythologie nordique), et de grimoires qui trouvent à un moment ou un autre leur utilité auprès de Bo.
Côté personnage, de nombreux rôles secondaires viennent étoffer la série. Aidée par Kenzie, devenue une véritable amie, par le fae Dyson et son collègue Hale (une sirène), elle est aussi épaulée par Lauren, une doctoresse humaine à la solde des faes de la Lumière, chargée d'étudier les différentes espèces et de les soigner le cas échéant.
Apparaît ici un autre fil conducteur de la série et pas un des moindres, la relation amoureuse entre Bo, Dyson et Lauren. En effet, Bo est bisexuelle. Elle n'a aucun tabou et surtout, elle a dû refouler ses émotions durant toute sa vie. Lassée de retrouver ses amants ou ses maîtresses mortes à son réveil, elle vivait juste pour se nourrir de l'énergie nécessaire, mettant de côté toute possibilité de relation amoureuse. Mais sa première rencontre avec Dyson va lui révéler qu'il possède assez d'énergie pour pouvoir la "soigner" sans que cela le tue. Cela se traduisant par des ébats sexuels torrides qui laisse le loup-garou affaibli mais vivant.
Comme dans de nombreuses séries, tous ces personnages se retrouvent souvent dans un lieu commun. La taverne "Le Dal Riada" (en référence à un ancien royaume situé sur la côte nord-est de l'Irlande et la côte ouest de l'Écosse) est tenue par Trick, un petit homme. La taverne est uniquement réservée aux faes. Seuls les humains sous la protection d'un fae (Kenzie et Lauren) peuvent entrer. Trick est plein de ressources. Son arrière-boutique et sa cave sont de véritables musées renfermant grands nombres d'objets fabuleux (tel le Gleipnir, une chaîne forgée par des nains et ayant retenu le loup Fenrir dans la mythologie nordique), et de grimoires qui trouvent à un moment ou un autre leur utilité auprès de Bo.
![]() |
Ksenia Solo |
Le nain, dont on devine que son âge se compte en siècle, est aussi
le gardien de bien des secrets et de la mémoire des faes. Il en sait
sûrement beaucoup plus qu'il ne le dit sur Bo, mais tel un
sage, ne lui fait pas immédiatement confiance. Il fera souvent
preuve de grand courage et une affection quelque peu paternelle se
nouera entre lui et la jeune Kenzie.
La
série ne manque pas non plus d'humour. C'est surtout Kenzie qui en est
le vecteur. A la fois par son look et par ses répliques qui feront date.
Et la complicité qu'elle développe avec Bo est
aussi une source intarissable de private joke. D'ailleurs, c'est justement Kenzie, interprétée par la divine Ksenia Solo, qui, à mon sens est la véritable révélation de la série. Sa véritable originalité, rare étant les séries où un personnage secondaire se révèle plus intéressant que celui qui devrait être sur le devant de la scène !
Niveau action, les scènes d'action ont la particularité de ne jamais se ressembler. A l'opposé des combats athlétiques menés par de nombreuses héroïnes dans ce genre de série,
ici, ils sont en rapport avec les différentes créatures rencontrées,
qui mettront ou pas à mal Bo, selon leur puissance. Les moyens permettant leur anéantissement variant donc selon l'espèce rencontrée. De plus Bo est
rarement seule. Kenzie, malgré ses faiblesses humaines, risquent souvent
sa vie pour Bo souvent plus d'ailleurs que Dyson. Ce dernier
servant après coup de "pansement" à Bo.
Dans l’ensemble, "Lost Girl" ne fait grand-chose de plus
que ce qu’elle promet, même si parfois elle parvient à décevoir
par un manque d’ambition dans le développement de son univers. Un
travers qui se voit corriger durant la seconde saison. "Lost Girl" conviendra
sûrement aux spectateurs de série de genre cherchant avant tout un
divertissement très léger, mais pas dénué de charmes.
A défaut d'originalité, "Lost Girl"
possède toutefois un capital sympathie non négligeable, qui rend la
vision de ses épisodes assez agréable. La distribution tout d'abord, est
plutôt convaincante : les deux héroïnes parviennent sans difficulté à
rendre leur nouvelle amitié crédible, et l'alchimie entre Bo et
ses conquêtes est indéniable, tout comme l'est son attirance pour Dyson.
Par ailleurs, la série fait preuve d'un sens de l'humour et du
politiquement incorrect assez rafraîchissant, comme le prouvent bon
nombre d'échanges entre Bo et Kenzie.

Record d'audience pour le câble canadien lors de sa diffusion, "Lost Girl" a été renouvelée pour une troisième saison (dont le premier épisode a été diffusé le 06 janvier 2013 au Canada), alors que la série commence précisément à trouver ses marques et à devenir qualitativement plus consistante. Un signe on-ne-peut-plus positif pour un programme sympathique qui, s'il ne révolutionnera pas le genre, ni ne connaîtra jamais le même succès qu'un "True Blood", finira peut-être par creuser son trou dans le paysage audiovisuel mondial !!!
Starz - Magic City : Une vicieuse Miami dans la fin des années 50 !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Miami Beach, 1959. Ike Evans est le propriétaire du somptueux Miramar
Playa Hotel en une période troublée. La Havane, vient de tomber aux mains
de Fidel Castro, et n’est plus le paradis des joueurs.
Ces derniers se tournent vers un nouvel eldorado : Miami, où se croisent aussi bien des mafieux que des hommes politiques ou des vedettes. C’est dans ce contexte qu'Ike Evans se retrouve mêlé à des histoires louches pour faire survivre son palace.
Ces derniers se tournent vers un nouvel eldorado : Miami, où se croisent aussi bien des mafieux que des hommes politiques ou des vedettes. C’est dans ce contexte qu'Ike Evans se retrouve mêlé à des histoires louches pour faire survivre son palace.
Critique :
Au départ considéré comme un sous-genre, l'art de la série télévisée a aujourd'hui gagné ses lettres de noblesse. Le nombre de production de grande qualité s'accroît d'année en année, au point d'abolir les frontières qui existaient entre cinéma et télévision.
Dans cette optique, l'Amérique n'en finit pas de revisiter sa jeune histoire. Après
la pègre des "Soprano", la prohibition de "Boardwalk Empire" ou l'essor
de la société de consommation avec "Mad Men", c'est au tour de Miami
Beach et ses dérives de faire l'objet d'une série. Toujours dans la même veine enfumée et masculine, on aborde ici
le monde des hôtels de luxe de Miami et leurs connections mafieuses à la
fin des années 50.
Pour une fois ce n’est pas HBO, ni AMC,
qui est à l’origine de ce projet aux ambitions cinématographique. Une
superbe image léchée aux teints jaune orangés très "la havane", et une
thématique clairement inspirée du "Casino" de Scorsese. Après la ratée "The Playboy Club" et la timide "Pan Am", c'est une chaîne du câble qui tente sa chance, Starz (dont la dernière production en date, "Boss", est une merveille), avec "Magic City".
Une fois de plus, la chaine Starz s’essaie à un autre style. Avec "Magic City", créée par Mitch Glazer, on plonge dans une ambiance proche du film Noir sous le soleil de la Floride en 1959. L’histoire tourne autour de la famille Evans qui est aux commandes du Miramar Playa, l’hôtel de luxe par définition à Miami.
Starz se lance encore une fois dans un chantier intéressant, une autre série de qualité. Après s'être aguerri du cinéma de Gus Van Sant (qui avait réalisé le pilote de "Boss", s'agissant de l'histoire du Maire de Chicago atteint de dégénérescence mentale et tentant de cacher son état à son entourage), cette fois "Magic City" s'inspire étonnement bien du cinéma de Brian de Palma avec un petit côté David Lynch, comme cerise sur le gâteau.
Une fois de plus, la chaine Starz s’essaie à un autre style. Avec "Magic City", créée par Mitch Glazer, on plonge dans une ambiance proche du film Noir sous le soleil de la Floride en 1959. L’histoire tourne autour de la famille Evans qui est aux commandes du Miramar Playa, l’hôtel de luxe par définition à Miami.
Starz se lance encore une fois dans un chantier intéressant, une autre série de qualité. Après s'être aguerri du cinéma de Gus Van Sant (qui avait réalisé le pilote de "Boss", s'agissant de l'histoire du Maire de Chicago atteint de dégénérescence mentale et tentant de cacher son état à son entourage), cette fois "Magic City" s'inspire étonnement bien du cinéma de Brian de Palma avec un petit côté David Lynch, comme cerise sur le gâteau.

Campé par Jeffrey Dean Morgan (le Comédien de "Watchmen", Denny Duquette dans "Grey's Anatomy" ou encore John Winchester dans "Supernatural"), le personnage d'Isaac "Ike" Evans est le pivot central de l'histoire qui se déroule entre des bars aux allures Art Déco et des piscines d'hôtels luxueux. Son personnage en jette tout de suite. L'acteur s'amuse avec nous et la caméra et on ne peut que l'en remercier. Du personnage de Ike se dégage une certaine candeur mais aussi une aisance assez distinguée, franchement inspiré de la classe de Don Draper dans "Mad Men" (le look, les Rayban, mais loin d'en être une pâle copie, juste un faux air). Surtout que Ike se détourne rapidement de cette image que l'on peut avoir de lui pour être bien plus sympa en père de famille d'Olga Kurylenko (James Bond girl dans Quantum of Solace pour les incultes).
Comme dans "Casino", le récit laisse une large part à la vie privée d'Ike. La différence de taille est qu'Ike, même si c’est un homme qu’on ne voudrait pas se mettre à dos, est bien moins antipathique que Sam Rothstein (Robert De Niro). Père de famille veuf et remarié, Ike à une conscience et applique ces méthodes douteuses plutôt à contre cœur mais n’a pas le choix s’il veut survivre. Ce personnage attachant et charismatique est interprété parfaitement par le colosse Jeffrey Dean Morgan. Cigare ou clope vissé au bec, il porte à lui seul la série du haut de ses 1m88. Pas d’autre mot il a juste la classe.

Même si l'histoire n'est donc pas encore tout à fait construite, on est tout de suis plongé dans un univers
bien particulier qui respire bon la Havane, sa chaleur et
surtout cette fumée de cigare. L'esthétique et l'ambiance de la série procurent un sublime plaisir, dévoilant l'atmosphère brûlante de Miami, ses plages, son marbre, ses décapotables et sa musique latine mâtinée de jazz.
Petit bémol, esthétiquement irréprochable, "Magic City" est par moment bien plus soignée visuellement que scénaristiquement, ce qui éclipse occasionnellement la redondance de certaines situations, mais ce n’est au final pas suffisant pour camoufler certaines hésitations qui ralentissent le décollage de l’histoire.
Petit bémol, esthétiquement irréprochable, "Magic City" est par moment bien plus soignée visuellement que scénaristiquement, ce qui éclipse occasionnellement la redondance de certaines situations, mais ce n’est au final pas suffisant pour camoufler certaines hésitations qui ralentissent le décollage de l’histoire.

Finalement, la série, outre ses qualités esthétiques et sa patience (les personnages sont intelligemment amenés, le décor posé sans empressement) vaut surtout pour la personnalité de Ike, veuf tourmenté par son passé et ses crimes récents et à venir, mais trop ambitieux ou trop lâche pour faire machine arrière. Tour à tour bonhomme, anxieux et menaçant, Jeffrey Dean Morgan enfile le costard (blanc, à la mode floridienne) avec un certain charme.
En bref, un bel hommage au cinéma de De Palma et de Scorsese. Belle esthétique mais aussi bon casting et une intrigue de base pour le moment intéressante. Une belle réussite qui prouve un potentiel qui ne demande qu’à être exploité dans des intrigues plus étoffées dans le futur de la série.
Au final, cette première saison fonctionne donc convenablement grâce à un
agencement chanceux qui a permis à l’ensemble de prendre forme
tranquillement. C’est indéniablement perfectible, mais même quand le
scénario est un peu trop plat ou cliché, "Magic City" se
révèle être un divertissement plaisant et suffisamment dépaysant pour ne
pas être dénué d’intérêt. La qualité allant en s’améliorant d’un bout à
l’autre, la seconde saison s’annonce en tout cas des plus prometteuses !!!
Kaamelott Résistance : Enfin des informations précises !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Pour rappel, la saison 6 se termine sur la prise de pouvoir de Lancelot qui organise
une énorme chasse à l’homme où il traque tous les chevaliers du royaume
de Logres et brûle la table ronde. Pendant ce temps Arthur est retourné à
Rome.
Dans Kaamelott Résistance, Lancelot gouverne en tyran et a instauré
des règles strictes. Désormais, il y a un couvre-feu et il est interdit
de se regrouper à plus de sept sous peine d’être emprisonné pour
conspiration. Sept, parce qu’ils étaient huit autour de la table
ronde.
Autour de Lancelot se forme trois groupes : les
collaborateurs, les résistants et bien évidemment, ceux qui n’ont
toujours rien compris. On pourrait également rajouter le groupe de ceux
qui s’en foutent.
Parmi les collaborateurs, on retrouve bien
évidemment le roi Loth qui fait maintenant partit du gouvernement de
Lancelot. Pas d’autres informations sur d’autres collaborateurs pour le
moment.
En face, parmi les résistants, on retrouve
le clan des semi-croustillants composé de Perceval et Karadoc qui ont
décidé d’orchestrer toutes leurs actions depuis le monde souterrain.
Yvain et Gauvain décide, eux aussi, de résister enfin, quand
ils auront tous compris de ce qu’il se passe. La Carmélide s’est vu être
démilitarisé et Léodagan et Séli sont donc assignés à domicile. Ne
pouvant supporter un tel affront, ils sont prêts à tout pour passer à
l’action. On retrouve également Bohort et le duc d’Aquitaine parmi les
résistants et sont même soupçonnés d’héberger Arthur chez eux.
Vous l’aurez compris, Arthur est donc
activement recherché par Lancelot ainsi que Vénec qui est soupçonné
d’avoir aidé Arthur à s’échapper. Du côté de Guenièvre, elle est coincée avec ses parents et reçoit une lettre de Lancelot tous les deux jours.
Attente :
Lors du "Comic Con" (festival français multiculturel sur l’imaginaire qui existe depuis 2007) de cet été, Monsieur Alexandre Astier a révélé ses projets pour "Kamelott Résistance" au cours de diverses interviews ! Il y détaille le projet "Kamelott Résistance", ce qu'il veut en faire, les pistes pour le faire, mais il revient aussi sur ce qu'a été "Kaamelott" jusqu'ici, et en particulier ses références. Pour la première fois, quelqu'un lui demande une date de sortie de la suite tant attendue.
Ainsi, "Kaamelott Résistance" est prévu tout d'abord sous la forme d’un recueil d’une douzaine de nouvelles, possiblement agrémenté d’illustrations et de parties récitées par les acteurs de la série sous une forme numérique. L'auteur réaffirme ensuite son intérêt pour un ou deux épisodes spéciaux pour une durée totale d'environ 90 minutes, mais admet qu'un format quotidien plus répétitif serait possible au vu de l'histoire.
Lors du "Comic Con" (festival français multiculturel sur l’imaginaire qui existe depuis 2007) de cet été, Monsieur Alexandre Astier a révélé ses projets pour "Kamelott Résistance" au cours de diverses interviews ! Il y détaille le projet "Kamelott Résistance", ce qu'il veut en faire, les pistes pour le faire, mais il revient aussi sur ce qu'a été "Kaamelott" jusqu'ici, et en particulier ses références. Pour la première fois, quelqu'un lui demande une date de sortie de la suite tant attendue.
Ainsi, "Kaamelott Résistance" est prévu tout d'abord sous la forme d’un recueil d’une douzaine de nouvelles, possiblement agrémenté d’illustrations et de parties récitées par les acteurs de la série sous une forme numérique. L'auteur réaffirme ensuite son intérêt pour un ou deux épisodes spéciaux pour une durée totale d'environ 90 minutes, mais admet qu'un format quotidien plus répétitif serait possible au vu de l'histoire.

De ce fait, le plan pour le moment semble d'enchaîner après "Kaamelott Résistance" avec le premier film de la trilogie, dont il aimerait débuter le tournage en 2014. Quoi qu'il en soit, le premier acte du premier film de la trilogie, qui durera environ une trentaine de minutes rappelons-le, serait présent dans cet initial long-métrage. On pourra donc regarder le premier film sans avoir lu ou vu les nouvelles ou le one shot, sans perdre en compréhension. Ces spécifications permettant essentiellement de mieux comprendre les circonstances et d'augmenter le manque que laisse l'absence d'Artur !!!
Norihiro Yagi - Claymore : Un anime splendide, dur et violent !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Raki est
un jeune garçon qui a vu récemment mourir ses parents des mains d’un
Yoma. Ces êtres démoniaques se font passer comme les prédateurs des
humains. En raison de leurs capacités à prendre l’apparence de n’importe
quel humain ainsi que leur mémoire et leur comportement, il est
impossible pour une personne normale de les distinguer. Le seul moyen
connu pour éradiquer la menace des Yomas est de demander l’aide d’un
mystérieux groupe : les Claymores.
Ceux qui le constituent sont toutes
des femmes mi-humaines mi-Yomas vivant en marge de la société car
craintes des humains en raison de leur origine et de leur apparence. En
effet, un des détails qui les caractérisent sont leurs yeux argentés qui
changent de couleur lorsqu’elles combattent un Yoma.
Afin
d’éliminer le Yoma qui se trouve dans le village de Raki, le chef de
celui-ci fait alors appel à cette organisation. C’est ainsi que le jeune
orphelin fera la connaissance de Claire, une Claymore qu’il suivra dans
ses missions ce qui lui permettra de voir si les Claymores sont aussi
inhumaines qu’on le prétend.
Critique :
Adapté du manga créé par Norihiro Yagi (son deuxième après "Angel Densetsu"), "Claymore", un anime se déroulant dans un monde médiéval fantastique particulièrement sombre et violent (claymore
est un mot anglais désignant une large épée à deux mains), confirme le
talent du mangaka pour les personnages torturés, en apparence
angéliques, en réalité beaucoup plus agressifs qu’ils n’en ont l’air.
Produit par le studio Madhouse, la version animée nous offre 26 épisodes
de furie, de combats sanglants et d’émotions fortes.
Comme la série était encore en cours de publication lors du lancement du projet animé (l'anime date de 2007), Madhouse, le studio de production, a fait un choix similaire à celui effectué sur "Fullmetal Alchemist" : adapter tous les volumes disponibles à l'époque (onze pour "Claymore") et inventer une fin convenable, même si celle-ci pouvait complètement diverger de l'œuvre d'origine. Cet anime s'adressera donc d'avantage au spectateur désireux de connaître une aventure tragique (à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes, sous peine de cauchemars garantis), plutôt qu'aux fans du manga, qui risquent de se sentir frustrés.
Comme la série était encore en cours de publication lors du lancement du projet animé (l'anime date de 2007), Madhouse, le studio de production, a fait un choix similaire à celui effectué sur "Fullmetal Alchemist" : adapter tous les volumes disponibles à l'époque (onze pour "Claymore") et inventer une fin convenable, même si celle-ci pouvait complètement diverger de l'œuvre d'origine. Cet anime s'adressera donc d'avantage au spectateur désireux de connaître une aventure tragique (à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes, sous peine de cauchemars garantis), plutôt qu'aux fans du manga, qui risquent de se sentir frustrés.
Mystérieux et violent, l’incipit de "Claymore" annonce
définitivement la couleur (rouge) du déluge de sang qui se profile. Par
la suite, les premiers épisodes nous font découvrir ce que sont les
Claymores et se concentrent sur de simples chasses au Yoma, à chaque fois
dans une ville ou dans un lieu différent, dans lequel Claire est plus ou
moins bien accueillie. On suit également le parcours de quelques autres
Claymores à l’occasion, mais toutes gravitent autour de l’univers de
Claire d’une manière ou d’une autre.
Au-delà de ces continuelles histoires de chasse au Yoma, agrémentées de péripéties souvent bien pensées et donc efficaces pour renouveler notre intérêt, se construit en toile de fond une histoire passionnante. Cette dernière n’hésitant pas à montrer l’intolérance et le manque de considération des humains envers leurs semblables entrés en contact avec les Yomas ou même envers les Claymores, qu’ils traitent comme des parias, ne profitant que de leur services sans jamais les accepter réellement.
Après les premiers épisodes qui servent de ce fait à nous introduire dans le monde des Claymores et à faire la connaissance de Claire, une partie de l’anime est ensuite consacrée à la jeunesse difficile de l’héroïne, à son passage d’enfant martyre à guerrière impitoyable, puis la série replonge de plus belle dans l’action, suivant le destin de Claire et sa quête de vengeance.
Au-delà de ces continuelles histoires de chasse au Yoma, agrémentées de péripéties souvent bien pensées et donc efficaces pour renouveler notre intérêt, se construit en toile de fond une histoire passionnante. Cette dernière n’hésitant pas à montrer l’intolérance et le manque de considération des humains envers leurs semblables entrés en contact avec les Yomas ou même envers les Claymores, qu’ils traitent comme des parias, ne profitant que de leur services sans jamais les accepter réellement.
Après les premiers épisodes qui servent de ce fait à nous introduire dans le monde des Claymores et à faire la connaissance de Claire, une partie de l’anime est ensuite consacrée à la jeunesse difficile de l’héroïne, à son passage d’enfant martyre à guerrière impitoyable, puis la série replonge de plus belle dans l’action, suivant le destin de Claire et sa quête de vengeance.

Ainsi, dans l’ensemble très satisfaisants, les graphismes travaillés de "Claymore" montrent une volonté solide de créer une atmosphère médiévale fantastique vraiment immersive. Les images laissent voir assez peu de couleurs vives, face à l’omniprésence de tons gris et sombres, seulement rehaussés par des tons bleutés et froids (thème de Claire et des autres Claymores) ou rouges sang et ténébreux (thème des Yomas).
Quant aux décors médiévaux, très crédibles (les arrière-plans faits en pierre sont splendides !) et oppressants, ils nous plongent dans une atmosphère sombre et angoissante, au point qu’on ne sait jamais quand ni d’où va sortir le prochain danger. Car, ne vous y trompez pas, le danger, que ce soit sous la forme d’un Yoma ou non, est toujours présent à la tombée de la nuit dans les rues pas très fréquentables du monde de "Claymore". Et on ne s’en plaindra pas !

Anime médiéval avant tout, "Claymore" nous réserve sa part de très beaux combats à l’épée et de scènes de baston très excitantes, impressionnantes de vitesse et de violence. L’hémoglobine, qu’elle soit rouge ou mauve (celle des Yomas), coule à flots, et les séquences d’action sont sans conteste le gros point fort de l’anime. Malgré tout, ce qui différencie "Claymore" de la plupart des autres séries du genre, et ce qui fait son succès auprès de tant de fans français, c’est son ton sérieux et posé, ce rythme soutenu qui donne envie d’aller jusqu’au bout de la série sans avoir peur de décrocher.
"Claymore" est une série efficace, mais sans jamais confiner à l’excellence, car l’animation un peu hésitante, voire quelquefois un peu trop simpliste, laisse un petit sentiment de déception (les expressions des visages laissent en effet à désirer de temps à autre). Mais ces quelques menues imperfections n’entament que peu le potentiel de cet anime furieux, émouvant et déchirant, qui nous prend aux tripes et ne nous les lâche enfin qu’après 26 épisodes.
Autre petit défaut, la première saison de l’anime s’est terminé alors que les mangas papiers continuent encore et encore. Il n’y a pas de réelle fin à cette série télévisée en l’état actuel des choses. Tout le monde attend la suite, ce qui va être fait à n’en pas douter, espérons-le du moins. En attendant il faut se contenter de ce que l’on a : une série excellente, mais pour laquelle vous devez quand même vous accrocher. Parce que même si l’accroche est difficile, "Claymore" s’apprécie avec le temps jusqu’à ne plus pouvoir en décrocher.

Au final, "Claymore", quoique inachevé, s’inscrit parmi les meilleures séries médiévales fantastiques, sortant du lot grâce à la qualité et au réalisme des décors, à son atmosphère prenante et la solidité de son univers médiéval convaincant, mais finit par nous décevoir, comme nombre d’animes, à cause d’une fin vaseuse qui lui est imposée par un studio trop pressé d’en finir.
Épique, violent, gothique et mystérieux, "Claymore" marque définitivement les esprits. Préparez-vous à plonger dans un monde médiéval fantastique ténébreux et rageur, où les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit !!!
NBC - Dracula : Une adaptation du plus dandy des vampires avec Jonathan Rhys-Meyer dans le rôle principal !!!
Synopsis :
Dracula arrive dans le Londres de l'époque
Victorienne, en 1890, en se faisant passer pour un entrepreneur américain affirmant pouvoir y apporter la science moderne. En
réalité, le vampire est venu se venger de ce peuple qui a ruiné sa vie
quelques siècles auparavant.
Mais son sombre dessein est contrarié
par une jeune femme, dont il s'éprend éperdument et qui semble être
la réincarnation de sa défunte épouse.
Attente :
Le Comte aux canines légendaires ne se démodera jamais. Adapté à toutes les sauces depuis près d’un siècle au cinéma, du célèbre "Nosferatu" jusqu’au projet "Harker" (en pleine élaboration), voici qu’il va revenir sur le petit écran dans une version semble-t-il romantique, inspirée du roman de Bram Stoker. En effet, la chaîne américaine NBC et l’anglaise Sky Diving se sont associées pour produire une série télévisée dans laquelle le "séduisant" Jonathan Rhys-meyers ("Les Tudors") interprétera Dracula. Ainsi, après "Hannibal" et "Revolution", NBC continue son exploration des séries de genre.
Attente :
Le Comte aux canines légendaires ne se démodera jamais. Adapté à toutes les sauces depuis près d’un siècle au cinéma, du célèbre "Nosferatu" jusqu’au projet "Harker" (en pleine élaboration), voici qu’il va revenir sur le petit écran dans une version semble-t-il romantique, inspirée du roman de Bram Stoker. En effet, la chaîne américaine NBC et l’anglaise Sky Diving se sont associées pour produire une série télévisée dans laquelle le "séduisant" Jonathan Rhys-meyers ("Les Tudors") interprétera Dracula. Ainsi, après "Hannibal" et "Revolution", NBC continue son exploration des séries de genre.
Après avoir interprété Henri VIII dans les "Tudors", Jonathan Rhys Meyers va donc se glisser dans la peau de Dracula.
L'acteur irlandais incarnera le célèbre vampire dans dix épisodes
commandés par la chaîne. Alors qu'on commençait à trouver que les vampires avaient un peu perdu
de leur mordant, cette série et surtout son héros pourraient bien nous
faire changer d'avis. Habitué aux costumes d'époque, Jonathan Rhys Meyer
passera du 16ème au 19ème pour faire trembler le Londres victorien.
Pour le compte, exit les vampires qui scintillent au soleil, lunettes Ray Ban sur le nez, ou qui passe leurs journées sur les bancs de l'école. Dracula, le seul et l'unique est de retour. Inspirée du roman de Bram Stoker, NBC dévoilera bientôt sa nouvelle série sanglante avec pour héros le troublant Jonathan Rhys Meyers.
Pour le compte, exit les vampires qui scintillent au soleil, lunettes Ray Ban sur le nez, ou qui passe leurs journées sur les bancs de l'école. Dracula, le seul et l'unique est de retour. Inspirée du roman de Bram Stoker, NBC dévoilera bientôt sa nouvelle série sanglante avec pour héros le troublant Jonathan Rhys Meyers.

Espérons que la série se fasse une place au milieu de la vague vampirique qui persiste depuis "Twilight" en passant par "True Blood", "The Vampire Diaries" ou encore "Being Human" et, surtout, qu'elle réussisse à redorer le blason du plus Dandy des vampires !!!
Hero Corp : La saison 3 est enfin en tournage !!!
Synopsis :
Saison 1 - Suite à la guerre qui fit rage jusque dans
les années 80, l'agence Hero Corp fut créée afin de regrouper tous les
Super-Héros et de maintenir un climat de paix. L'agence possède
plusieurs sites secrets éparpillés sur la planète. En Lozère, les
retraités, les mis au rancart, les démissionnaires, les démasqués, les
pas formés, les hors normes, se retrouvent coupés du monde pour
retrouver une vie calme et paisible. 20 ans de train-train volent en
éclat quand The Lord refait surface. Face au plus grand super-vilain de
l'Histoire que tout le monde croyait mort, le village est démuni. Selon
une vision de La Voix, John est la solution à ce danger que la
maison-mère préfère garder sous silence. John arrive au village mais il
ignore tout de sa véritable identité et n'a aucune idée de ce qu'il va
devoir accomplir pour sauver le monde.
Saison 2 - The Lord, le plus grand super-vilain de tous les temps, a finalement été
vaincu par les super-héros de l’agence Hero Corp. Leur chef, John, de
retour, retrouve le village totalement détruit par de mystérieux
bombardiers. Rejoint par Klaus et Doug, John part alors à la recherche
de survivants dans les ruines du hameau, en vain. Au même moment, à
Montréal, où siège le QG de l’agence Hero Corp, une guerre civile d’une
rare violence éclate. Un nouveau défi d’envergure se présente à John :
reformer sa troupe et contrecarrer les plans de destruction d’un nouveau
super-vilain, pire encore que The Lord.
Attente :
Succès public et critique, la qualité de la série n’a fait que s’accroître. Alors
que la diffusion sur "Comédie!" et sur "France 4" était arrivée à son
terme, la saison 3 n’avait toujours pas été signée et l’avenir de la
série restait incertain. Pourtant en deux saisons, "Hero Corp" est pourtant devenu un véritable phénomène.
Les fans de "Hero Corp" auront l’immense surprise, ainsi que l'immense joie, d’apprendre que la série est entrée en développement pour une
saison 3. En effet, lors de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée, la
chaîne TNT de France Télévisions, France 4, a annoncé le développement d'une 3ème
saison. Selon le journaliste Alain Carrazé, Simon Astier
et France 4 travaillaient déjà sur le projet. Aucune autre
information n'a, pour le moment, été communiquée quant à la date de
diffusion, de tournage ou le nombre d'épisodes.

Simon Astier a d'ailleurs déclaré : "Les fans sont tellement actifs, et n'ont tellement pas lâchés l'affaire, qu'arrive l'hypothèse : On serait la première série française à être relancée grâce à ses fans, et ça, ça pèse dans la balance...".
L’engouement pour "Hero Corp" n’ayant pas
faibli, ou si peu, les négociations avec France 4 ont fini par aboutir. Le feu vert donné au développement d’une
saison 3 est donc une belle promesse. C'est un beau succès pour les fans et l'opération Pinage ! Bravo à vous tous !!!
Episodes : Un véritable vent de fraîcheur dans le monde audiovisuel !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Un couple de scénaristes anglais, qui
remporte un beau succès en Grande-Bretagne depuis quatre ans, se laisse
convaincre de traverser l'Atlantique pour adapter leur série aux
Etats-Unis. Leurs premiers pas dans l'industrie de la télévision
américaine, dirigée par des financiers et des investisseurs, se révèlent
bien plus compliqués qu'ils ne l'avaient prévu. Et comme si cela ne
suffisait pas : ils sont forcés de remplacer leur acteur principal par
un certain Matt LeBlanc.
Critique :
"Episodes" est la nouvelle
série de Showtime centrée sur l’univers de la télévision et d’Hollywood.
Encore une série sur les paillettes, allez-vous me dire. Oui, mais
cette série est différente et amène un vrai vent de fraîcheur à la chaîne.
"Episodes" est une série originale puisqu’elle traite de l’écriture des séries TV aux États-Unis. L’un de ses créateurs, David Crane, n’en est pas à son tir d’essai puisqu’il est à l’origine de la très célèbre série "Friends". Pour compléter les retrouvailles, Matt LeBlanc tient l’un des rôles principaux de la série.
Ainsi, cette nouvelle série use régulièrement de références à Joey.

Alors que Showtime est connue pour mettre en avant des personnages aux
personnalités fortes et bien trempées, ici, tout semble chamboulé. En
gardant un côté très british, la série nous emmène dans l’univers normal
de deux anglais à Los Angeles, un monde irréel et décalé. On nous présente la grandeur du showbiz, de ses immenses maisons aux
décors en carton, de ses professionnels totalement In même quand ils
sont Out.
En utilisant la narration inversée, "Episodes" nous offre
quelques semaines d’avance sur le cours des événements en nous montrant
comment l’histoire va se terminer. Tout au long de la série, nous apprenons à
cerner les personnages qui, même si ils sont connus en Angleterre,
semblent tout à faire normaux. Le casting est d’ailleurs très bon, Stephen Mangan et Tamsin Greig
nous montrent une performance tout à fait délicieuse et réussissent
parfaitement à retranscrire cette impression de décalage entre leur
univers et celui d’Hollywood.

Ce qui fait l'intérêt de la série est surtout que tous les personnages, même les personnages secondaires donc, ont une réelle profondeur. Ainsi le directeur de la chaîne est peint comme un requin qui achète le succès
sans regarder la "marchandise". Quant aux autres employés,
l’hypocrisie et l’enthousiasme constant rythment leur journée.
Ces personnages fonctionnent admirablement. Ils sont drôles et
charismatiques. Si cette douce caricature est appréciable au début de la
série, elle peut cependant s’avérer agaçante au fil des épisodes. Cela dit, la
série reste élégante (peut-être grâce à nos personnages britanniques) et
ne tombe pas dans la boutade facile.

Mais attention, vous êtres aussi prévenu: cette
série se regarde en V.O. L’humour de cette série né souvent de la
confrontation des accents. Elle perdrait dès lors en subtilité avec un
doublage français! D’autant plus que l’accent britannique reste toujours
agréable à écouter. Alors
bien sûr, tout n’est pas exceptionnel dans la série. Certaines blagues
sont prévisibles et les acteurs surjouent parfois un peu mais de manière
générale, "Episodes" est une très bonne surprise.
Jouant intelligemment sur les acquis de la comédie distanciée années 2000 (de "Curb Your Enthusiasm" à "The Office"), "Episodes"
parvient à dépasser son point de départ ironique pour montrer l’envers
d’une industrie se voulant toute puissante, mais qui reste souvent
infantile et drôle sans le savoir. Du petit lait pour Joey !!!
Baccano ! : Un puzzle époustouflant et complètement déroutant offrant une œuvre inédite dans le monde de l’Anime !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
New York 1930, Barnes découvre la formule de l’élixir d'immortalité, mais est exécuté
par Szilard Quates. Cependant, deux bouteilles contenant le précieux
liquide ont été dérobées. De nombreuses personnes vont être liées à
cette affaire : Firo et Maiza, membres d’une famille mafieuse ; Isaac et
Miria, un couple de voleurs ; les frères Gandor et Dallas Genoard.
1931, on retrouve Isaac et Miria à bord du Flying Pussyfoot, un train transcontinental reliant Chicago et New York. Des bandes sans foi ni loi entrent en rivalité pour semer le chaos dans le train. De nombreux immortels sont présents, sans compter le célèbre Rail Tracer, un fantôme mystérieux réputé pour ses carnages sanglants.
1932, le vice-président d’un bureau de renseignements et son assistante Carole cherchent à comprendre les événements qui se sont déroulés à bord du Flying Pussyfoot.
1931, on retrouve Isaac et Miria à bord du Flying Pussyfoot, un train transcontinental reliant Chicago et New York. Des bandes sans foi ni loi entrent en rivalité pour semer le chaos dans le train. De nombreux immortels sont présents, sans compter le célèbre Rail Tracer, un fantôme mystérieux réputé pour ses carnages sanglants.
1932, le vice-président d’un bureau de renseignements et son assistante Carole cherchent à comprendre les événements qui se sont déroulés à bord du Flying Pussyfoot.
Critique :
"Baccano !" ("boucan !"
en italien) est un anime japonais de 13 épisodes, plus 3 OAV, réalisé
par Takahiro Omori, produit par Brain's Base et diffusé au Japon à
partir du 26 juillet 2007. Il constitue l'adaptation d'une série éponyme
de romans de Ryohgo Narita.
"Baccano !" est un anime comme on en voudrait tous les jours ! Il fait un peu l'effet d'un puzzle. Au début, tout ce que vous
voyez sont les pièces éparpillées sous vos yeux. Les évènements de la
série sont montrés dans un parfait désordre chronologique, et on s'y
perd forcément.
Cependant dès les premières minutes, on accroche, parce que
les personnages sont épatants (et complètement barrés, pour la plupart),
parce que la musique est fantastique, et parce que cette histoire de
mafiosi immortels dans le Manhattan des années 30 est différente de
tout ce que le petit monde de l'animation a pu offrir jusque-là. Et quel plaisir de voir les pièces du puzzle se mettre en place les unes
après les autres, au fil des révélations scénaristiques.
Anime et roman sont clairement deux choses bien différentes. Mais il est possible que certains animes arrivent à ressortir et à faire
ressentir au spectateur tout le travail d'écriture qui les compose.
Quand on lit un excellent livre, il n’est pas rare de perdre la notion
du temps tant l’histoire nous passionne. Il en va de même pour "Baccano !", impossible de s'arrêter en route, on a qu'une seule envie, atteindre la dernière station.
Cependant, dire de "Baccano !" qu’il est orignal ne suffit pas. L’anime est pour moi en tout point excellent. Les décors New-Yorkais des années 1930
sont criants de réalisme, le contexte fait partie des moins exploités
de l’animation nipponne et le choix de la tournure scénaristique, bien
que perturbant aux premiers abords, s’avère tout simplement passionnant.
L’aspect "écrit" des romans originaux est parfaitement retranscrit
par la réalisation de Takahiro Omori.
Concernant la réalisation, c'est tout simplement superbe ! En effet on en prend plein la vue, le dessin est
réaliste mais les personnages et les décors ont quand même leur propre
style qui leur donne un air "au-delà de la réalité" ce qui colle à
merveille avec le background. La mise en scène est parfaitement maitrisé, on a le droit à un peu tout
dans le désordre, tout en comprenant parfaitement, preuve de la parfaite virtuosité de l'auteur.
Le background superpose notre réalité et quelques éléments de
surnaturel, rien de bien original je vous l'accorde. Cependant le milieu abordé dans
l’œuvre, la mafia, et l'alchimie, qui représente les éléments de
surnaturel évoqués plus haut, compose un mélange original.
Il faut
ajouter à ça une panoplie de personnages aux caractères hauts en
couleurs (bien que leurs personnalités ne soient que très peu
développées au final, en raison du petit nombre d'épisode). En effet, les personnages de Ryohgo Narita sont divers et variés.
Chacun possède un style qui lui est propre et, même s’il n’est pas
évident de développer autant de personnages en 16 épisodes, la
psychologie de chacun est parfaitement exploitée. Le panel de
personnages est très étendu et le caractère de chacun permet de ne
jamais s’ennuyer.

Au final, malgré ce léger défaut, "Baccano !" possède d'incroyables qualités qui font très vite oublier les rares travers de la série. L'anime est un mélimélo ordonné avec soin, chose que
nous n’avons pas la chance de voir souvent. Mettant en scène une pléiade
de protagonistes au charisme et au comportement ébouriffants, l'auteur
nous enferme dans un mystérieux labyrinthe romanesque dans lequel il
n'oublie pas de laisser traîner le fil d'Ariane afin de ne pas nous
perdre. Au gré des épisodes, les pages imaginaires se tournent,
rassemblant au passage les pièces d'un puzzle dont la construction fut
décidément bien prenante à suivre. Jetez-vous dessus, si ce n'est pas déjà fait !!!
Being Human US : Une adaptation vraiment réussit de la série anglaise !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Trois colocataires âgés d'une trentaine
d'années tentent de s'entraider et de gérer ensemble la difficulté de mener
une double-vie. Il faut dire que l'un est un loup-garou, l'autre est
un vampire et le dernier est un fantôme !
Critique :
Après "Shameless" et "Skins", "Being human, La confrérie de l'étrange" a droit
à son adaptation américaine. Coproduite entre le
Canada et les Etats-Unis, cette nouvelle version reprend les mêmes
personnages principaux que l’original : deux amis infirmiers, l’un
vampire, l’autre loup-garou, qui emménagent dans une colocation, pour
réaliser qu’elle est déjà "habitée" par un fantôme. Ensemble, ils vont
tenter de contenir leur "monstruosité", et "être humains", d'où le
titre de la série.
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Sam Witwer |
Autant le dire d'emblée, malgré le nombre d'éloge que j'ai pu lire ou entendre sur la version anglaise d'origine, personnellement je n'ai pas du tout accroché ! L'ambiance, les acteurs, la réalisation et les effets spéciaux m'ont vraiment fait décrocher très vite. Alors j'avoue que c'est avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans le remake américain.
![]() |
Meaghan Rath |
Bonne surprise au final, la version US s'avérant bien plus prenante et à mon goût. Ce remake américain d'une série anglaise fait partie des rares réussites en la matière. Sans doute plus libre artistiquement que d'autres remakes ratés étant donné le diffuseur (la chaîne câblée SyFy), la production US propose une adaptation qui a du caractère et un style qui se démarque réellement de la version originale.
"Being Human Us" s'avère plus sombre et plus sérieuse que la série anglaise. Côté personnages, ils sont plus matures et sensuels que leurs pendants anglais. En effet, le choix des acteurs (Sam
Witwer le vampire Aidan, Meaghan Rath le fantôme Sally et Sam Huntington en loup-garou bluffant) témoignent de cette fantaisie anglaise
perdue au profit d’un gain en sensualité et en gravité.
![]() |
Sam Huntington |
Ce "Being human" connaît un mélange d’action et de suspense bien plus important que dans "La confrérie de l'étrange". Les auteurs américains abandonnant la réflexion
tragi-comique de la version anglaise. Les éléments "philosophiques"
sont tout aussi présents, mais le combat de ces héros "monstrueux" pour
rester humains semble devoir être traité plus lourdement (dans le sens positif du terme) et de manière
plus spectaculaire.
Le premier épisode, très honnêtement incarné par ses interprètes
principaux qui s’en sortent bien (et on est content de revoir Mark
Pellegrino, le Jacob de "Lost", en chef des vampires prosélyte),
a déjà trouvé son public outre-Atlantique, établissant un record avec 2
millions de téléspectateurs sur la chaîne câblée SyFy. Ce "Being human US" s'annonce comme un divertissement tout à fait recommandable !!!
Millénium : Une série terriblement bien réalisé, aussi prenante qu'addictive !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
"Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" (épisodes 1&2) : Journaliste à Millenium, Mikael Blomkvist est recruté par un
vieil homme d'affaires, Henrik Vanger. Ce dernier lui propose de
résoudre une enquête qui le hante depuis près de quarante ans. En
acceptant, Mikael se retrouve confronté aux secrets d'une famille peu
ordinaire. Il sera aidé dans sa mission par Lisbeth Salander, personnage
aussi particulier que talentueux.
"La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" (épisodes 3&4) : Un an après les événements liés à la famille Vanger, Lisbeth Salander
séjourne aux Caraïbes grâce à l'argent empoché lors de sa précédente
enquête. De son côté, Mikael Blomkvist, dont le magazine Millenium
bénéficie d'une très bonne réputation grâce à l'affaire Wennerström,
prépare un numéro spécial consacré à un trafic de femmes venues des pays
de l'Est. Il rencontre Dag et Mia, un journaliste indépendant et une
chercheuse dont la thèse porte justement sur le sulfureux thème du
commerce du sexe. Lorsque Dag et Mia sont retrouvés assassinés à leur
domicile, la police relève les empreintes digitales de Lisbeth sur
l'arme du crime.
"La reine dans le palais des courants d'air" (épisodes 4&5) : Le géant Ronald Niederman est en fuite, activement recherché par les
forces de police après qu'il a abattu l'un des leurs de sang-froid.
Quant à Lisbeth, elle est dans un état critique. Elle a été transportée à
l'hôpital après avoir été touchée par trois balles. Zalachenko a
survécu aux coups portés par sa fille et, menaçant de faire des
révélations fracassantes sur ses anciens compagnons des services
secrets, il est réduit au silence. Le groupuscule formé par ses anciens
camarades entrave l'enquête de la police et suit Mikael, qui découvre
peu à peu l'ampleur du complot. Par chance, Lisbeth peut compter sur le
soutien sans faille de son ami, lequel est bien décidé à publier son
histoire dans les colonnes de Millenium.
Critique :
Les aventures de Lisbeth Salander et du journaliste Mikael Blomkvist se
sont imposées comme l'un des plus récents succès internationaux de
librairie. "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", "La fille qui
rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" et "La reine dans le
palais des courants d'air" ont été vendus à 2,3 millions d'exemplaires
en Suède avant d'être traduits dans 25 pays, dont la France, où le
succès fut relayé par les éditions Actes Sud.
On les retrouve pour six épisodes de
quatre-vingt-dix minutes, soit l'adaptation de la trilogie signée par
Larsson avant sa mort brutale par infarctus. Les deux premiers épisodes sont donc une
version longue du film sorti en salle en 2009, tandis que les suivants
poursuivent la plongée aux enfers de Lisbeth et Mikael, aux prises avec
rien moins qu'un complot ourdi par les services secrets suédois et
quelques fachos à motocyclette. Le tout est aussi noir et rythmé que
magnifiquement interprété.
"Millenium" s’avère tout de suite captivant d’abord par le jeu des
acteurs, dont la qualité du jeu et la force
qu’ils dégagent donnent facilement du crédit à l’histoire. Dans une Suède assez sombre, entre ville et nature, superbement
filmée par les équipes de réalisation (surtout dans le premier volet,
signé Niels Arden Oplev comme pour le film),
Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist tentent de déjouer les plans
maléfiques de personnages tordus et plus monstrueux les uns que les
autres en remontant dans le passé et notamment celui de
Lisbeth Salander, personnage central et sur qui repose l’intrigue en
général.
Pour ce qui est du scénario la série colle parfaitement au bouquin, les
lourdeurs en moins ce qui ne gâche rien, même si le premier épisode se
contente de planter le décor (comme dans le livre, l’histoire démarre
lentement) seul le personnage de Lisbeth y étant véritablement exploité. Le format série TV offre un double avantage non
négligeable. Tout d'abord, la durée totale consacrée à un roman est revue à la hausse (près de 30 minutes supplémentaires pour
le premier volume entre le passage sur grand écran et le passage TV). Ensuite, cette rallonge permet d’enrichir le récit
sans asphyxier le spectateur en lui assénant trop d’éléments à
assimiler en une seule fois. Bref la version TV ne peut qu’être plus fidèle
aux romans, pour notre plus grand plaisir.

Cependant globalement, cette série est plutôt une réussite grâce, en grande partie, au personnage froid et torturé de Lisbeth mais aussi grâce à cette ambiance glauque et désespérée bien rendue tout au long des six épisodes. Attention, série ultra-addictive !!!
Last Resort : Une série explosive, critique de la superpuissance américaine ???
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Les membres de l’équipage du USS Colorado, un sous-marin nucléaire,
reçoivent l’ordre par un canal secondaire, de lancer une attaque
nucléaire sur le Pakistan. Lorsqu’ils refusent d’obtempérer, doutant de
la véracité de l’ordre, ils sont pris pour cible par l’armée américaine
et laissés pour mort.
Pour se protéger, ils n’ont pas d’autre choix que
de prendre le contrôle d’une île et de déclarer leur indépendance tout
en défiant leur pays : Les États-Unis d’Amérique. Apatrides et traqués, les marins décident donc de
fonder eux-mêmes leur patrie ! Le plus petit pays du monde à avoir
l'arme nucléaire !!!
Critique :
Après avoir créé une des meilleures séries de la dernière décennie avec "The Shield", Shawn Ryan revient avec "Last Resort". Un drame militaire et politique sur fond de menace nucléaire.
La perspective de l’élection présidentielle du 6 novembre prochain y est
peut-être pour quelque chose. La rentrée des séries US, qui bat son
plein, semble résolue à prendre à bras-le-corps les débats qui agitent
le pays. Voire à les devancer. Tandis que la comédie "The New Normal"
met en scène avec pédagogie le parcours d’un couple gay dans son désir
d’enfant, deux dramas très attendus scrutent la déliquescence morale du
pays en fantasmant une Amérique primitive.

Shawn Ryan s’y connaît en scénarios musclés et n’est pas étranger aux ambiances militaires (il a travaillé sur "The Unit"). Comme on pouvait s’y attendre, "Last Resort"
n’y va pas avec le dos de la cuillère : action, discours solennels,
sentiments exagérés, musique hypertrophiée, tous les éléments d’une
grosse série d’aventure sont au rendez-vous. Filmée à Hawaï avec un
budget visiblement conséquent, n’hésitant pas à appuyer sur les codes du
genre et malgré quelques lourdeurs, la série ne se limite pas là,
heureusement. Outre le réjouissant côté "soldats
perdus sur l’île de Lost", inévitable désormais quand une série est filmée sur une île avec palmiers, son principal ressort dramatique intrigue.
Le point de départ semble passionnant, mais "Last Resort"
voit plus loin qu'un scénario malin et commence déjà à développer
quelques personnages vraiment intéressants, et surtout une intrigue
politique qui s'annonce complexe et passionnante. Comment Washington va
réagir à la déclaration d'indépendance de ses anciens soldats ? Que vont
faire les autres pays du monde devant cette situation inédite ? Sans
compter que les relations avec les habitants de l'île sur laquelle les
marins ont trouvé refuge seront évidemment tendues et "Last Resort"
ne devrait donc pas manquer d'intrigues secondaires. Le casting est
crédible et semble armé pour porter la série, à quelques rares
exceptions près.
A la façon d’un Jack Bauer qui, malgré son ultra-patriotisme,
questionnait souvent le gouvernement américain, le capitaine de sous-marin Marcus Chaplin et son bras droit
Sam Kendal sont des rebelles, en opposition à une Maison Blanche
visiblement devenue folle, qui s’engage dans ce pilote dans une guerre
(pour le moment mal définie) contre le Pakistan. Quelles sont les
raisons de ce conflit ? Pourquoi a-t-on voulu couler leur sous-marin ?
Quelles informations arrivent jusqu’à l’île et quels généraux en place à
Washington oseront s’élever contre leurs supérieurs ? "Last Resort"
s’amuse avec l’image de la grande Amérique, souvent glorifiée dans les
films d’action, et joue la carte, ambiguë, du "vrai patriote", dont il
faudra suivre l’évolution pour saisir les intentions politiques.
Le pilote, seul épisode disponible pour le moment, est réellement très bon. De l'action, du suspens, on a envie de voir la suite malgré certains acteurs très inégaux. Les moments les plus insoutenables de l’épisode sont ceux où les
clefs de lancement nucléaire sont prêtes à être tournées. Le contexte de
la série les rend insoutenables, créant un suspens permanent. Le
spectateur est autant dans l’ombre que les membres de l’équipage, il est
donc impossible de prédire ce qui pourrait arriver. Autant au niveau
des conflits internes qu’au niveau des protagonistes de Washington. Si l’équipe de la série arrive à garder ce suspense présent pendant toute la saison, "Last Resort" s’annonce comme une des meilleures séries de la rentrée.

Southland : Une série réactive qui colle au plus près de l'action et qui revisite le genre !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Une plongée au cœur de la police de Los
Angeles... Le vétéran John Cooper est chargé de former la jeune recrue
Ben Sherman. Les méthodes brusques de son nouveau mentor vont pousser
Sherman dans ses derniers retranchements et l'amener à se demander s'il a
vraiment ce qu'il faut dans le ventre pour devenir un flic de L.A.
De
son côté, l'inspecteur Adams, qui vit toujours chez sa mère, fait équipe
avec Russell Clarke, un homme malheureux en ménage et père de 3
enfants. L'inspecteur Daniel "Sal" Salinger supervise quant à lui Nate
Moretta et Sammy Bryant, en charge des enquêtes sur les gangs. Quant à
l'officier Chickie Brown, elle rêve de devenir la première femme à
intégrer l'unité d'élite SWAT.
Critique :
Écrite par Ann Biderman ("Copycat", "Peur Primale", "Smilla" et le "Public
Enemies" de Michael Mann, excusez du peu !) et produite par John Wells ("Urgences"),
"Southland" narre le quotidien très réaliste d'une équipe de police de Los
Angeles. "Southland"
s’intéresse donc à la police de Los Angeles, détectives et uniformes.
La série reprend le principe "d’Urgences" mais adapté à la police, à
savoir nous faire découvrir le quotidien des policiers de L.A dans un
portrait patchwork en passant de personnages en personnage à un rythme
très soutenu.

D'abord diffusée sur NBC puis aujourd'hui sur
TNT, "Southland" s'inspire énormément de la série de Shawn Ryan, "The Shield" : les
codes du documentaires sont repris (absence de musique, caméra au plus
près des protagonistes), voir poussés à l'extrême (des "bip"
interviennent à chaque injure proférée). Ce qui est intéressant dans cette série, c'est
la profusion des personnages qui parvient à donner au récit une
véritable richesse narrative. En effet, on suit souvent une enquête des
inspecteurs et la traditionnelle ronde des officiers dans les rues de
L.A dans un seul et même épisode. Vous me direz que jusque-là rien de très original.
Sauf que chaque épisode est construit de
telle façon que les personnages, indépendamment des autres, vont vivre
et ressentir la même chose, annoncée en préambule par une voix off au
début (comme par exemple : l'incapacité pour un flic d'être un héros).
L'immersion
provoquée par le choix du documentaire permet de nous toucher et de nous
rendre compte des difficultés du boulot de flic, entre une hiérarchie
aussi lourde que dérangeante, la vie privée impossible à concilier avec
un travail pareil,
et les blessures intimes jamais refermées.
Le temps d’adaptation est très rapide et l’on va sans trainer s’intéresser aux différents protagonistes. Nouvel arrivant dans les forces de police, l'officier Ben Sherman va
très vite découvrir que les règles apprises à l'école de police seront
loin d'être suffisantes pour survivre aux problèmes de la rue et aux
traumas qui en résultent. Ainsi, Ben (Benjamin McKenzie, "The O.C.") et son officier instructeur, John Cooper
(Michael Cudlitz) auront le droit à la part belle. Le duo fonctionne
tout de suite à l’écran et se révèle plus posé que d’autres personnages
qui frôlent les excès afin d’être défini plus rapidement.
"Southland" est d’entrée de jeu brutal, sombre et nous présente Los
Angeles comme une ville gigantesque, violente, gangrenée par les guerres
de gangs, à la police surmenée. Clairement, "Southland" n’est pas là pour nous donner une vision idéalisée
de la police. C’est un métier dur,
éprouvant et risqué, la mort pouvant les toucher à chaque moment. La
force de la série étant de ne jamais tomber dans le pathos, et un
événement douloureux peut être suivi d'une scène tragi-comique, comme un
résumé de l'existence.
"Southland" est donc une réussite, tant sur le fond (mis en scène,
esthétisme et scenario) que sur la forme (personnage, format, genre). La
série s’élève petit à petit et en vient à donner des leçons à la
concurrence. La série est passionnante de bout en bout et mérite beaucoup plus que l'anonymat relatif dans lequel elle baigne !!!
Rubicon : Une série d'espionnage réussie et réaliste qui redéfinie la théorie du complot !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Will Travers est analyste à l'API, l'American Policy
Institute, une agence fédérale de renseignements et laboratoire d'idées
basée à New York. Il est chargé d’analyser les informations et les informatiques pour les organisations gouvernementales américaines (CIA, armée, …). Brillant élément, il collabore avec David Hadas, son
beau-père. Sa femme et sa fille sont mortes dans les attentats du 11
septembre.
Un jour, cachées dans des grilles de mots croisés, Will
remarque de curieuses correspondances symbolisant les trois pouvoirs
traditionnels, exécutif, législatif et judiciaire, et un quatrième non
identifié. Cette découverte précipite les choses et plonge Will dans une
atmosphère de paranoïa. D'autant que David trouve la mort dans un
accident ferroviaire plus que douteux !
Critique :
La chaîne de télévision américaine AMC avait énormément misé sur cette nouvelle création du doux nom de "Rubicon",
en hommage au fleuve italien du même nom, fleuve que Jules César
traversa avec ses légions le 12 janvier 49 av. J.-C. sur les traces de
Pompée. Cette série signée Jason Horwitch
nous entraine sur deux fronts.
D’un côté, deux hommes retrouvés morts
qui n’ont a priori rien en commun vont être au cœur d’une conspiration
mondiale opérant depuis des décennies. De l’autre, une société
gouvernementale surveillant le monde entier pour prévenir de futures
attaques terroristes ou autres actions visant à entraver la domination
des États-Unis sur le reste du monde. Entre les deux, Will Travers,
brillant analyste au sein de cette organisation quasi secrète qui va
sans le vouloir être au cœur des toutes les attentions en fouillant le
mauvais classeur.
Autant le dire tout de suite, "Rubicon"
a le potentiel idéal pour devenir la nouvelle série du complot basée
sur trois moteurs puissants, la peur, la paranoïa et surtout la
suspicion ! Cette dernière est un merveilleux
sentiment qui possède au moins trois vertus.
La première est d'être comprise par
tout le monde, sans le moindre effort. C'est une disposition naturelle de
chacun de nous car nos relations avec autrui sont fondées sur un simple
constat: "tout le monde a des secrets". La deuxième vertu est qu'une
fois instaurée, la suspicion devient quasiment indestructible. Car le doute se
nourrit de lui-même et se perpétue au-delà de la raison. La troisième vertu de
la suspicion est qu'elle constitue un ressort scénaristique aussi puissant que
subtil. Il suffit de l'employer avec modération et elle finit par se répandre
partout.

Prenant place après le 11 septembre, la série ne joue aucunement sur les
progrès technologiques, pourtant accessoires utiles au développement de
la paranoïa, mais sur l’intelligence des êtres qu’elle met en scène, et
sur les apparences ; rapidement, tout devient suffisamment opaque pour
créer une véritable méfiance. Cela fait du bien de voir des couloirs un rien tristounets, des post-it
sur lesquels on inscrit des choses mémorables, des dossiers faits de
chemises en carton sigillées et de vrais feuilles de papier. Cela fait du
bien de suivre des personnages qui ne sont pas totalement dépendants de
leur ordinateur, comme si ce dernier était devenu une sorte d'extension
d'eux-mêmes pour ne pas dire une partie de leur matière grise. Partie
sans laquelle les humains ne pourraient pas fonctionner et seraient
incapables de répondre aux questions qui se posent à eux
quotidiennement.
![]() |
James Badge Dale (Will Travers) |
Servie par une esthétique nous faisant oublier la modernité et jouant
plus sur ses jeux d’ombres et de lumières, l’histoire repose
essentiellement sur les informations, sur les superstitions, et en somme
sur les détails. C’est grâce aux données que Will progresse,
de même que sa personnalité introspective met en relief un homme qui
observe et décrypte plus qu’il n’exprime. Il nous entraine ainsi dans
son univers, nous poussant à scruter l’image avec plus de soin qu’à
l’accoutumée.
Outre cette intrigue captivante, "Rubicon"
bénéficie également d’une mise en scène d’une sobriété à toute épreuve
nous prouvant qu’avec très peu d’artifices, on peut encore faire de
belles choses et d’un casting en grande pompe. Chacun campe son
personnage, chacun apporte son bagage et son charisme pour rendre
crédible cette histoire de conspiration où il faut s’accrocher pour
l’élucider.
A ce petit jeu, une personnalité se dégage nettement des
autres : James Badge Dale (interprète de Will Travers). Cet acteur montant que l’on a pu découvrir dans "The Pacific", "The Black Donnelys" ou "Les Infiltrés"
accorde cette bipolarité dont son personnage avait besoin. A la fois
agaçant à l’image d’une tête à claque qui sait tout sur tout et quelque
peu aventurier et débrouillard, il est le pilier central de cette
aventure prometteuse pour la suite des évènements.

Au final, "Rubicon" se révèle très efficace
dans ses mises en forme, dans l’introspection de ses personnages, tous
ambivalents, et dans cette ambiance dangereuse latente. Elle réussit sans trop de difficulté à capter toute notre attention pour ne la
relâcher qu’à la toute dernière seconde !!! Une nouvelle preuve que l’on
peut encore faire des séries cérébrales sans que le public ne s’endorme
au bout de cinq minutes !!!
Homeland : Une série d'espionnage paranoïaque choc "dangereusement" addictive...certainement une des meilleures séries de la rentrée !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Huit ans après la disparition de deux soldats
américains lors de l'invasion de Bagdad, l'un d'entre eux, le sergent Nicholas Brody, réapparaît,
seul survivant alors que tout le monde le pensait mort depuis longtemps.
Rapatrié aux États-Unis, il est accueilli chaleureusement par sa
famille, ses amis et le gouvernement.
Seule contre tous, l'agent de la
CIA Carrie Mathison, qui a passé plusieurs années en Afghanistan, est
persuadée que le héros est en réalité devenu un espion à la solde de
l'ennemi, préparant la prochaine attaque terroriste sur le sol
américain. Sans réelle preuve et montrée du doigt suite à un incident
diplomatique qu'elle a déclenché quelques mois plus tôt, Carrie va
devoir se battre pour prouver que ce qu'elle avance est la réalité.
Critique :
Grosse claque que ce "Homeland", qui laissait pourtant présager, vu son
pitch, une énième série américaine à la "24h Chrono" ou "Lost", une série
grand public accro aux rebonds scénaristiques aussi grossiers
qu'irréalistes... C'est tout le contraire ! "Homeland" démarre assez
modestement, sur une mécanique simple : l'enquêteuse acharnée contre le
bad guy potentiel, l'individu mystérieux aux desseins troubles.
Son pilote impose d'emblée "Homeland"
comme la série la plus originale des nouveautés de cette rentrée. Avec
son image crue, son atmosphère
paranoïaque et addictive, et son personnage féminin particulièrement
réussi, fait rarissime dans le genre d'espionnage, la nouvelle
production de Showtime est parvenue, au fil de ses 12 épisodes, à
imposer son intrigue savoureuse, avec une lenteur extrême, à contre
temps du développement souvent frénétique des nouvelles séries.
Adaptée de la série israélienne "Hatufim",
"Homeland" observe donc le jeu du chat et de la souris auquel se
livrent un ancien prisonnier de retour d'Irak et une enquêtrice de la
CIA bipolaire.
Très fluide dans sa narration, "Homeland"
nous entraîne avec une aisance parfois déconcertante dans cette
Amérique paranoïaque rongée par la peur d’un nouvel 11 septembre.
L’ennemi est partout et nul part à la fois et l’arrivée miraculeuse de
ce soldat va mettre le feu au poudre. Sur ce point précis, "Homeland"
est une véritable réussite. Jusqu’au huitième épisode le mystère plane
sur ce soldat (interprétation très juste de Damian Lewis)
et, malgré quelques indices dispersés ici et là, on ne sait jamais avec
certitude dans quel camp il se situe. A ses côtés, les acteurs Morena
Baccarin ("V"), Mandy Patinkin ("Esprits Criminels") et surtout Claire Danes
magnétique dans ce personnage à double tranchant assurent les
transitions entre chaque nouvel élément d’une enquête brillamment
écrite. Mention spéciale pour ma part à Damian Lewis, qui est impeccable dans le rôle de Brody. L’intensité dans son
regard dans le bunker du vice-président mérite à elle seule un prix.

Emportés donc par le jeu fiévreux et dense
de Claire Danes et Damian Lewis, "Homeland" est une série complexe, à
l’identification difficile.
Entre deux genres, à l’intrigue à tiroirs, la série
cultive un arsenal militaire et familial comme aucune autre série. Souvent
comparés à "24 h chrono", par sa dimension géopolitique et
diplomatique, la série n’a pourtant rien à voir. Plus proche de la latence de
"Rubicon" (autre série surprenante), par son aspect morne, ses
questionnements en attente, son doute permanent, "Homeland" veille
davantage à entretenir une ambiance paranoïaque qu’une toile d’action pure et
dure mêlant CIA et terrorisme.
La plus grande force de la série est
de ne jamais aller du côté de l’attendu, monter une guerre froide entre
les deux camps, diaboliser le traître américain, "héroïser" la jeune
femme fragile seule contre tous. Le climat entretenu est constamment
flou, prenant, d’une densité rare et d’une psychologie osée. A aucun moment, dans sa progression, "Homeland"
s'appuie d’ailleurs sur les révélations, la série préférait les laissant filer
comme des projectiles ambigus, dont on ne sait que faire.
La première partie de la saison 1 est
extrêmement prenante et intrigante, les scénaristes laissant, comme je l'ai dit
ci-dessus, planer un terrible flou, renforçant le caractère paranoïaque. La deuxième partie de la saison est, quant à elle, vraiment surprenante en partant dans des
directions inattendues, mais retombant toujours sur ses pattes.
La lente descente dans la folie de Carrie Mathison est la ligne de
force
des derniers épisodes de la série. Elle illustre à la fois la
paranoïa dans laquelle elle vit, et, a fortiori, dans laquelle vivent
les États-Unis, mais cette démence n'interdit pas la vérité. Enfin, les
derniers
épisodes permettent d'accentuer le caractère paternel de Saul Berenson
(Mandy Patinkin). Le lien qui l'unit à Carrie Mathison est
particulièrement intéressant du point de vue de la représentation du
père : il est à la fois un mentor, mais également un confident et un
ami.
Celui qui derrière le tunnel de la folie voit la lumière de la
déduction et de l'intelligence.

Le monde a changé, les séries aussi. "Homeland" a intégré comme
si de rien n’était une décennie de révolutions narratives et de héros
déphasés pour déplacer les équilibres traditionnels : le Mal y est
incarné par un soldat de la bannière étoilée, père de famille ; le Bien
repose sur les frêles épaules d’une jeune femme qui gobe des pilules et
pourrait bien halluciner. La maladie mentale de l’héroïne est incorporée
à l’intrigue comme un élément incontrôlable, un puissant vecteur de
récit. Férocement bâtie, complexe et
tendre à la fois, provocante et sévèrement moderne, servie par deux
acteurs (Danes et Lewis) au paroxysme du talent, Homeland est la série
évènement du courant actuel. Déjà indispensable !!!
HBO - Deadwood : Une série western totalement à la marge du genre !!!
Notes : 4 / 5 (Saison 1)
3 / 5 (Saison 2)
4.5 / 5 (Saison 3)
Synopsis :
1876. Dans les montagnes noires du Dakota du Sud, proches du territoire
indien, deux semaines après le "Custer's last stand", la cuisante
défaite du général Custer sur le chef indien Little Big Horn. Nous voici
à la naissance d'une ville minière, en pleine conquête de l'ouest
américain, où règne la dure loi du colt entre les pionniers en tout
genre, bons et mauvais.
A Deadwood, on croisera plusieurs
personnalités historiques, telles que Wild Bill Hickok, Calamity Jane,
Seth Bullock, Al Swearengen et Wyatt Earp.
Critique :
Série créée par David Milch pour HBO, "Deadwood" fut diffusée sur 3 saisons, soit 36 épisodes, de 2004 à 2006. Western se déroulant entre 1876 et 1877 à Deadwood, dans le Dakota du Sud, il se base sur des faits et des personnages réels auxquels des éléments de fictions ont été injectés. Après la troisième saison, la série a officiellement été annulée,
même si deux téléfilms ont été envisagés comme conclusion. Ils ne verront
jamais le jour malheureusement !
L'histoire débute lorsque Seth Bullock, marshall du Montana, décide de
laisser choir son insigne et de tenter l'aventure d'ouvrir une
quincaillerie dans Deadwood en compagnie de son ami Sol Star. En même
temps que ceux-ci, le téléspectateur découvre la faune locale, les
prostituées, les prospecteurs, les célébrités de passages comme Calamity
Jane ou Wild Bill Hicock et le maire officieux de la ville, Al
Swearengen. Installé depuis six mois, il fut l'un des premiers arrivants
du camp à ne pas prospecter pour une alternative moins éreintante et
presque autant lucrative : être le dealer officiel de whiskies, d'opium
et de filles à travers son saloon, le Gem.
Comme beaucoup de séries de la célèbre chaine câblée, "Deadwood"
s’adresse à un public adulte et, dans le cas présent, il n’y a pas de
place pour le doute. Entre le langage imagé qui ferait passer Ozzy Osbourne
pour un poète, les morts violentes qui se suivent sans vraiment
trouver une fin et l’ambiance de duperie et de danger qui règne en
maître, on peut difficilement se tromper. Sale, insolent et sans pitié, ce western vu à la sauce HBO est une pépite !
Malgré tout, au-dessus de cette atmosphère crasseuse se tissent des
relations humaines qui vont souvent naître par nécessité. Tout le monde a
besoin d’alliés, car il y a des ennemis pour tous. La soif de pouvoir
n’est rien comparée à celle de l’argent, et tout est prétexte à
escroquerie. Milch ne donne pas une âme qu’à ses personnages,
mais également à la ville qu’il construise et qui va, finalement, être
plus qu’un théâtre, mais une raison de vivre et de tuer.
"Deadwood" n’est certes pas la première série à prendre place dans l’Ouest américain. La série reprend le
décor et les attributs du western, mais on sent qu’on est quelque part à
la marge du genre avec cette série. Un western d'un nouveau genre.
Le western n'est généralement pas un genre historique. L’histoire n’est
pas son sujet,
mais seulement sa matière. Il ne se réfère pas directement à une réalité
historique, mais il passe par la représentation déformante de cette
réalité qu’est le mythe. S'il s'appuie sur des éléments réels et sur une
période historique donnée, le western n’est pas une fiction réaliste
pour autant. Le western c’est d’abord, par vocation, un spectacle de pur
divertissement. C’est l’aventure à l’état pur, brut. Fondé sur une
dramaturgie simpliste, mais d’une étonnante efficacité.
Deadwood est donc la série qui bouscule et bouleverse 50 ans de western et de
code inhérent au genre. Ici, nous sommes dans le western motherfucker
(fuck est sans doute le mot le plus prononcé à Deadwood). Ici pas
d’Angélisme, ni d’héroïsme mal placé, on voit les personnages pisser,
bâfrer, baiser, des prostitués de préférence et on voit la nature
humaine sous son plus mauvais jour : celui de l’avidité, du stupre et de
la cupidité mortelle. Deadwood se situe en
territoire indien, son existence est illégale et inexistante, elle
au-dessus des lois pour ne pas dire en dessous. De plus cette ville
connaît un enrichissement sans précédent du à de nombreux filons d’or à
proximité.
Certes, "Deadwood" se déroule dans le décor typique du western, l’Ouest
sauvage, avec ses lieux mythiques comme les saloons, les rues arpentées
par les charriots et les chevaux. On retrouve aussi les lieux communs du
genre, comme les duels au fusil, les affrontements avec les indiens, les
parties de poker, les chapeaux, bottes, et colt. On y croise aussi les
figures traditionnelles, l’indien, la fille de joie, le chercheur
d’or, etc. Mais la série se caractérise surtout par les distances qu’elle prend
avec le genre. D’abord, ses personnages principaux ne sont pas ceux du
western. On ne voit pas de cowboy, les chercheurs d’or ne sont que
secondaires. Finalement, ce sont les professions libérales qui tiennent
le haut du pavé : les commerçants (quincaillers, propriétaires de
saloon), le docteur, le journaliste et j'en passe. De plus les femmes y ont beaucoup plus d’importance qu’avant. Trixie, la
prostituée, Alma, la riche propriétaire sont au centre de la narration
et non de simples ornements. La fiction se permet même de prendre une
femme comme représentante de la légende : Calamity Jane.

Ce que nous raconte "Deadwood", enfin, n’a rien à voir avec les thèmes
caractéristiques. La série ne suit pas le combat d’un shérif pour faire
respecter la loi. On ne s’intéresse pas à la guerre qui oppose l’armée
aux indiens. On ne se focalise pas sur la recherche d’or. Ce qui semble
être le centre des intrigues, c’est la constitution d’une communauté et
son organisation.
![]() |
Al Swearengen (Ian McShane) |
Du point de vue de l'écriture, là où le scénario vire à la petite merveille c’est lorsqu’il nous donne
en pâture un véritable méchant de cinéma avec Al Swearengen le patron du
bar de la ville magnifiquement joué par Ian McShane. Tour à tour
charmeur, beau parleur, Swearengen peut se monter tordu, violent et
meurtrier. Tout le monde s’en méfie à Deadwood et avec raison. Ce petit
monde bien pourri est contre balancé par la présence de Seth Bullock,
un ancien shérif qui veut juste s’enrichir en faisant du commerce de
quincaillerie, superbement interprété par Timothy Olyphant
impressionnant dans sa droiture morale. Deadwood est une série HBO et on
retrouve ce gout du détail, cette qualité d’interprétations et de
reproduction d’un univers donné, propre à la chaine.
Vous l'aurez compris, "Deadwood" est une série qui vaut vraiment la peine d’être vue. Je la
trouve personnellement très, très convaincante. Mais ce n’est pas
nécessairement une série facile à regarder. La série fonctionne aussi comme une partie de poker : il faut accepter de jouer
sans avoir toutes les cartes en main et en sachant que l’adversaire
bluffe. Dans "Deadwood", on ne comprend pas toujours les motivations des
personnages. On sent qu’on nous cache des choses. Le téléspectateur doit accepter d’être frustré.
Le cap de la première saison
passé, "Deadwood" reste toujours formidablement écrite, formidablement
jouée, drôle, émouvante parfois, crispante dans certaines scènes plus
dures. Cependant la Saison 2 connaît de véritables ratés ! Il y a beaucoup d’erreurs et toutes ne
seront pas rattrapées, loin de là, mais suffisamment de consistance sera
donnée aux diverses storylines, pour leur permettre de rebondir et
d’atterrir convenablement. Le principal souci dans l’écriture de cette seconde saison et qu’elle
s’est trop attardée à développer des situations ponctuelles sans
tenants ni aboutissants. Dans tout ça, l’intrigue véritablement intéressante qu’est l’annexion de Deadwood, va peiner à prendre forme.
La saison 3, quant à elle, est tout simplement sublime. La meilleure des trois. Le fait est que les épisodes sont très denses, moins bavards qu’à
l’accoutumée et des plus captivants. Le plus gros défaut de cette
troisième saison, qui surpasse les deux précédentes, est clairement de
ne pas offrir une véritablement fin à la série et c’est bien dommage.
Au final, "Deadwood" est un drame politico-historique exigeant, véritable radioscopie des États-Unis
d'alors, qui remet en cause à la fois la vision puritaine que le
monde se fait de l'Amérique et que l'Amérique se fait d'elle-même. Une
série d'auteur comme l'ont été "Twin Peaks", "Six Feet Under" ou "Le Prisonnier",
imparfaite, difficile d'accès, mais à "valeur ajoutée" pour le
téléspectateur qui osera poursuivre, pour son plus grand plaisir. Attention, chef d’œuvre. Ne passez pas à côté !!!
Cowboy Bebop : Entre humour, action et musique jazz/funky, Cowboy Bebop nous offre un cocktail très frappé !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Après l'explosion de la Gate sur la Lune, la Terre fut dévastée et les hommes ont dû fuir sur d'autres planètes telles que Mars.
Spike et Jett sont deux chasseurs de
primes fauchés à la recherche de fugitifs afin d'arrondir les fins de
mois. D'aventures en aventures, ils se font de nouveaux compagnons de
route tels que Faye Valentine, qui n'a aucun souvenir de son passé, Ed
une fille passionnée d'informatique et Eins un chien qui vaut de l'or.
Cependant, malgré son apparence "m'en foutiste", Spike traine derrière lui un lourd passé qui le rattrape !
Critique :
Produit par la Sunrise et réalisé par Shinichiro Watanabe, "COWBOY BEBOP"
est diffusé pour la première fois sur la chaîne japonaise Animax en
1998. L'anime connaît un succès retentissant qui l'exportera aux
États-Unis, en Europe, et dans plusieurs pays d'Asie.
"COWBOY BEBOP", c’est avant tout un univers, une ambiance.
Une identité visuelle et auditive désormais reconnaissable par tous.
Ce
récit de science-fiction d’un nouveau genre résulte de la volonté de son
réalisateur (le désormais connu et reconnu, Shinichiro Watanabe) de
créer un anime unique en son genre, faire ce qui n'avait jamais été
fait.
L’éternelle course à la prime des héros propose donc de découvrir, durant chacun des épisodes, l’univers de "COWBOY BEBOP". L’anime nous transporte ainsi dans des voyages à travers le système solaire où l’on change de planète comme on change de pays. La Terre, à ce titre, fait office de véritable Tiers-Monde après un accident provoquant une chute constante de météorites sur la planète. Plus personne n’y vit à part quelques irréductibles. On préférera vivre sur Mars, nouvel el dorado de la race humaine. Une nouvelle planète où les origines et les cultures se mélangent, et où l’on trouve aussi bien un souk façon orientale, qu’un port maritime high-tech.
L’éternelle course à la prime des héros propose donc de découvrir, durant chacun des épisodes, l’univers de "COWBOY BEBOP". L’anime nous transporte ainsi dans des voyages à travers le système solaire où l’on change de planète comme on change de pays. La Terre, à ce titre, fait office de véritable Tiers-Monde après un accident provoquant une chute constante de météorites sur la planète. Plus personne n’y vit à part quelques irréductibles. On préférera vivre sur Mars, nouvel el dorado de la race humaine. Une nouvelle planète où les origines et les cultures se mélangent, et où l’on trouve aussi bien un souk façon orientale, qu’un port maritime high-tech.
Le premier point fort de la série est son traitement scénaristique. La série, située dans le futur, suit donc le
quotidien et les traques d’un trio de chasseurs de primes de l’espace,
de leur chien banal et d’une gamine un peu tarée qui les accompagne. Le
format permet évidemment une construction assez classique, dans laquelle
les épisodes sont indépendants les uns des autres et individuellement
centrés sur la recherche d’un criminel dont la capture sera censé
remplir les poches des personnages principaux, continuellement fauchés.
Le risque inhérent à ce genre de logique est bien sûr de tomber dans
l’empilage d’anecdotes, de rester à la surface de l’action pour au final
n’aller nulle part.

L’autre point fort de "COWBOY BEBOP"
reste à n’en pas douter son univers musical. Le décalage
avec
l’ambiance à priori futuriste de la série reste un véritable régal pour
les oreilles. Yoko Kanno nous sert des thèmes incroyablement variés,
mais qui trouvent tous leur place dans l’anime. La compositrice
confèrera à "COWBOY BEBOP"
un côté résolument jazzy avant de partir dans d’autres thèmes faisant
penser aussi bien à de la funk, qu’à du hip hop ou de la pop
contemporaine. Le générique fait d’ailleurs à ce titre office de l’un
des meilleurs génériques d’animes jamais réalisés.

Tout "Cowboy Bebop",
dans son ton, est à l’image de son personnage principal : fun,
décontracté, souvent drôle mais parfois empreint d’un tragique d’une
telle justesse qu’il n’apparaît pas comme déplacé, mais au contraire
comme la manifestation d’un élément qui était présent en filigrane
depuis toujours, même dans les moments de rire. C’est là une cuisine
délicate, mais elle est particulièrement réussie, tout comme l’univers
composite de la série, mélange de western, de science-fiction et de film
noir déroulé sur une BO classieuse faite principalement de jazz et de blues. Chaque planète,
chaque prime, a sa propre identité visuelle, ses propres références : on
est propulsé d’un épisode à l’autre des grands espaces désertiques aux
métropoles déshumanisés, on passe des saloons au look ouest américain
XIXe aux vaisseaux futuristes hyper-technologiques et, d’une manière
étrange et pourtant terriblement convaincante, tout se tient. Cette
incroyable alchimie est, à n’en pas douter, la réelle clef du succès de "Cowboy Bebop".

La réalisation, bien que datée, n’a vraiment pas pris une ride, et les animations restent d’une
fluidité exemplaire. La série fêtera l’année prochaine ses 15 ans, l’occasion de célébrer son
admirable résistance au passage du temps, qui ne fera de toute manière
que se confirmer dans les années à venir, et dont l’absence de 3D
participe grandement !!!
Modern Family : Une sitcom étonnamment amusante et rafraîchissante !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Quand les familles voisines Pritchett,
Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs
vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler.
Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le
jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un
challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à
gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être
en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les
embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son
petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite
Vietnamienne.
Critique :
Créée par Christopher Lloyd et Steven Levitan (déjà producteur de Just
Shoot Me pour les connaisseurs), "Modern Family" est LA sensation de la
saison précédente aux Etats-Unis. Avec des très
jolis scores d’audience sur ABC (des pointes à plus de 10 Millions)
et des scores records sur la cible privilégiée des annonceurs (Les 18/49
ans aux Etats-Unis, à l’image de la fameuse ménagère
de moins de 50 ans chez nous), "Modern Family" a aussi su s’imposer
auprès des critiques, raflant ainsi les mises aux Emmy Awards,
prestigieuse cérémonie de récompense pour la télévision
américaine, renouvelant le genre de la sitcom familiale et du
mockumentary.
En ondes depuis l'automne 2009 sur ABC, cette série toute simple
s'articule autour de trois familles : une nucléaire, une homoparentale et
une reconstituée. Trois couples aux prises avec des problèmes, eh oui,
modernes. Faut-il devenir les "z'amis" de ses enfants ? Comment briser le
cliché de la femme-trophée ? Les parents gais doivent-ils nécessairement
se fondre à la masse pour être acceptés ? Un lien très fort unit ces
trois cellules hétérogènes, que vous découvrirez avec bonheur à la fin
du premier épisode.
On y suit donc trois familles qui sont elles-mêmes reliées puisqu’il s’agit
de Jay Pritchett (Ed Oneil), patriarche remarié à une magnifique
colombienne beaucoup plus jeune que lui, Gloria, qui a un garçon de 7
ans, Manni ; sa fille Claire mariée à l’adorable mais infantile Phil, et
mère de 3 enfants, puis le cadet Mitchell, qui vient d’adopter une
petite vietnamienne avec son compagnon Cameron. Chacun de ces personnages se révèle attachant et drôle au fil des
épisodes, même Phil qui était le moins intéressant au début. On y vit
des moments très drôles au sein des trois familles, qu’elles aient des
intrigues séparées ou qu’elles se retrouvent pour un moment familial.

"Modern Family" a su développé
un réel génie au cours de sa première saison. C’est bien simple, la série joue
intelligemment sur deux tableaux : Elle reprend les
thèmes, le cadre (la famille, au sens le plus éclaté du terme
possible) et les idées de l’âge d’or des sitcoms. A l’époque pullulaient
effectivement les sitcoms familiales, avec rires en fond
sonore et tournées avec plusieurs caméras, pour peu
à peu laisser la place à de sitcoms de nouveaux
types, tournées non plus avec plusieurs mais une caméra, délaissant
les rires en fond sonore et abordant de nouveaux thèmes. Souvent, on a
alors joué sur le côté documentaire, le "Mockumentary" comme on a coutume de l’appeler. "The Office" en est
bien sûr l’exemple type mais la quasi-totalité des sitcoms de bureau qui
investissent aujourd’hui le Jeudi de NBC pourraient
également être citées. Parmi les sitcoms à une caméra ayant marqué
le genre, on citera bien souvent "Scrubs", "Arrested Development", "The
Wonder Years", "Malcom" ou encore l’inoubliable "Sex And The
City".

En ressort alors un sentiment d’un renouvellement profond du genre, qui
rime de nouveau avec le succès, alors que la sitcom avait été abandonnée
petit à petit, son dernier gros succès remontant
au mythique "Friends" qui s’était achevé devant plus de 50 Millions
d’américains. Voilà qui explique le succès de "Modern Family" : c'est brillant, touchant
et sarcastique en même temps. Parfois, on éclate de rire dans une scène
burlesque et la minute suivante, c'est la subtilité d'un regard ou un
silence inconfortable qui déclenche la rigolade !!!
The Following : Une des séries les plus attendues pour la rentrée 2013 !!!
Synopsis :
Un serial killer diabolique utilise les nouvelles technologies pour créer une secte de tueurs en séries, mais un agent du
FBI se retrouve alors infiltré au cœur du système.
Attente :
Créé par Kevin Williamson (The Vampire Diaries, Dawson, Scream), "The Following" est
un thriller mettant en scène un tueur diabolique (James Purefoy) qui
utilise la technologie pour créer une secte de serial killers et un
ancien profiler du FBI (Kevin Bacon) ayant pour mission de traquer
celui-ci.
Un véritable événement, l'acteur Kevin Bacon participe à
sa première série TV. Pourchassé depuis de nombreuses années par la télévision, Kevin Bacon
avait jusqu'ici refusé d'endosser un rôle régulier dans une série, se
limitant à quelques apparitions, comme dans "Will & Grace" ou "Bored to Death", plus récemment. Seule la chaîne HBO était parvenue à le convaincre en 2009, avec le téléfilm Taking Chance, qui lui avait valu un Golden Globe.
Ce sera sur l'antenne de FOX dès le mois de
janvier 2013, dans une production de Kevin Williamson donc.
Le FBI estime qu'il y aurait, à ce jour, 300 serials killers aux
États-Unis. Et
s'il existait un moyen pour eux de communiquer entre eux ? De se
suivre, et de s'organiser ? Quand le serial killer Joe Caroll
(James Purefoy) fait de nouveau parler de lui, le FBI fait
appel à l'ancien agent Ryan Hardy (Kevin Bacon), qui l'avait capturé
neuf ans auparavant,
pour le pister de nouveau. Mais Hardy n'est plus que
l'ombre de lui-même, et l'équipe de jeunes affutés du FBI sera un
atout pour lui. Heureusement pour lui, il connait Caroll par cœur.
L'enquête le poussant à revenir vers les anciennes victimes de Caroll
et son ex-femme.
Très excitant et très inquiétant, ce drama est planifié pour
seulement 15 épisodes, l'agenda de son acteur principal lui empêchant
d'être plus disponible. Tant mieux pour la tension de la série,
qui sera ramassée sur un petit nombre d'épisodes. "The Following" est l'une des cinq nouveautés retenues par la Fox pour la saison 2012/2013.
La chaîne a également porté son choix sur "The Mob Doctor", une chirurgienne en cardiologie qui ne parvient pas à s'acquitter d'une dette contractée vis à vis de la mafia de Chicago. "It's Messy", l'histoire d'un médecin dans la lignée de Bridget Jones, "Ben & Kate", comédie sur une mère célibataire et son frère, et "The Goodwin Games" ont aussi été sélectionnés. Nouvelle création de l'équipe derrière "How I Met Your Mother",
cette dernière s'attardera sur des frères et sœurs, obligés de suivre
des règles étranges pour toucher l'héritage de leur père !!!
Berserk, L'âge d'or 1 - L'oeuf du Roi Conquérant : Un anime médiéval rude, intraitable et terriblement séduisant !!!
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Midland : un royaume pris depuis un siècle dans l’étau d’une guerre sans merci. Sur les champs de bataille, Guts, un jeune mercenaire, lutte pour survivre au quotidien. Malgré son jeune âge, il se bat avec la rage d’un chien fou, déploie une effroyable dextérité et traîne derrière lui une épée au gabarit impressionnant.
Alors qu’il sort d’une énième bataille, il est pris à parti par une
bande de mercenaires qui s’imaginent pouvoir le détrousser. Le choc est
rude et leur chef est obligé d’intervenir pour éviter que ses
lieutenants ne se fassent massacrer en quelques instants.
Après ce combat singulier, Guts se retrouve embrigadé et découvre qu’il a affaire à la Troupe des Faucons, des mercenaires aguerris dirigés par Griffith, un jeune homme charismatique et mystérieux, qui semble promis à une ascension fulgurante.
Critique :
Berserk est surement l’une des séries les plus cultes venant du Japon.
Depuis 1989, Kentaro Miura, son auteur, nous plonge dans un univers de
Dark Fantasy fait de sang, de trahison et de combat. Son succès a été
tel qu’une série animée a vu le jour dans les années 90.
Vendue à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde du manga la
saga guerrière imaginée par Kentaro Miura est une référence dans le
monde du manga. Avec un rythme de parution exceptionnellement lent (deux tomes par an)
pour un manga, des planches soignées, de nombreuses références
(Tolkien, Giger…), un scénario noir et violent sans concession, une
profonde exploration du genre humain, Berserk est une œuvre complète et
incontournable.
En 1997 NTV produit 25 épisodes de 24 minutes reprenant les volumes 4 à
13 du manga. Une grosse déception pour les fans car la série s’achève
sur un cliffhanger de déglingo et ne connaîtra aucune suite. Il faudra attendre 2010-2011 pour voir arriver des mini-trailers
annonçant le retour de Berserk en animé. C’est le studio 4°C
(Animatrix, Memories, Amer Beton) qui hérite de la lourde responsabilité
de produire cette adaptation complexe. C’est Toshiyuki Kubooka
(Gunbuster, Nadia et le Secret de l’Eau Bleue, Giant Robo) qui est
chargé de dessiner et donner vie à l’univers de Kentaro Miura. Chose faite avec la sortie blu-ray et DVD du film.
Berserk c’est l’histoire de ce gaillard, Guts, un gamin élevé par un
mercenaire qui n’éprouvait pour lui que ressentiment et dégoût. Suite à
quelques événements douloureux le petit Guts s’enfuit du campement et
part vivre sa propre aventure. C’est après cela que s’ouvre le film. Notre anti-héros, alors
adolescent, prend d’assaut parmi d’autres mercenaires une forteresse.
C’est lors de cette bataille qu’il commencera à se bâtir un nom en
abattant l’invincible chevalier Bazuso, se faisant ainsi remarquer par
la Bande du Faucon et son leader Griffith.
La trilogie a pour objectif de nous raconter tout
l’arc concernant les aventures de Guts en tant que membre de la Bande du
Faucon jusqu’au terrible jour de l’Eclipse. D'une certaine manière on
peut donc dire que ces trois films constituent un "remake" de la série
animée diffusée dans les années 90. Forcément vu le format choisi (à peine 1h16 pour ce
premier opus), il est très difficile de tout raconter et le film
contient plusieurs ellipses, inscrivant clairement ce premier film plus comme une introduction que comme un segment clé. Néanmoins, les craintes que l'on pouvait avoir se sont avérées
infondées et ce premier film réussit à raconter l’essentiel de
l'histoire.
Le véritable problème scénaristique est le rythme adopté par le film. En
fait, ce n’est peut-être pas la meilleure façon d’introduire
quelqu’un à Berserk. Pourquoi ? Et bien, parce qu'en 1h16, il
y a tout de même
beaucoup de combats, même presque plus que de dialogue. Ce n’est pas
vraiment un problème pour le fan qui sait, lui, que derrière se trouve
une intrigue aussi étoffée que prenante ! Mais les néophytes risquent
d’avoir la mauvaise
impression que ce manga tellement réputé n’est en fait qu’une vaste
succession de baston.
Visuellement, "L'oeuf du Roi Conquérant" est tout simplement spectaculaire. Passer du noir et blanc des pages du manga à la couleur est une belle
surprise, le Midland est magnifique. Le passage
du papier à notre écran est plutôt réussi. Il faut reconnaître que chaque combat est une promesse tenue et que la
musique qui les accompagne, signée Shiro Sagisu, augmente l’intensité de
chaque coup d’épée. S’il faut chipoter, on
pourrait dire que les personnages sont un peu trop propres, trop lisses. On
aurait aimé des vêtements plus texturés, des armures, des peaux plus
éprouvées par le combat. Espérons que les prochains épisodes sauront
mieux retranscrire la rugosité et la noirceur du manga.
Le résultat visuel de ce film est donc
surprenant, conférant aux images un réalisme qui souligne encore plus la
cruauté de l'époque évoquée. En termes de violences graphique et
psychologique, les points forts du manga, Berserk n'épargne en rien son
auditoire. Au final, c'est un premier essai très prometteur que cette genèse de la Troupe du Faucon
dans le monde brutal de Berserk, où l’homme côtoie les démons, où seule
la force est synonyme de survie et où l’amitié se forge à travers le
sang versé sur le champ de bataille !!!
Misfits : Lorsque le mythe du super-héros rencontre l'irrévérence british !!!
Note : 4.5 / 5
synopsis :
Nathan, Simon, Curtis, Kelly et Alisha sont cinq jeunes adultes ayant
été condamnés, pour des raisons diverses, à des travaux d’intérêt
général. Alors qu’ils effectuent leur premier jour, non sans provoquer
Tony, leur superviseur, un violent orage éclate. Les personnages sont
alors frappés par la foudre. Très vite, ils vont se rendre compte qu’ils
détiennent désormais des superpouvoirs.
Critique :
Misfits, c’est avant tout une série anglaise. La patte d’outre-Manche
se devine dans chaque scène de la série. De par son irrévérence, sa
désinvolture et son authenticité, on loue les Anglais d’être tombés aussi
juste.
Imaginez un peu, de jeunes inconscients,
totalement déconnectés de la réalité, en pleins travaux d'intérêts
généraux qui se font frappés par la foudre et acquièrent tout d'un
coup des superpouvoirs... Cela ne peut que dégénérer !
Ces cinq là en voient des vertes et des pas mûres au cours des 23
épisodes que contient la série. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s'agit pas d'une série gentillette où
des délinquants gagnent des pouvoirs et deviennent gentils. Non, ils
gardent leur attitude désinvolte et leur esprit rebelle.
Le groupe est composé de personnages pas forcément mauvais, mais au
caractère autodestructeur, caractérisant une partie de la nouvelle
génération anglaise, totalement paumée et se consumant dans des orgies et la petite délinquance.
Le scénario peut paraître étrange à
première vue. Cependant il est réellement bien géré et arrive à garder
vif l'intérêt du spectateur du début à la fin. Chaque épisode est
une petite histoire à lui tout seul, plus ou moins indépendant, et il
se passe un nombre inimaginable de choses en 45 minutes ! Pas le
temps de reprendre son souffle ! Entre utilisations de pouvoirs,
problèmes familiaux, alcool coulant à flot et nouveaux ennemis ou amis
se dévoilant, nos jeunes héros ont fort à faire. La série ne se répand pas en
longueurs inutiles, elle traite son sujet tout en faisant avancer son
intrigue vivement.
Le sujet central, le malaise adolescent,
est traité avec finesse. Les superpouvoirs deviennent un outil de compréhension. Les personnages
découvrent leur pouvoir comme nous appréhendons, adolescents, notre
sexualité, avec honte et excitation. Les personnages découvrent leur
pouvoir spécifique en cachette. Ils éprouvent un mélange de honte et
d’excitation. Bien vite, ils partagent leur
secret et nourrissent leur relation de cette spécificité commune. Nous
retrouvons bien les grands troubles du moment adolescent, la découverte
de soi, la peur d’être différent et le rejet du monde de l’adulte.
![]() |
Nathan (Robert Sheehan) |
L’humour sans retenue est ce qu’il y a de plus jouissif, servi par des dialogues justes et vulgairement vrais. L’authenticité est partout ! Une mention spéciale doit être faite au jeu d'acteur de Robert Sheehan (Nathan dans la série), qui
bouffe toute la place. Un personnage aussi attachant qu’énervant. Il
sert une prestation incroyable. Son seul jeu justifie que vous
regardiez.
La série est donc extrêmement sombre, mais garde tout de même un ton léger malgré la dureté des évènements. Les situations sont
inédites et les personnages sont aux antipodes des "superhéros
traditionnels". Il n'est pas rare qu'un
personnage n'appartenant pas au groupe, qui a développé un pouvoir, soit
effrayant, voire sadique et violent. Et dans quasiment un
épisode sur deux, il y a au moins un mort ! Un mélange bien dosé de
glauque, d'humour, d'action, de sentimental.
Une série à laquelle on devient vite accro ! Tout est bon dans ce drame mêlé d'humour anglais, très
rafraichissant avec ses acteurs très doués et naturels, rythmé par des
musiques sensationnelles qui vont piocher dans le pop-rock de
maintenant et d'autrefois !!!
![]() |
Mads Mikkelsen |
NBC vient de commander une série entière de « Hannibal », après avoir découvert le pilote écrit par Bryan Fuller (« Pushing Daisies », « Dead Like Me »).
La série dramatique d’une heure servira de préquelle à la saga Hannibal Lecter lancée par « Le Silence des Agneaux ». Elle se basera sur les évènements abordés dans le roman « Dragon Rouge » de Thomas Harris et parlera de la jeunesse de Lecter et l’époque où il a été confronté à l’agent du FBI Will Graham (joué par Edward Norton dans le film du même nom).
La série vient de recevoir une commande de 13 épisodes.
La série dramatique d’une heure servira de préquelle à la saga Hannibal Lecter lancée par « Le Silence des Agneaux ». Elle se basera sur les évènements abordés dans le roman « Dragon Rouge » de Thomas Harris et parlera de la jeunesse de Lecter et l’époque où il a été confronté à l’agent du FBI Will Graham (joué par Edward Norton dans le film du même nom).
La série vient de recevoir une commande de 13 épisodes.
NBC vient de commander une série entière de « Hannibal », après avoir découvert le pilote écrit par Bryan Fuller (« Pushing Daisies », « Dead Like Me »).
La série dramatique d’une heure servira de préquelle à la saga Hannibal Lecter lancée par « Le Silence des Agneaux ». Elle se basera sur les évènements abordés dans le roman « Dragon Rouge » de Thomas Harris et parlera de la jeunesse de Lecter et l’époque où il a été confronté à l’agent du FBI Will Graham (joué par Edward Norton dans le film du même nom).
La série vient de recevoir une commande de 13 épisodes.
La série dramatique d’une heure servira de préquelle à la saga Hannibal Lecter lancée par « Le Silence des Agneaux ». Elle se basera sur les évènements abordés dans le roman « Dragon Rouge » de Thomas Harris et parlera de la jeunesse de Lecter et l’époque où il a été confronté à l’agent du FBI Will Graham (joué par Edward Norton dans le film du même nom).
La série vient de recevoir une commande de 13 épisodes.
La chaîne NBC vient de commander une série entière de "Hannibal", après avoir découvert le pilote écrit par Bryan Fuller ("Pushing Daisies", "Dead Like Me"). La série dramatique d’une heure servira de préquelle à la saga Hannibal
Lecter lancée par "Le Silence des Agneaux". Elle se basera sur les
évènements abordés dans le roman "Dragon Rouge" de Thomas Harris et
parlera de la jeunesse de Lecter et l’époque où il a été confronté à
l’agent du FBI Will Graham (joué par Edward Norton dans le film du même
nom).
![]() | |
Hugh Dancy |
La série vient de recevoir une commande de 13 épisodes.
Pour interpréter le sinistrement célèbre psychiatre psychopathe, NBC a
réussi un joli coup de filet. Alors qu'il venait d'obtenir le prix
d'interprétation au dernier Festival de Cannes pour son rôle dans "La Chasse" de Thomas Vinterberg, le Danois Mads Mikkelsen (le Chiffre dans "Casino Royal") a été annoncé dans le rôle-titre de la série.
La série Hannibal sera donc centrée sur
la vie du célèbre personnage, et plus
particulièrement sur la relation entre Will Graham, l’agent du FBI, qui
sera incarné par Hugh Dancy ("Sydney Fox", "Le roi Arthur",
3confessions d'une accro du shopping", etc.) et son mentor, Hannibal
Lecter. Les deux hommes travailleront ensemble sur le cas d’un serial killer dont la psychologie est étrangère à l’agent Graham.En espérant ne pas être déçu, "Hannibal"
sera normalement diffusé début 2013 et
s'annonce d'ores et déjà prenante !!!
Cosmocats : Le célèbre animé culte est de retour dans une version totalement remis au goût du jour !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Cette
série raconte les combats entre les Cosmocats, race de félins
humanoïdes menée par le jeune et brave Starlion (Lion-O en VO), et les
Mutants,
race de monstres diaboliques. Les Mutants ont chassé les Cosmocats de
leur planète Thundera et les ont poursuivis jusque sur leur nouveau
monde, la 3e terre où vit un ennemi redoutable : Mumm-Ra. Au-delà de toute galaxie connue, s'élèvent donc les
Cosmocats. Jaga, le sage. Tigro, l'invisible. Félibelle, la rapide. Wily
Kat et Wily Kit, les ingénieux jumeaux. Pantéro, le technicien. Et
Snarf, "snarf snarf nigaud." Ils ont tous juré obéissance à leur jeune
seigneur, Starlion, et vont lui transmettre tous les secrets de l’œil
de Thundera.
Critique :
Cosmocats (ThunderCats
en VO) est une série télévisée d'animation américaine en 130 épisodes
de 25 minutes, créée par Ted Wolf et diffusée entre le 23 janvier 1985
et le 5 décembre 1986. En France, la première saison a été diffusée à partir du 10 septembre 1986 sur Antenne 2 dans l'émission Récré A2. La seconde saison sera diffusée à partir du 23 octobre 2006 sur France 4.
Série animée culte pour les trentenaires (et un peu plus), elle a vraiment marqué la génération des 80's. Qui ne se souvient pas de l'épée de Starlion qui, lorsqu'il crie "Cosmo...
Cosmo... Cosmocats !", s'allonge et projette un immense signal lumineux
qui est perçu comme un appel à la bataille.
Pendant des années, les studios Warner
ont laissé la rumeur d'un film trainée. Et il faut avouer que beaucoup
de fans attendaient cela avec ferveur. On voulait un film, mais à la place on aura un dessin animé. On peut râler, certes, mais le
premier artwork dévoilé par la major possède un fort pouvoir
d’excitation ! C'est donc une version préquelle, créée en 2011 sous le nom de ThunderCats, qui nous arrive.
Si l’histoire semble rester à peu près la même, la série se démarque de son aînée par plusieurs points. Pour commencer, si la version de 1985 commençait directement par la fuite et l'exil, celle de 2011 débute bien plus tôt.
L'histoire commence quand le prince
Starlion doit succéder un jour à son
père, le roi Claudus de Thundera. Hélas pour Starlion, il n’est guère
aimé (notamment parce qu'il a une vision différente de celle de son père
et croit en la technologie, souhaitant de plus apaiser les tensions
entre les peuples)
et tout le monde lui préfère Tygra, plus flamboyant. Seul le sage Jaga,
proche du roi Claudus, croit en lui. Mais Starlion va commettre plusieurs
erreurs terribles.
Ensuite, comme on pouvait s'y attendre, les graphismes sont bien plus soignés et les personnages sont remis au goût du jour dans le design ou le caractère.
Pour faire simple, ils ont un look bien plus adolescents, plus proche
des mangas japonais que des comics américains, donc moins adultes et
surtout moins bodybuildés !
Si le thème principal, légèrement remixé, est toujours là, chaque épisode passe un message de moral bien plus
important que son prédécesseur ou que certains animés actuels. Les scènes
d'action, quant à elles, sont toujours aussi prenantes et sont aussi soutenues par des musiques épiques sympathiques.
Chaque fin d'épisode nous offre de nombreux rebondissements et les
références de romans ou de films sont foison, dissimulés un peu au fils de la saison.
On imagine assez bien les pontes de Warner envisager cet animé
comme un test ultime. Peut-être est-il lancé pour raviver l’intérêt
d’une jeune génération au pouvoir d’achat démentiel envers ces quelques
combattants-chats ? Si l’animation est un carton sur Cartoon Network,
alors le développement du long-métrage pourrait s’accélérer dans les
mois à venir. Rien ne nous empêche de rêver !!!
Don't trust the b... in appartment 23 : Une série méchamment fraîche aux colocataires adorablement détestables !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
June est une jeune femme optimiste et réservée qui vient de la
campagne. En s’installant à New York, elle décide de partir à la
recherche d’une ou d’un colocataire. Après plusieurs entretiens plus que douteux, June tombe sur la coloc rêvée : Chloé. Du moins, c’est ce qu’elle pense !
Car
Chloé est en fait l’opposée de June. Une bombe ultra sexy et fêtarde
jusqu'au bout de la nuit, avec qui la cohabitation s'annonce
compliquée... Pour
l’aider, il reste quand même James Van Der Beek, le meilleur ami de
Chloe très imbu de sa personne (jouant son propre rôle), ou le voisin, un ado pré-pubère plutôt
pervers.
Critique :
Reines de la vacherie et des coups bas,
voici Chloé, locataire de l’appartement n°23 et "bitch" (garce), mot
censurée sur l’affiche mais pas dans les dialogues de cette
comédie joyeusement impertinente, créée par une scénariste du
politiquement incorrect American Dad ! Chloé, donc,
a mis en place un petit business très rentable : elle recrute des
colocataires candides, leur fait payer une caution, puis leur rend la
vie tellement infernale qu’elles décident de partir en abandonnant leur
caution.
L’idée parait être dans un premier temps de jouer sur les oppositions. June est l’anti-Chloé par
excellence, mais leur relation évolue rapidement et la jeune blonde
s’adapte sans trop perdre de temps. On peut donc logiquement se demander
où on est censé aller à partir de là, et dès le pilote on nous donne ainsi une
ébauche de réponse, puisqu’il semble que June soit destinée à suivre la voie tracée par Chloé pour apprendre à remonter la pente et à devenir autonome.
L’idée de départ de cette comédie semble donc assez simplissime. Les concours de vacheries ayant déjà été l'apanage de Gossip Girl, Revenge, et bien d'autres encore. Heureusement, il souffle sur cette nouveauté au titre improbable ("Ne fais pas confiance à la g… de l’appartement 23") une fraîcheur dans l’interprétation et l’humour qui n’est pas sans rappeler la douce folie d’une autre nouveauté, New Girl, en plus méchante.
La mise en scène est pop, un peu clipée, les décors sont colorés, le petit jeu de
massacre se fait avec le sourire, et rapidement June et Chloé deviennent
les meilleures ennemies. C'est accrocheur, notamment pour avoir joué la carte de l’impertinence. Cela dit, la série s’appuie largement sur les légères
excentricités qui définissent les personnages, la rendant moins corrosive que ce qu'elle aurait pu être.

Une petite touche certes facile
mais réjouissante, cerise sur un gâteau appétissant, déjà drôle, et qui je l’espère saura devenir un peu plus méchant !!!
Pan Am : Un voyage dans le glamour des 60's !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Embarquement immédiat dans les vols de la
compagnie aérienne la plus glamour des années 60 : la Pan American World
Airways. Destination : New York, Paris, Berlin et bien d'autres villes
du Monde. A bord : de jolies hôtesses, accueillantes et chaleureuses,
dont les passés respectifs renferment de mystérieux secrets ; le
commandant de bord et son co-pilote ; et bien évidemment des passagers,
tous plus différents les uns que les autres...
Critique :
Pan Am suit donc un groupe de jeunes hôtesses de l’air qui signent pour travailler
pour une nouvelle compagnie aérienne de luxe dans l’espoir de faire un
changement dans leur vie. Les passagers et l’équipage font un voyage
dont le paysage est façonné par la romance, la société instable des
années 1960 et même l’espionnage top secret.
La série nous introduit rapidement dans son univers très marqué. Dès les
premières minutes, nous savons à quoi nous avons affaire et les costumes
des pilotes et des hôtesses de l’air ne font que renforcer notre
impression. Nous allons entrer dans la vie très privée des hommes et des
femmes les plus admirés de l’époque.
Scénaristiquement parlant, Pan Am nous offre une panoplie de possibilités à travers ses différents personnages.
Plusieurs storylines débutent et jongle parfaitement
entre découverte des personnalités et mise en marche de l’histoire.
Entre suspens et romance, la série ne laisse personne de côté.
Le casting est terriblement bien choisi et est porté merveilleusement par une Christina Ricci tout simplement sublime. Les décors et l'ambiance sont fantastiques, à chaque épisode on voyage, dans une mise en scène très convaincante.
Pan Am a l’audace de nous dévoiler bien plus qu’une simple série sur les
relations humaines dans les années 60. Entre action, espionnage et
romance, elle a su imposer sa fraîcheur à travers des personnages
travaillés et des storylines dignes d’intérêt.
Une réussite !!!
Luck : L’important quand on joue, c’est de gagner, peu importe la manière !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Un regard provocateur sur le monde de la
course hippique à travers les yeux de divers protagonistes qu'ils soient
parieurs, coureurs, organisateurs...
Critique :
Dustin Hoffman, Nick Nolte dirigés par Michael Mann, le tout distribué par HBO qui n’a pas l’habitude de faire dans
la dentelle, on ne peut que s'attendre à une petite merveille. Et Luck ne déçoit pas !
La trame de fond tourne autour de la chance, des courses hippiques, des paris et des jeux d'argent en général... Cependant les spectateurs se rendront très vite compte que les épisodes tiennent plus du drame que du conte de fée.
On découvre des tranches de vies imbriquées de nombreux personnages, gravitant tous dans le monde hippique.
Il y a des parieurs, accros et cherchant le coup qui changera leur vie.
L'excellent Nick Nolte en entraîneur-propriétaire, et des hommes
d'affaires tirant les ficelles dans l'ombre, notamment Chester "Ace"
Bernstein, incarné par un Dustin Hoffman qui n'était pas aussi illuminé
depuis bien longtemps !
La série est servie donc par un casting hors-pair et dirigé par un Michael Mann au sommet de son art.
L'intrigue nous rappelle que, qu'on en soit conscient ou non, la prise
de décisions dans la vie revient un peu à jouer au poker : la part de
hasard reste importante car on ne maîtrise pas tous les paramètres.
Finalement, le constat le plus cynique
sur les joueurs invétérés est fait par Ace : "le désespoir est ce qui
pousse les hommes à agir de manière déraisonnable, à tenter leur chance
coûte que coûte, à oublier leur peur de perdre et à surestimer leur
capacité à gagner".
Au final, une très bonne série. HBO prend soin de ses Show. Un casting 3 étoiles, un
bon scénario, des personnages intéressant, une réalisation solide, et un
milieu hippique qui n'est pas réservé qu'au spécialiste car on nous
montre tous les aspects, ce qui nous permet de mieux s'immiscer dans
cet univers.
Une des meilleures nouvelles séries de 2012 !!!Kaamelott - Le roi burgonde : De véritables scènes cultes !!!
Note : 4.5 / 5
Le roi des Burgondes
est un personnage stupide, grossier et affamé. Souvent présent à
Kaamelott pour la signature d’un traité de paix, il ne comprend pas la
langue d’Arthur, ce qui génère toujours de nombreux quiproquos. Comme il
ne comprend rien, il a tendance à répéter tout ce qui est prononcé, ce
qui peut aisément induire en erreur sur ses intentions.
Néanmoins,
Arthur ou Séli profitent parfois de sa bêtise, pour le tromper lors de
la signature d’un traité (Le Dialogue de paix, Le Dialogue de paix II) ou se servir de lui pour distraire d’autres ennemis (Les Envahisseurs).
Lors de sa première visite, il fut accompagné de son "interprète" incarné par Lorànt Deutsch,
mais celui-ci fut embauché par le Père Blaise, au grand dam du roi.
L’interprète n’a jamais refait son apparition, empêchant ainsi Arthur
d’avoir des dialogues avec le roi burgonde. Pour le roi burgonde, tout
(signature de traité, banquet...) est prétexte à flatuler, de préférence
ouvertement et bruyamment.
Alphas : Une série au potentiel certain !!!
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Des individus avec des capacités neurologiques
hors du commun, les Alphas, sont recrutés par une section secrète du
gouvernement afin d'œuvrer pour le bien-être de la société et arrêter
les Alphas mal intentionnés…
Leur principal ennemi est le groupe terroriste Red Flag
qui milite pour la reconnaissance et l'indépendance des Alphas. Il
utilise le meurtre et les assassinats pour arriver à leur fin.
Critique :
Faire une série avec des gens ordinaires qui ont des capacités extraordinaires a toujours été difficile.
"Heroes" n'a pas tenu sur la longueur (surtout par le manque
d'inspiration de ses créateurs), "No Ordinary Family" a été un échec, il
n'y a que du côté des anglais où "Misfits" continue de faire son
bonhomme de chemin.
Alphas, nouvelle série de la chaine SyFy, tente donc de venir sur un terrain difficile et surtout très fréquemment traité !
A première vue, la série est un condensé habile de ce qu'on a déjà pu voir dans d'autres séries fantastiques
(oubliez donc l'esthétique comic books ici). Théorie du complot comme
"Alias", pouvoirs dans un cadre réaliste et problèmes personnels de ces
héros ordinaires comme "Heroes" et monstre de la semaine comme "Fringe"
ou "X-Files".
Un air de déjà-vu donc pour cette série qui revisite allègrement les classiques. Cependant,
en regardant de plus près, si Alphas n'innove pas dans sa structure
scénaristique, elle se différencie au niveau du point de vue et de la
construction narrative.
D'ordinaire, dans les séries à pouvoir, l'histoire commence alors que
les personnages découvrent leur pouvoir : ils sont étonnés,
déstabilisés, ils en ont peur et doivent se former pour en acquérir
pleinement la mesure. Ici la série commence in medias res. L'équipe est formée depuis un bon moment, les membres se connaissent, s'apprécient ou non,
et contrôlent leur pouvoir. Seul Cameron Hicks, nouveau venu dans
l'équipe devra être formé.
Autre bon point de la série, les scènes d'action sont plutôt vives et prenantes malgré des effets spéciaux pas toujours totalement maîtrisés.
Bref, la série surprend par sa capacité à nous plonger d'entrée de jeu
dans une histoire qui tournera autour de ce groupe d'Alphas extrémistes, et par son traitement différent des "pouvoirs" des personnages !!!
Flashforward : Une série au scénario très original...un peu trop pour nos amis Yankees !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Sans aucun avertissement préalable, tout le monde sur terre va s'évanouir pendant exactement deux minutes et dix-sept secondes, provoquant le chaos à travers le monde.
Durant ce laps de temps, chaque personne
va être exposée à 137 secondes de ce qui semble être leur propre futur,
un "FlashForward". Leur conscience est projetée six mois en avant, pour
des évènements sensés se produire le 29 Avril 2010 à 22h, heure Pacifique.
Pour certains, l'avenir sera joyeux et
plein d'espoir. Pour d'autres, il sera totalement inattendu. Pour
quelques-uns, il semblera tout simplement ne pas exister !
Critique :
Annoncée comme digne héritière de Lost, Flashforward a tout pour jouer dans la cour des grands, et elle ne déçoit pas !
Drames humains à foison, élément fantastique d'importance et surtout, un
mystère à tiroirs au potentiel faramineux. A ce titre, le pilote de la
série démarre très fort : sans s'éterniser sur les évènements précédant
le désastre, l'épisode introduit une distribution chorale alléchante
(John Cho, Courtney Vance, Sonya Walger...) avant d'instaurer un chaos
visuel et émotionnel.
Les personnages sont intéressants et
très bien interprétés. Les seconds rôles sont extrêmement travaillés, ce
qui apporte une véritable profondeur supplémentaire à la série.
Malgré une mise en scène pas
toujours très inspirée, la charge émotionnelle générée est réelle et si
prenante, qu'on en devient accro sans même s'en rendre compte !
L'intrigue séduit à merveille, notamment par sa volonté de faire rapidement avancer les choses sans stagner, mais tout en réussissant à maintenir un certain mystère.
Le final introduit clairement une seconde saison tout en concluant la première.
Cependant, alors qu'elle a cartonné en Europe (Italie, Espagne, Angleterre, etc) tant
les twists de chaque fin d’épisode rendent fou, les studios américains
ont décidé de l'arrêter ne programmant pas de suite (seulement 29ème
dans le top des séries américaines diffusées aux USA).
En ce qui me concerne, aucune lassitude, de l'intrigue, du suspense, des mystères et de l'action : tout y est. A voir sans hésitation !!!
Hero Corp : Une série culte vraiment trop sous-estimée !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
J'étais sceptique à l'annonce de sa sortie, mais, après vision,
cette série m'a vraiment captivé par son humour décalé et la trame de son histoire.
Se réappropriant un univers codé pour le tourner à sa sauce, Simon
Astier nous livre une série (une des plus sous-estimées malgré sa
génialité) qui pêche certes un peu par son rythme, mais qui promet de
grandes choses !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Suite à la guerre qui fit rage jusque dans
les années 80, l'agence Hero Corp fut créée afin de regrouper tous les
Super-Héros et de maintenir un climat de paix. L'agence possède
plusieurs sites secrets éparpillés sur la planète. En Lozère, les
retraités, les mis au rancart, les démissionnaires, les démasqués, les
pas formés, les hors normes, se retrouvent coupés du monde pour
retrouver une vie calme et paisible. 20 ans de train-train volent en
éclat quand The Lord refait surface.
Face au plus grand super-vilain de
l'Histoire que tout le monde croyait mort, le village est démuni. Selon
une vision de La Voix, John est la solution à ce danger que la
maison-mère préfère garder sous silence. John arrive au village mais il
ignore tout de sa véritable identité et n'a aucune idée de ce qu'il va
devoir accomplir pour sauver le monde.
Critique :
Après avoir incarné le beau-frère du roi
dans la shortcom Arthurienne Kaamelott, Simon Astier revient avec son
ami Alban Lenoir pour donner vie à un univers qui
lui tient à cœur depuis sa tendre enfance : celui des super héros. Tout
comme Kaamelott, Hero Corp joue
constamment sur le décalage entre son concept et son traitement.
On y
retrouve la verve franchouillarde habituelle chargée d'insultes colorées
tandis que certains éléments amusants font leur apparition, comme ces
journaux en forme de comic books ou l'inévitable dégénérescence des
pouvoirs de certains.
Une très bonne série sans aucune prétention. L'humour, omniprésent et spécial, est à prendre au
second degré. Les personnages sont variés, très attachants et ont chacun des pouvoirs plus pourris les uns que les autres.

Luther : Une série aux influences plus que classiques, mais au regard tellement neuf !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Synopsis :
John Luther est policier à la section criminelle de Londres.
Après avoir traité une affaire de tueur d'enfants, Luther a fait une
dépression nerveuse qui a mis son mariage en péril. Très impliqué dans
son travail, il doit lutter contre ses démons intérieurs qui sont
parfois aussi dangereux que les criminels qu'il poursuit.
Critique :
Au premier regard, Luther est une série policière donnant une impression de déjà vue.
Et ceci, aussi bien au niveau du personnage (un flic de la crim dont la
vie est rognée par l'horreur de son métier), qu'au niveau de la
construction scénaristique (basée sur le principe de "l'inverted
detective story", on connaît le criminel dès le début, un peu comme à la
Colombo).
Donc un mélange de Colombo, de
Sherlock Holmes avec des accents de Seven pour le côté thriller de la
série...du déjà vue se dit-on...
Tout le contraire, parce qu'une fois devant Luther, elle vous attrape et ne vous lâche plus !
Le charisme de l'acteur principal, Idris
Elba, est submergeant, son jeu est tout simplement impressionnant. Il
porte la série tel un chef d'orchestre ! Les seconds rôles sont déments,
notamment Ruth Wilson.
L’écriture est affûtée et ciselée, la
réalisation est énergique et existentialiste, et les prises de vue sont
magnifiques (avec des plans de Londres aériens splendides).
Une série sombre, noire et bien moins manichéenne qu'elle peut le laisser penser !!!
Person of Interest : Deus ex Machina !!!
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Un ex-agent paramilitaire de la CIA, présumé
mort, est recruté par un millionnaire reclus (Finch) pour travailler sur un
projet top-secret : prévenir le crime avant qu'il ne se produise ! Un
ingénieux programme élaboré par Finch identifie chaque jour des
personnes qui vont être impliquées dans un crime. Victime ou coupable ?
Reese va devoir mener l'enquête pour découvrir qui est en danger et
empêcher qu'un nouveau meurtre soit commis...
Critique :
Cette série est créée par J.J. Abrams (Lost, Fringe, Six degrees, etc) et Jonathan Nolan (frère de Christopher Nolan et auteur de ses meilleurs scripts Memento, Le Prestige, The Dark Knight,...). Rien que ça !!! Et tous les thèmes chers à Jonathan Nolan sont ici présents (car la série porte surtout sa signature) : anti-héros au
passé sombre, paranoïa ambiante et bien sûr, un petit twist final.
Très marqué par le 11 septembre qui vit la fin du mythe du héros
américain classique, Person of Interest est un conceptual show comme "Le
Caméléon" centré sur un héros qui doit accomplir sa
mission du jour.
Une réalisation efficace, un visuel
soigné, un casting des plus solides et un mélange efficace entre
thriller et film d'action, cette série intrigue et donne réellement
envie d'être vue !
Pour les amateurs d'action !!!
Happy Tree Friends : Un anime trash mais terriblement jubilatoire !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Note : 4 / 5
Synopsis :
Déconseillé aux petits enfants et aux grands bébés,
cette série humoristique réalisée en Flash
est une parodie des séries animées destinées aux enfants et présente
des éléments de violence qui contrastent avec l'aspect candide des
personnages, ce qui crée l'effet comique. En effet, le dessin animé a
beau représenter des sortes de peluches en guise de personnages et une
musique très gaie, la suite est d'une violence rare (électrocution,
mutilations, etc.) et la fin est presque toujours créée par la mort
horrible de la plupart des personnages, ou du moins quelques-uns.
A la fois immonde et jouissif,
les épisodes d'Happy Tree Friends sont d'abominables histoires
maquillées en saynètes pour marmots, qui font en réalité le délice
sadique des adultes.
Trash, cruelle, dégueu et complétement décalée, cette série à l'esprit subversif est un véritable bijou d'humour noir ! Le
décalage entre le dessin, les couleurs et la musique et le déroulement
violent des diverses saynètes apporte le comique génial de cette série
!!!
Witch Hunter Robin : Un anime moderno-goth sombre et très soigné !!!
Note : 3.5 / 5
Synopsis :
Dans un futur proche, les Witch (sorcières) se sont
répandues dans le monde entier. Leurs pouvoirs psychiques
menacent la sécurité de la population. Une organisation
appelée Solomon est chargée de les chasser et de les
tuer.
Au Japon, la division locale de Solomon, le STN-J, se comporte
différemment et ne tue pas les Witch. L'équipe des
Hunters (Chasseurs) utilise toute la technologie à sa disposition
pour retrouver les lignées de witches afin de prévenir
l'éveil des pouvoirs chez les descendants dont on trace l'ADN. Grâce à un liquide mystérieux, l'Orbo, ils peuvent
neutraliser les pouvoirs des witch et les mettre hors d'état de
nuire.
Une jeune chasseuse, Sena Robin, est envoyée au Japon
pour remplacer un membre de l'équipe récemment
tué. Elle suscite immédiatement la méfiance de
l'un des meilleurs chasseurs de l'équipe, Amon, qui craint que
cet émissaire de Solomon ne soit là pour percer les
secrets du STN-J.
Critique :
Ce qui frappe immédiatement dans cette série, c'est l'ambiance et le
character design. Les personnages sont fortement typés européens, sans
les mimiques habituelles de la plupart des anime, ce qui contribue considérablement à l'esprit "adulte" de la série.
Pour le reste, on se
retrouve dans des teintes sombres, qui donnent un aspect gothique à
l'ensemble. Le rythme est faussement lent, certains plans et certains
décors sont très travaillés et renforcent l'impression de grande
qualité de la série.
Le scénario est intéressant et réfléchi,
et malgré une fausse lenteur dans le déroulement de la série (les
premiers épisodes voulant bien les bases, peu de choses y sont
révélées), il n'y pas de temps mort. Tous les
personnages ont un rôle bien précis et sont utiles
à un moment où un autre. A la fin, chacun aura sa part
dans le dénouement.
Le récit se joue des
clichés, on reste dans le trouble, le
non-dit, et les ambiguïtés forment un très beau
récit, où les faiblesses de quelques hommes donnent
naissance aux plus grands espoirs.
Bref, par ses mystères, son
ambiance, sa manière de construire la narration et son scénario, Witch
Hunter Robin est une des très grandes séries !!!
Boardwalk Empire : L'ivresse d'une grande fresque historique !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
La chronique sombre et violente du
développement d'Atlantic City dans les années 20, lors de l'émergence
des premiers casinos dans un climat de Prohibition, qui donnera
naissance à la Pègre. Nucky Thompson, le trésorier du parti Républicain
-qui dirige la ville- est en réalité celui qui tire toutes les ficelles
et qui joue sur plus d'un tableau à la fois pour arriver à ses fins.
Argent sale et corruption sont au rendez-vous, en passant par Chicago et
New York...
Critique :
Créée par Martin Scorsese (excusez du peu !) et Terence Winter d'après le roman "Boardwalk Empire: The Birth, High Times and the Corruption of Atlantic City" de Nelson Johnson, cette série, diffusée par HBO (qui d'autre ?!?), est un diamant taillé par les plus grands artisans !

Avançant sur un rythme assez lent,
marque de fabrique de Scorsese, Boardwalk Empire en impose par sa
dramaturgie complexe et par la
richesse de personnages désireux de se faire une place au soleil
dans une société en pleine mutation.
Une série d'une envergure démesurée !!!
Le Trône de fer Saison 2 : Une sublime et tendue continuité !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
(Fin saison 1) Après la mort du roi
Robert Barathéon, son fils Joffrey lui succède et fait décapiter Eddard
Stark, la Main du Roi de son père et gouverneur du Nord.
Les contrées du Nord se soulèvent et
nomment Robb Stark, fils ainé d'Eddard, Roi du Nord. Entrant de se faite
en guerre contre le Roi Joffrey et sa puissante famille les Lannister.
Sur le continent Est, Daenerys
Targaryen, après avoir perdu son mari et plus puissant chef d'une
puissante horde de cavaliers nomades, a perdu son statut de Khaleesi
(reine). Il ne lui reste plus qu'une poignée d'hommes et de femmes, Mais
aussi trois jeunes dragons qu'elle a réussi à ramener à la vie.
La saison deux poursuit l'histoire de ces nombreux protagonistes.
Critique-Attentes :
Seuls deux épisodes sont déjà sortis, et déjà une chose est certaine : cette saison 2 semble tout aussi réussie que la première !!!
L'ambiance est même plus dense et rugueuse que dans la première saison.
Elle ne vient que de commencer, mais elle remplit déjà toutes les attentes. A regarder sans hésitation !!!
Castle Saison 4 : Un vrai plaisir !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Shigurui : La voie du Samouraï se trouve dans le désespoir !!!Note : 4 / 5
Synopsis :
Richard Castle est un écrivain à succès
spécialisé dans les thrillers. La police s'intéresse de près à lui
lorsqu'un tueur copie les meurtres mis en scène dans ses romans. Une
fois cette affaire résolue, Castle devient consultant pour la police de
New York.
Dans cette saison 4 (toujours en
cours, 19 épisodes sur les 23 pour le moment), le lieutenant Kate
Beckett reviens après 3 mois d'absence suite à une opération
chirurgicale, après avoir pris une balle en pleine poitrine.
Critique :
Cette saison est, à mon sens, la meilleure des 4. Les épisodes sont plus profonds et les scenarii beaucoup plus travaillés, sans pour autant perdre l'humour et la relative légèreté qui ont fait le succès de la série.
La relation entre Castle et
Beckett se précise tout en mettant les deux protagonistes en face de
leurs peurs, mais arriveront-ils à les surpasser ?
Toujours de très bons moments de plaisirs !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Japon, an 6 de l'ère Kan'ei. L'excentrique seigneur Tokugawa Tadanaga décide d'organiser au château Sunpu un tournoi opposant 22 samouraïs aux techniques reconnues.
L'un des combats oppose Fujiki Gennosuke, amputé de son bras gauche, à Irako Seigen,
dépourvu du sens de la vue. Malgré ces handicaps, les deux samouraïs
sont reconnus comme étant parmi les meilleurs. Commence alors un long
flashback où l'on retrouve nos deux sabreurs lors de leur première
rencontre au dôjô Kogan tenu par le maitre Iwamoto. Ainsi
commence la rivalité pour devenir l'héritier de la technique secrète du
dôjo et obtenir la main de la fille du maitre, Mie-dono...
Le réalisme de l'anime
est à couper le souffle. Shigurui est tellement réaliste qu'il est d'une
rare mais juste violence (l'époque et le sujet le voulant) !
Les effets de lumière sont
époustouflants, la fluidité des personnages est exceptionnelle et le
scénario est profond et intense. Les graphismes laqués unis aux effets de lumière renforcent la noirceur de l'anime.
Shigurui est pur et tranchant comme
la lame d'un katana et les personnages, loin d'être des héros au grand
cœur, sont de véritables guerriers violents et sans pitiés ne laissant
pas de place aux sentiments.
A voir absolument !!!
A noter :
Le titre de ce manga est une citation de Naoshige Nabeshima dans le guide du bushido : "La voie du samurai se trouve dans le désespoir. Dix hommes ou plus ne peuvent tuer un tel homme" (Bushidô wa shiniguri hi nari. Hitori ni satsugai wo sûjû-nin shite shikanuru mono).
Blue Bloods : Un New-York intimiste au sang bleu !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Dans le famille Reagan, la loi est une
histoire de famille. Henry était ancien commissaire général de la ville
et son fils Franck (Tom Selleck) lui a succédé.
Les enfants de ce dernier ont suivi les
traces de leur père : Danny (Donnie Wahlberg, frère de Marc) est
inspecteur à la crim', Erin (Bridget Moynahan), sa fille, est assistante
du procureur et Jamie, le petit dernier, vient d'entrer dans la police
après avoir été diplômé à Harvard.
Quant à Joseph, qui était un des meilleurs inspecteurs dans les rangs de
la police, sa mort pourrait être liée à la société secrète baptisée
"Les Templiers de l'Ordre", regroupant des flics pourris.
Que vont donc faire les Reagan ?
Critique :
Écrit par deux des meilleurs scénaristes de la série "Les Soprano", Mitchell Burgess et Robin Green (excusez du peu !), Blue Bloods s’emploie à établir les valeurs de la société américaine actuelle au travers du prisme de la famille Reagan.
Chacun d'entre eux défendant sa vision de la justice et chacun trainant derrière lui un bagage émotionnel douloureux.
Série intimiste, qui est essentiellement centrée sur les personnages,
Blue Bloods et ses personnages noirs attachés à leurs valeurs qu'elles
soient bonnes ou mauvaises, deviennent vite très attachants.
Un Soprano du côté de la police, Très Très Bon !!!

Note : 4 / 5
Synopsis :
Bridget (Sarah Michelle Gellar-SMG), témoin principale dans le procès contre un chef de la pègre, panique et prend la fuite, alors qu'elle se trouve sous la protection du FBI.
Elle part à New-York, dans l'East Hampton, où vit sa sœur jumelle Siobhan (aussi interprétée par SMG). Fâchées depuis plusieurs années, les retrouvailles secrètes semblent bien se passer mais, peu de temps après, Siobhan se suicide.
Bridget, seule témoin de la scène, décide alors d'usurper l'identité de sa sœur afin d'échapper à tous ses poursuivants. Plongée dans un monde ultra-glamour qui la dépasse, Bridget se retrouve emmêlée dans les nombreux secrets inavouables de sa sœur, se rendant vite compte que la vie de sa jumelle n'était pas aussi parfaite qu'elle le croyait !
Critique:
L'idée scénaristique du jumeau diabolique n'est pas nouvelle, il est vrai, cependant le brio et l'alchimie des différents acteurs ainsi que le suspens très bien maitrisé rendent cette série réellement captivante.
Malgré quelques rares longueurs, Ringer est prenant et le cadre de l'Upper East Side new-yorkais lui donne une réelle profondeur.
Une belle surprise !!!
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