Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le
Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en
devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui
permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la
Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un
témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein
du Bureau Ovale.
À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes.
À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l'évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en père de famille.
À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes.
À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l'évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en père de famille.
Critique :
"Le majordome" est le genre de film difficilement contestable voire "critiquable".
De ceux qui procèdent d'une motivation immaculée à la limite d'une certaine
forme de sacerdoce cinématographique. Un genre à part entière que le cinéma
américain a littéralement créé et dont il se plaît à l'enrichir de temps à
autre avec des productions emblématiques.
"Le majordome" s'inscrit ainsi dans la
droite lignée de films tels que "Miss Daisy et son chauffeur" ou plus
récemment "La couleur des sentiments" qui tous expriment une forme de contrition
de masse où la rédemption d'un passé pas folichon passe par une sorte de flagellation
en public forcément expiatoire. À la différence toutefois
ici que derrière la caméra on retrouve le réalisateur de "Precious" et "Paper
boy", Lee Daniels, qui par la simple couleur de sa peau permet une perception
différente revenant prosaïquement à enfin donner la possibilité à un black d'aborder
frontalement l'Histoire afro américaine des États-Unis.
Déjà dans les salles aux États-Unis
depuis quelques semaines, la plus grande réussite du film n’est pas de
dominer le box-office, mais de nous imposer la mémoire afro-américaine à
travers la trajectoire d’une famille. Il ressuscite l’histoire
incroyable et pourtant vraie d’un homme noir, né en 1919 comme fils
d’esclaves dans des champs de coton de l’Amérique et qui finit comme le
majordome préféré de huit présidents à la Maison Blanche à Washington.
Inspiré parfois très librement par l’histoire véritable d’Eugene Allen, déterrée par le Washington Post lors
de l’élection de Barack Obama en 2008, le majordome, dans le film de
Lee Daniels s’appelle Cecil Gaines. Interprété avec brio et retenue par
Forest Whitaker (Denzel Washington avait décliné le rôle), Eugene Allen a
écrit à sa façon l’histoire de son pays.

Moins vindicatif que son homologue Spike Lee mais tout aussi concerné par le sujet, le cinéaste condense en deux heures et cinq minutes un demi-siècle d'histoire américaine : les premières émeutes anti-raciales, les assassinats de John Kennedy et Martin Luther King, Sidney Poitier, premier acteur noir à recevoir l'oscar (1964), le Ku Klux Klan, les Black Panthers, la guerre du Vietnam… Pour appuyer son cours d'éducation civique, il fait défiler dans le Bureau ovale Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, les dévoilant sous un autre jour.
J'avoue avoir été très curieux de
voir comment Daniels allait traiter la chose, lui qui s'est très vite
démarqué de la jeune génération indé actuelle en forçant énormément le trait
cinéma via une mise en scène et une photo outrancières (mouvements de caméra
sur signifiants, saturation écrasante de la palette colorimétrique...) certes pas
désagréable mais tout de même un peu vaine car atténuant la plupart des émotions.
Et paradoxalement si ce que l'on voit à l'écran est l'exact
reflet de ce que l'on est en droit d'attendre d'un tel produit dit
classique, on est tout de même un peu déçu de le constater tant on espérait cette
confrontation avec l'univers si marqué du réalisateur. En résulte donc un film classieux
où affleure pour le coup l'émotion sans pour autant verser dans le lacrymal.
Pour
cela Lee Daniels n'opte pas pour le biopic s'inscrivant au sein d'une époque de
tous les changements mais pour la version romancée d'une histoire vraie et édifiante
d'un majordome d'origine afro américaine qui entre 1952 et 1986 aura travaillé à
la Maison Blanche sous sept administrations et autant de présidents. Il en
profite alors pour raconter une époque. Celle de toutes les radicalités et
défiances entre noirs et blancs par le prisme d'un homme et de sa famille qui en
accompagne toutes les évolutions.
Les partisans de Lee
Daniels saluent son goût pour la subversion et l’énergie de son cinéma.
Ses détracteurs n’y voient que provocation immature et racolage. Son
dernier film surprendra donc les deux camps. Exempt de scènes scabreuses, "Le
Majordome" retrace, avec une incontestable élégance formelle et une
véritable vision d’auteur, le parcours de Cecil Gaines.

Tout à son grand sujet, le film menacerait cependant de virer à
l’académisme n’était cette tension entre le progressisme silencieux de
Gaines et l’engagement de son fils dans la lutte contre la ségrégation
raciale. Au centre de cet échiquier politique et familial, la femme du
majordome, interprétée par une Oprah Winfrey bluffante, tente de
profiter des plaisirs que lui procure le progrès (disques de soul,
alcool), offrant la touche hédoniste qui fait du "Majordome" un film
parfaitement équilibré.
Ainsi, si le thème principal pouvait légitimement inquiéter par son classicisme, et même son académisme, Daniels est parvenu à garder un aspect
purement indépendant au film. Si le réalisateur est contraint de passer par tous
les événements fondamentaux de l’histoire américaine contemporaine, il
se débrouille pour les évoquer en creux, par le biais des personnages
principaux et non pas frontalement. Il évite ainsi les écueils de
l’illustratif et de la compilation qui menacent chaque projet de cette
ampleur. En concentrant son intrigue sur la famille du majordome, et
notamment sur les positions politiques différentes entre le père
(respectueux des institutions et plutôt réformiste) et le fils (plus
ouvertement révolutionnaire), le cinéaste parvient à synthétiser le
dilemme qui s’est emparé de la population noire quant à la ségrégation
qui perdurait dans les années 50-60.
Au final, lorsque le film choisit la carte de l’intime et de l’anecdote, il
touche plutôt juste. Notamment les scènes d’incommunicabilité familiale dans le
pavillon du majordome, ou le petit vaudeville quotidien qui se trame
dans les coulisses de la Maison Blanche, ébranlées hors champ, par la
fureur et les revendications du monde extérieur.

C'est lors de mes recherches sur le VIH / Herpès que je suis tombé sur les informations relatives au VIH / Herpès; informations qui sont assez faciles à trouver lors d’une recherche sur STD sur Google. J'étais dans un complot à l'époque, je pensais que le VIH / Herpès guéri 'était un complot, c'était quelque chose d'ignorance, mais je trouvais assez intéressant de prendre des médicaments à base de plantes. J'ai posé des questions sur les remèdes à base de plantes sur les sites Web officiels VIH / Herpès et des modérateurs m'ont interdit de le faire, car ils m'ont dit que je suivais la propagande sur le VIH / Herpès. Cela renforça ma conviction qu'il existait un remède contre le vih / l'herpès. Puis je trouvai une dame allemande, Achima Abelard, Dr Itua, soigne le vih. Je lui envoyai un mail pour en parler plus longuement et m'envoya ses médicaments à base de plantes. et aujourd’hui, je n’ai pas guéri du vih / herpès dans ma vie, j’ai cherché des groupes du vih / herpès pour tenter d’établir des contacts avec des personnes afin d’en apprendre davantage sur le traitement du VIH / herpès à base de plantes. avec la même maladie, ces informations vous sont utiles et je voulais faire de mon mieux pour les diffuser dans l'espoir d'aider d'autres personnes.Le Dr Itua Herbal Medicine me laisse croire qu'il existe un espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. , Schizophrénie, Cancer, Scoliose, Fibromyalgie, Syndrome de toxicité à la fluoroquinolone, Fibrodysplasie osseuse progressive, Mutation familiale de facteur V Leiden, Epilepsie, Maladie de Dupuytren, Maladie tumorale desmoplastique à cellules rondes, Maladie coeliaque, Creutzfeldt-Jako b maladie, angiopathie amyloïde cérébrale, ataxie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome corticosurrénal.Asthme, maladies allergiques.Hiv_ sida, l'herpès, la maladie inflammatoire de l'intestin, Copd, Diabète, Hépatite, je lis sur lui comment il a mort et Tara, Conley, Mckinney et beaucoup d’autres suffrins de toutes sortes de maladies, je l’ai donc contacté. Il est médecin aux herbes avec un cœur unique de Dieu, contactez Emal..drituaherbalcenter @ gmail.com ou téléphonez au whatsapp .. + 2348149277967.
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