Note : 4.25 / 5
Synopsis :
Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille
dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un
passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite
: une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner
le surnom de "Blancanieves".
C’est le début d’une aventure qui va
conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout
vers un destin à nul autre semblable.
Critique :
Rendons-nous à l'évidence, les cinéastes du XXIe siècle
remontent le temps du cinéma, laissant derrière eux le moment où la
parole lui est venue. Après le Canadien Guy Maddin (pionnier en la
matière), le Français Hazanavicius, le Portugais Miguel Gomès, voici le
carnet de voyage de l'Espagnol Pablo Berger dans les premiers temps du cinéma.
Le
muet sera-t-il le nouveau gimmick à la mode après la renaissance du
relief ? En tout cas, peu de temps après le triomphe public de "The Artist", puis la consécration critique de "Tabou", "Blancanieves"
est une nouvelle preuve que le cinéma est travaillé par ses origines, le muet en noir et blanc !
"Blancanieves" (film espagnol, noir et blanc, muet)
raconte une histoire familière, celle de la petite princesse tombée
entre les griffes d'une marâtre sadique, sauvée par des nains. Mais le
conte, né en Allemagne, prend racine cette fois sous le soleil
d'Andalousie, aux derniers temps de la monarchie espagnole, aux premiers
temps de l'électricité et du moteur à explosion.
Des trois versions de
Blanche-Neige tournées l’année dernière, celle-ci est de loin la plus
inventive, la plus audacieuse et la plus exaltante. La plus risquée
aussi puisqu’il s’agit d’un film muet en noir et blanc.

Cette greffe monstrueuse prend avec une vigueur inattendue.
En noir et blanc, sans dialogues (et les intertitres sont réduits au
minimum), "Blancanieves" est un exercice de style
brillant, qui incite à accorder au réalisateur Pablo Berger (auteur,
jusqu'ici, d'une aimable comédie, "Torremolinos 73")
une estime inattendue. D'autant que l'exercice de style laisse peu à
peu la place à un authentique mélodrame, paroxystique, servi par des acteurs spectaculaires.
"Torremolinos 73", était une farce sur le porno amateur des seventies. "Blancanieves", plus ambitieux, moins trash, plus méticuleux, transpose donc le conte Blanche-Neige dans l’univers de la tauromachie, c’est-à-dire une légende germanique dans l’Espagne traditionnelle. Non seulement Blanche-Neige y trouve ses sept nains, mais ici ils forment une troupe de toreros.
"Torremolinos 73", était une farce sur le porno amateur des seventies. "Blancanieves", plus ambitieux, moins trash, plus méticuleux, transpose donc le conte Blanche-Neige dans l’univers de la tauromachie, c’est-à-dire une légende germanique dans l’Espagne traditionnelle. Non seulement Blanche-Neige y trouve ses sept nains, mais ici ils forment une troupe de toreros.

Le réalisateur singularise ce fac-similé en empruntant maintes situations à
Tod Browning et en les poussant jusqu’au lyrisme, sans toutefois aller
au bout de la morbidité primitive du réalisateur de "Freaks". Le
film déploie une plaisante panoplie cruelle avec le personnage gothique
de la marâtre, infiniment plus stylé que dans les affreuses adaptations
américaines de "Blanche-Neige".
Le cinéaste connaît ses classiques et les outils du muet. Quand la
foule se dirige vers l'arène où le grand Antonio Villalta, futur papa de
Blanche-Neige, va toréer, on se croirait dans une fresque de D.W
Griffith : plans carrés, très larges, puis gros plans, très
expressionnistes, sur les visages.

Au final, le cinéaste espagnol a manifestement assimilé les enseignements des grands maîtres du muet (Lang, Murnau), tout en empruntant des éléments à Buñuel et à Browning lors de ses incursions dans le monde du spectacle, peuplé de ses inévitables freaks. Beau et cruel jusqu’à la dernière larme, ce conte de fées sorti de nulle part est l’une des meilleures surprises de cette année. Un conte ancien, un film muet en noir et blanc, et pourtant un film moderne, bouleversant et magnifique. Toute la beauté du septième art !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin
tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent
un secret : leur père est un homme-loup.
Quand celui-ci disparaît
brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à
l'abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d'une forêt
luxuriante.
Critique :
Refoulé
à l’entrée de Studios Gibli, le réalisateur Mamoru Hosoda à qui l’on
doit "La Traversée du temps" et l’incroyable "Summer Wars"
revient avec surement l’un des plus beaux films de l'année 2012. Nul
besoin d’être fan de japanim’ pour apprécier le travail hors pair et la
poésie narrative de cet auteur qui compte aujourd’hui parmi les valeurs
sures de l’avenir cinématographique de l’animation nippone. Avec "Les
enfants loups",
Hosoda nous emmène dans une fable moderne où le monde du fantastique et
de l’onirique s’invite avec tendresse dans celui de la société moderne
normée qui ne laisse que peu de place à l’anticonformisme, qui plus est
au Japon.
En quelques années, Hosoda est devenu un
réalisateur incontournable dont les
films sont attendus avec impatience, au Japon comme en Europe. Pour
réaliser ce nouveau
long-métrage, le réalisateur a choisi de créer son propre studio, le
Studio Chizu, avec lequel il compte bien redessiner la carte du monde du
cinéma d’animation, tant à travers ses productions que celles d'autres
artistes.
Sous prétexte qu'il est le nouveau prodige de l'animation japonaise, Mamoru Hosoda
a été comparé à Miyazaki. A tort. Sa volonté d'indépendance, sa capacité à séduire le public au-delà
des seuls amateurs d'"anime" sont les seuls traits communs qu'il partage avec le vieux maître. Ce n'est qu'avec cette œuvre de
maturité qu'apparaît une certaine filiation : pour lui aussi, la nature
est à la fois une source d'équilibre pour l'homme et un rappel de sa
sauvagerie originelle.
Le film commence tout de même en ville :
une
jeune femme, Yuki, raconte, en voix off, comment sa mère, Hana,
rencontra son père au lycée et en tomba amoureuse instantanément.
"Détail" qui change bien des choses : le jeune homme est le dernier
représentant de la race des hommes loups. Ce prologue est l'histoire
d'amour la plus intense qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps.
La plus
bouleversante aussi, quand Hana se retrouve veuve du jour au lendemain.
Comment élever seule deux enfants loups quand on est une simple humaine ?
Direction la campagne, luxuriante, et une grande maison isolée loin des
regards, où les deux enfants peuvent, tour à tour, être enfants ou
louveteaux. Commence, alors, le récit, travail magnifique sur la
couleur, des dix années qui vont mener Yuki la turbulente et son petit
frère, Ame le craintif, de la petite enfance à l'adolescence.

Mamoru
Hosoda est un grand conteur, maître des ellipses et du temps, qu'il
dilate ou compresse à sa guise. Il rythme de splendides scènes
élégiaques par de petits indices saisonniers, souvent rieurs. Chacun retrouvera une sensation, sucrée ou amère, de son
enfance dans cette chronique familiale d'une infinie délicatesse. Depuis
Ozu jusqu'à Miyazaki, la famille et l'éducation inspirent le cinéma
japonais, qui a toujours fait des mères de grandes héroïnes. Hana en
fait dorénavant partie, avec son prénom si juste ("Fleur" en
japonais), son dévouement, et son sourire incomparable.
La mise en scène laisse très vite apparaître l’intelligence de Hosoda.
Ce dernier ne cherche pas à reproduire les scènes clés d’une romance de
collégienne pour cette histoire qui commence à s’y méprendre comme un Shojo.
Le réalisateur nous fait traverser littéralement le temps avec une
séquence vierge de tout dialogue, rythmée de la seule merveilleuse bande
originale et qui multiplie les petits gestes du quotidien du couple
jusqu’à la naissance de Yuki, leur première née. Leur second, un petit
garçon nommé Ame, ne tarde pas à arriver. Les deux enfants héritent des
gènes doubles de leur père et peuvent passer d’humain à loup à volonté.
"Les Enfants Loups" ne s’appesantit pas sur l’argument fantastique
qui lui sert de base. Il le tient pour acquis et nous le fait accepter
comme tel, tout comme il nous fait accepter avec une étonnante facilité
l’idée de l’accouplement entre une femme et un loup au cours d’une scène
insolite dont on ne retient pourtant que la délicatesse.

De son histoire de loups-garous, il tire une fable
universelle qui parle d’amour, de perte, d’apprentissage, de découverte
de soi et de l'autre, d’identité et d’éducation. A travers le personnage
d’Hana, il dresse aussi le portrait magnifique d’une mère autant
soucieuse de protéger sa progéniture que d’offrir à ses enfants la
chance d’exprimer pleinement leur nature profonde et, le moment venu, de
choisir la vie qui leur convient le mieux.
Animation traditionnelle en 2D, spécialité du Japon, et animation
numérique sont réunies ici pour un résultat visuel très agréable et
parfaitement maitrisé, que l'on peut qualifier sans hésiter de très beau.
Les personnages ainsi que les décors ont été dessinés un à un à la main
et c’est Takaaki Yamashita, maître de l’image pour Mamoru Hosoda depuis
son passage chez Toei, qui a dirigé l’animation du film. Hiroshi Ohno,
directeur artistique expérimenté qui a occupé ce poste pour de nombreux
longs-métrages d’animation dont "Kiki, la petite sorcière"
participe également à ce projet. Enfin, c’est l’un des animateurs les
plus talentueux du Japon, Toshiyuki Inoue, qui a dirigé l’animation clé.
Au final, le projet est ambitieux et parfait dans sa forme, qui mêle intimement animation traditionnelle et images de synthèse. Le film impressionne constamment par sa beauté, sa richesse visuelle,
son sens du détail et la finesse de son scénario qui lui permet de
balayer, sans l’ombre d’une précipitation, treize ans en deux heures,
grâce à une maîtrise de l’ellipse qui laisse pantois.

A la fois conte de fées moderne, allégorie sur l’éducation et hommage aux mères, "Les enfants loups, Ame et Yuki"
s’adresse à tous, parents et enfants, du Japon ou d’ailleurs. Dernier
film d'animation de l'été 2012, il est sans conteste l'un des meilleurs, pour ne pas dire le meilleur,
et il serait vraiment dommage de passer à côté. A voir donc, sans
hésitation !!!
Devenue une habitude maintenant, je vous indique les sorties Blu-ray/DVD que j'attends le plus en ce mois de mai. Vous
trouverez un peu de tout, aussi bien de l'action que de la réflexion,
aussi bien de la comédie que du drame ! Commençons donc.
Le 02 mai : "La stratégie de la poussette"
Note : 3 / 5
Synopsis : Thomas
a laissé partir Marie, à force de ne pas s'engager. Un an plus tard,
toujours inconsolable, il se retrouve avec un bébé sur les bras. Il va se servir de cet enfant pour reconquérir la femme de sa vie.
Note : 2.5 / 5
Synopsis : Inspecteur de police à Detroit, Alex Cross fait équipe avec son ami de
toujours, Tommy Kane, et l’inspectrice Monica Ashe pour élucider une
affaire de meurtres en série. Le tueur, surnommé Picasso, cherche à s’en
prendre à un puissant industriel de la ville, Gilles Mercier.
Mais dans
cette affaire, les évidences cachent parfois des pièges et rien n’est
vraiment ce qu’il paraît. Alors que Cross emploie toute son expertise
psychologique à anticiper les actes du tueur, il doit aussi lutter
contre les pulsions que Picasso a fait surgir en lui.
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Depuis son arrivée dans un village de la jungle chinoise, un forgeron
venu de la ville est contraint par des factions tribales radicales à
fabriquer des armes de destruction élaborées. Quand l'irruption d'une
guerre clanique semble inévitable, l'étranger fait appel à une énergie
ancestrale qui le transforme en une véritable arme humaine.
Combattant
aux côtés de héros de légende et d'implacables brutes, cet ancien reclus
va devoir apprendre à contenir et maîtriser son nouveau pouvoir s'il
veut parvenir à sauver ceux à qui il a choisi de se rallier.
Note : 4 / 5
Synopsis : Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le
Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient
difficilement la violence qu’il a en lui.
Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd, le "Maître", charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe.
Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd, le "Maître", charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe.
Note : 4 / 5
Synopsis : Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr
King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de
Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les
meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa
liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle, morts ou vifs. Alors que
les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas
que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut
séparé à cause du commerce des esclaves.
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche. Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie.
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche. Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie.
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées.
Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son
interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : "Trouvez Jack
Reacher".
Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.
Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour
toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La
fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais,
Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré.
Trois ans
plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules,
abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l’île. Il vient
retrouver Serge pour lui proposer de jouer "Le Misanthrope" de Molière.
Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ?
Serge refuse tout net et confirme qu’il ne reviendra jamais sur scène.
Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à
Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et
Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de
le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se
mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer
ensemble et l’envie brutale d’en découdre.
La bienveillance de Gauthier
est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux,
il y a le microcosme de l’Île de Ré, figée dans la morte saison : un
agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée
venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va
réellement remonter sur les planches.
Encore une fois ce mois d'Avril 2013 réserve de très bonnes surprises aux DVDvores. Outre
aux grands blockbusters que sont "Le Hobbit" et "Lodyssée de Pi", que
nombre d'entre-vous attendent avec impatience, d'autres films plus
intimistes, mais tout aussi de grande qualité verront le jour en
DVD/Blu-ray en ce mois d'avril.
Ainsi, de la comédie pure et française, tels que "De l'autre côté du périph" ou "Comme des frères", à des thrillers d'un autre genre comme "Cogan, Killing me softly", tout le monde y trouvera son compte !
Note : 3 / 5
Synopsis : Depuis que Charlie n’est plus là, la vie de Boris, Elie et Maxime a volé
en éclats. Ces trois hommes que tout sépare avaient pour Charlie un
amour singulier. Elle était leur sœur, la femme de leur vie ou leur
pote, c’était selon. Sauf que Charlie est morte et que ça, ni Boris,
homme d’affaires accompli, ni Elie, scénariste noctambule et ni Maxime,
20 ans toujours dans les jupes de maman, ne savent comment y faire face.
Mais parce qu’elle le leur avait demandé, ils décident sur un coup de
tête de faire ce voyage ensemble, direction la Corse et cette maison que
Charlie aimait tant. Seulement voilà, 900 kilomètres coincés dans une
voiture quand on a pour seul point commun un attachement pour la même
femme, c’est long… Boris, Elie et Maxime, trois hommes, trois
générations, zéro affinité sur le papier, mais à l’arrivée, la certitude
que Charlie a changé leur vie pour toujours.
Le 03 avril : "Populaire"
Note : 4 / 5
Synopsis : Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru
qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils
du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et
appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie.
Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis. Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique.
Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis. Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique.
Qu’importent les sacrifices qu’elle devra
faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il
fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et
l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout
court.
Note : 4.5 / 5
Synopsis : Leonard
Hofstadter et Sheldon Cooper vivent en colocation à Pasadena, une ville
de l'agglomération de Los Angeles. Ce sont tous deux des physiciens
surdoués, "geeks"
de surcroît. C'est d'ailleurs autour de cela qu'est axée la majeure
partie comique de la série. Ils partagent quasiment tout leur temps
libre avec leurs deux amis Howard Wolowitz et Rajesh Koothrappali pour jouer à des jeux vidéo comme "Halo", organiser un marathon des films "Star Wars", jouer à des jeux de société ou de rôles comme le "Boggle klingon", "Donjons et Dragons", voire discuter de théories scientifiques très complexes.
Leur univers routinier est perturbé lorsqu'une jolie jeune femme, Penny,
s'installe dans l'appartement d’en face. Leonard a immédiatement des
vues sur elle, et va tout faire pour la séduire et l'intégrer au groupe
et à leur univers auquel elle ne connaît rien.
Le 05 avril : "Les mondes de Ralph"
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu
des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve
que d’une chose, être aimé de tous !
Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous.
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros. Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?
Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous.
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros. Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des
bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à
Jackie Cogan pour trouver les coupables.
Mais entre des commanditaires
indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux
qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle
d’une situation qui dégénère.
Le 17 avril : "Le Hobbit, Un voyage inattendu"
Note : 4.5 / 5
Synopsis : Dans "Un voyage inattendu", Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume
perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors
qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon
rejoint une bande de treize nains dont le chef n'est autre que le légendaire
guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays
Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues
meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le "précieux" anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés. Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore.
Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le "précieux" anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés. Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore.
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans,
embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie.
Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en
pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de
sauvetage.
Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre
du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés
leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi
devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage
insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.
Le 24 avril : "De l'autre côté du périph"
Note : 3 / 5
Synopsis : Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot
clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du
très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre
d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques
semaines.
Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se
croiser : Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny
et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris.
Leur enquête va les emmener d’un côté à Paris et son syndicat patronal,
de l’autre en banlieue de Bobigny et ses affaires clandestines. Tour à
tour, de l’autre côté du périph.
Note : 4 /5
Dave Grohl est un homme hyperactif ! Entre deux tournées des Foo Fighters, des séances d'enregistrements avec les Queens Of The Stone Age et des collaborations à des dizaines de projets musicaux, il a trouvé le temps de passer derrière la caméra pour raconter l'histoire des légendaires studios d'enregistrement Sound City !
Dave Grohl est un homme hyperactif ! Entre deux tournées des Foo Fighters, des séances d'enregistrements avec les Queens Of The Stone Age et des collaborations à des dizaines de projets musicaux, il a trouvé le temps de passer derrière la caméra pour raconter l'histoire des légendaires studios d'enregistrement Sound City !
Les studios d'enregistrement ont toujours été des lieux légendaires dans la mythologie rock. Situés à Los Angeles, les mythiques studios Sound City marquèrent
l’Histoire du rock américain durant quatre décennies. Ce temple érigé en
l’honneur du dieu Décibel accueillit tour à tour, et dans le désordre :
Neil Young, les Arctic Monkeys, Fleetwood Mac, Metallica, Nine Inch Nails, les Red Hot ou encore Johnny Cash.
Cependant, au-dessus de ce casting démentiel plane
surtout l’ombre de "Nevermind", le classique de Nirvana qui allait devenir l’une des pierres fondamentales du rock des années 90. Ainsi, lorsque le studio ferma ses portes en 2011, Dave Grohl
décida de sauver sa console d’enregistrement unique au monde, qu’il
racheta au prix fort parce qu’elle représente tout simplement ce qui se
fait de mieux en matière d’enregistrement analogique. Ce fût le point de
départ de ce projet fou de l’ex batteur de Nirvana, qui décida de rendre un ultime hommage à Sound City en retraçant son histoire à travers un documentaire qui passionnera à coup sûr tous les amateurs de musique.
"Sound City : Real to Reel" est un
long documentaire consacré donc à l’histoire de ces mythiques studios
d’enregistrement de Los Angeles réalisé et produit par le
leader des Foo Fighters.
Tous les plus grands du rock y sont passés (Metallica, RATM, Cheap
Trick, Nirvana, Nine Inch Nails, Black Sabbath et bien d’autres). On
retrouve dans ce film des témoignages, des anecdotes exclusives de
nombreux artistes prestigieux tels que Lars Ulrich (Metallica), Brad
Wilk (Rage Against the Machine, Audioslave), Rick Nielsen (Cheap Trick),
Vinny Appice (Dio, Black Sabbath, Heaven & Hell), Rick Rubin
(producteur), Trent Reznor (Nine Inch Nails, How To Destroy Angels), Pat
Smear (Germs, Nirvana, Foo Fighters),..., et tellement d'autres !
Et comme si ça ne suffisait pas, Dave Grohl en profite aussi pour sortir
un disque sur lequel il a convié pleins de pointures ayant enregistré
dans le mythique studio. Ainsi en complément, le disque "Real to Reel"
compile 11 morceaux enregistrés pour le film par Dave Grohl et ses
camarades (Paul McCartney, Trent Reznor, Stevie Nicks,...) dans l'esprit
de Sound City.
Dave Grohl ne s’est donc pas contenté de réaliser ce
film, il a profité de l’acquisition de la fameuse console
d’enregistrement pour inviter ses potes à célébrer comme il se doit
l’héritage des studios Sound City. Il a donc organisé plusieurs
séances d’enregistrement, chez lui dans ses studios 606, avec un
casting qui fait d’ores et déjà fantasmer tout amateur de rock avec un
grand R.
Ainsi, l’aventure débute avec le fiévreux "Heaven And All", composé en compagnie des furieux Black Rebel Motorcycle Club et qui voit Dave Grohl
se remettre enfin à la batterie. Au rang des réussites, citons également "You Can't Fix
This", sur lequel on peut entendre la voix inimitable de Stevie
Nicks, chanteuse de Fleetwood Mac qui enregistra ses plus gros succès
dans l’enceinte de Sound City. Sur "Time Slowing Down",
on assiste bouche bée à une réunification de taille, puisque Tim
Commerford retrouve Brad Wilk pour restituer toute la puissance
rythmique des redoutables Rage Against The Machine. Bluffant !
Comme autre
temps fort, la performance de Corey Taylor, le brailleur en chef de
Slipknot, qui livre une prestation vocale époustouflante sur la ballade
musclée "From Can To Can’t". Certainement l’un des meilleurs moments de sa
carrière de chanteur. Mais tout ceci n’est rien face à la déflagration "Cut Me Some Slack",
qui nous permet d’entendre les survivants de Nirvana, soit Dave Grohl,
Krist Novoselic et Pat Smear, en compagnie de Paul McCartney. L’ex
Beatles mène clairement la danse et parvient à raviver les braises
ardentes du très heavy "Helter Skelter",
pour notre plus grand bonheur. Un rêve éveillé qui justifie à lui seul
l’acquisition d’une B.O. résolument pas comme les autres !!!
Carlos Carcas et Noberto Lopez Amado - How much does your building weigh, Mr. Foster ? : Un documentaire qui réussit magnifiquement à faire vivre l'architecture high-tech au cinéma !!!
Note : 4.25 / 5
Synopsis :
À travers un voyage dans de nombreux pays, ce documentaire suit
l’ascension de Norman Foster, né dans une famille populaire de
Manchester et reconnu aujourd’hui comme l’un des architectes les plus
brillants de son époque.
Le documentaire retrace l’ascension de l’un des architectes les plus importants de notre
époque donc, Norman Foster et son inépuisable ambition d’améliorer la
qualité de vie grâce au design. On y voit les origines de Foster, ses
rêves, ses influences, et comment il en vient à des projets aussi
démesurés que l’aéroport de Pékin (le plus grand édifice au monde), le
Reichstag, la Tour Hearst à New York, le Viaduc de Millau… En pionnier,
Norman Foster tente de répondre au grand défi du monde de demain, un
monde où l’immense majorité de la population mondiale aura migré dans
les villes.
Critique :
Critique :
Du Viaduc de Millau, dont la construction a constitué une prouesse technique sans précédent, à la Mairie de Londres, de la renaissance du Reichstag à l'aéroport de Pékin, les époustouflantes réalisations de l'architecte Norman Foster redessinent les grandes villes du monde entier depuis les années 60. "How
much does your building weigh, Mr. Foster ?" est un documentaire
exceptionnel qui revient sur le parcours étonnant de Foster, et qui pose les questions de la conception de l'architecture dans le monde d'aujourd'hui !
![]() |
Mairie de Londres |
Ce film documentaire va bien au-delà de la présentation d’un architecte
génial et de son œuvre. Le viaduc le plus haut du monde, celui de
Millau, l’aéroport de Pékin, le Reichstag de Berlin, et tant d’autres
bâtiments prestigieux suffisaient pourtant déjà à montrer l’importance
de cet architecte majeur. Cependant c’est l’ascension de cet homme hors du
commun, venu d’une famille modeste de Manchester, passionné de ski de
fond aussi bien que de vol à voile, habité par l’architecture et son
devenir au point d’avoir créé "Foster+Partners", l’agence mondiale
d’architectes et d’urbanistes sans doute la plus innovante du monde, dont il est surtout question ici.
"How much does your building weigh, Mr Foster ?"
est précisément la question que posa un jour Richard Buckminster Fuller
à Norman Foster, la question du maître à son élève et qui résume le
parcours d’architecte de Norman Foster.
C’est surtout le point de départ de ce documentaire qui n’en est pas
tout à fait un. Quiconque s’est un jour intéressé de près à
l’architecture n’y apprendra pas beaucoup de choses mais le film
représente une belle plongée dans cet univers de masses et de formes
colossales.
![]() |
Vue intérieure de la Mairie de Londres |
Depuis son enfance, Norman Foster est fasciné par les grands espaces,
les matériaux délicats et les constructions aériennes. À travers ses
recherches esthétiques, l'architecte de renom tente de réconcilier les
diktats de l'art et de l'utilité afin de redéfinir les paysages urbains
de notre planète. Ces paysages, qui sont appelés à se multiplier au
profit des paysages ruraux au cours des prochains siècles, soulèvent
autant de défis que l'architecte se plaît, malgré son âge avancé, à
relever avec brio. Selon lui, ces premiers balbutiements ne sont
cependant que les premières réponses à un défi historique qui pourrait
bien déterminer l'avenir de la race humaine.
Ce documentaire possède deux qualités à mon sens. La première, c’est de nous montrer l’art derrière l’architecture. Les
bâtiments dessinés par Foster sont représentés sous un jour magnifique
et différent des photos de monuments traditionnelles. Le procédé dans le film nous montrant des croquis se
dessinant sous nos yeux est une belle trouvaille. Voir ces lignes et ces courbes donner vie à un
projet de bâtiment gigantesque était un moment aussi très poétique.
La seconde qualité est de nous montrer comment un homme se "construit" et "bâtit" son existence. Car le bonhomme a
une personnalité hors du commun. A plus de 70 ans, Monsieur Foster,
jeune papa, fait des courses de ski de fond et parcourt les quatre coins
du monde, ayant survécu à un cancer et une crise cardiaque. Foster
étonne et détonne notamment avec son nouveau projet de ville verte
Masdar, aux Émirats Arabes Unis. On dirait de la science-fiction : une
ville zéro carbone, avec des véhicules sans conducteur.
En mêlant les entretiens avec Lord Norman Foster ou ses collaborateurs
et les vues époustouflantes des bâtiments qu’il a réalisés, les metteurs
en scène Carlos Carcas et Norberto López Amado font que ce
documentaire, visuellement très beau, devient un plaidoyer pour les
villes futures du XXIème siècle. Une bouffée d’espérance dans un monde
qui en a bien besoin. Le film, comme l’homme, sont fascinants.
![]() |
Le Viaduc de Millau |
Le
seul bémol est le point de vue pris sur Foster. On remarque tout de
même que le documentaire ne prend aucun recul sur la
personnalité de Norman Foster, tous les témoignages étant élogieux (le
fait qu'il soit produit par sa femme aurait-il une incidence ?). Alors
que tous les génies possèdent leur côté obscur, il est ici totalement
occulté, ou gentiment tourné. Toutefois, pour "Senna",
le manque d’objectivité n'était pas vraiment gênant, et ici non plus.
En effet, on est tellement pris par les images et leur force, qu’on
fait le voyage sans hésiter.
Ceci mis-à-part, la fascination de l’homme pour les structures légères et les
avions, qui imprime chacun de ses bâtiments, du plus modeste au plus
magistral, transpire de
l’écran et tisse un lien étroit entre l’architecture et l’image de
cinéma. Suivant une construction extrêmement posée de longs plans aérien
ou de mouvements au plus près des structures, à chaque fois d’une durée
conséquente et rythmés par une composition atmosphérique, ces
merveilles issues de l’esprit de celui que l’on a nommé le Mozart du
modernisme semblent prendre littéralement vie dans le cadre.
![]() |
Hearst Tower à New-York |
Au
final, "How much does your building weigh, Mr Foster ?"
devient dans ces beaux moments qu’on souhaiterait ne jamais voir
s’arrêter une œuvre plastique "hypnotisante". La caméra semble caresser
les structures et les matières de ces poèmes gravés dans le métal et le
gigantisme tandis que le temps se voit distordu par les effets de time
lapse qui font se mouvoir l’environnement autour des bâtiments.
L’architecture et le cinéma peuvent donc faire bon ménage, quand le
second se met au service de la première pour la sublimer et
l’immortaliser sur pellicule. A voir que l'on soit amateur
d'architecture ou non !!!
Note : 4.5 / 5 (le film)
4.5 / 5 (l'attente)
Synopsis :
Synopsis :
Les Nelwyns sont des êtres humains de petites tailles, vaillants et
moqueurs, qui vivent paisiblement dans leur royaume. Les Daikinis, sont
les modèles au-dessus côté taille, et leurs deux univers sont séparés.
Mais un jour, un bébé Daikini sera secouru par une gentille famille de
Nelwyns qui, par peur de l'incompréhension du reste des habitants, le
cachera. Ce qu'ils ignorent est que la gamine recueillie est appelée à
une grande destinée, celle de devenir une princesse capable d'anéantir
la vilaine reine Bavmorda, qui règne sur les Daikinis.
Folle de rage de
n'avoir pu atomiser à temps ce bébé maudit, elle lancera ses sbires à
ses trousses après avoir fait tuer tous les nouveau-nés du royaume.
Heureusement pour le poupon, les Nelwyns comptent en leur sein le jeune
Willow Ufgood, un p'tit gars sympa qui a toujours rêvé d'être magicien
et qui s'est attaché au bébé. Lui et ses compagnons, d'abord bien
décidés à se contenter de le remettre à des Daikinis, seront entraînés
dans une lutte bien gratinée contre le mal.
Critique :
Je vous parle d’un temps que
les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Un temps où Peter
Jackson n’avait pas encore tourné "Le Seigneur des Anneaux". Un temps où Val Kilmer était beau et mince. Dans les années 1980, il y a eu deux grands films d’heroic fantasy. "Conan le barbare",
avec notre cher Arnold, et également "Willow" ! Le film de Ron Howard,
produit par George Lucas, fêtera cette année son anniversaire.

1988. George Lucas, le maître de la Force Obscure, fragilisé par le bide "d’Howard, le canard" (1986), lance en grande pompe avec la MGM "Willow",
le dernier Ron Howard, une super production d’Heroic Fantasy, censée
casser la baraque. Le jeune réalisateur vedette de l’époque ("Splash", "Cocoon", "Gung Ho")
connaît pourtant son premier revers commercial aux USA : 57 millions de
dollars et une 14e place annuelle, un score assez faible pour un
blockbuster. "Willow" aurait dû faire cette année-là les 100 millions de dollars de "Crocodile dundee 2", "Jumeaux", de "Big" avec Tom Hanks ou du "Prince de New York" avec Eddie Murphy. Il restera sur la touche, malheureusement.
En France, le résultat sera plus satisfaisant avec 2 millions de spectateurs et une 10e place au box-office. L’un des rares cas, à cette époque, où la France ne suivait pas le box-office d’Outre-Atlantique.
En France, le résultat sera plus satisfaisant avec 2 millions de spectateurs et une 10e place au box-office. L’un des rares cas, à cette époque, où la France ne suivait pas le box-office d’Outre-Atlantique.

Une restauration numérique poussée, un emballage
steelbook collector, et une armada de compléments comme des scènes
inédites, un commentaire de Ron Howard, un journal vidéo de Warwick
Davis (le héros de petite taille), une nouvelle présentation du
documentaire original de 1988 intitulé "Making Of : Les Coulisses d’une Aventure par Ron Howard", un documentaire sur les effets spéciaux légendaires de Dennis Muren, "L’Aube du numérique au cinéma : du Morf au Morphing".
Concernant
le test du Blu-ray "lesnumériques.com" ont fait un incroyable travail
et ont disséqué le Blu-ray pour nous. Je vous renvoie donc à leur page,
on ne pouvait mieux faire :
"http://www.lesnumeriques.com/film-blu-ray/willow-restauration-2013-lucasfilm-p15433/test.html".
En substance, le Blu-ray stocke une image remarquable, presque inespérée concernant ce
film : couleur retrouvée, belle définition, une présence générale
flamboyante. La VO en DTS HD est une merveille, et la VF, lui emboîtant
le pas, s'en sort très bien en DTS. En deux mots comme en mille, si
vous êtes fans de ce film, ce Blu-ray vous permettra de le retrouver
avec une qualité domestique inédite ! On est bien loin des erreurs de la réédition Blu-ray de "Star Wars" !
Au final, pour vous procurer cette version Blu-Ray, il faudra donc attendre le 3 avril 2013 ! Mettez donc une croix rouge sur votre calendrier !!!
Encore une fois, les DVD/Blu-ray-maniacs vont être gâtés en mars 2013 ! Les amateurs de films d'action se retrouveront avec deux des meilleurs films d'espionnage de ces 20 dernières années ("Skyfall" et "Argo"). Les fans de science-fiction pourront se procurer un nouveau film culte du genre ("Looper") et les fans de films d'auteurs y trouveront tout autant leur compte ("Despues de Lucia" ou "End of Watch").
Le 1er mars : "Skyfall"
Note : 4.75 / 5
Synopsis : Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents
infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est
attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements
ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le
nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la
sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace,
intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance
vers qui se tourner : Bond.
Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel.
Le 06 mars : "Looper"
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau, les "Loopers", les éliminent.
Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille !
Le 12 mars : "Grimm" Saison 1
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Lorsqu'il découvre qu'il est l'un des derniers descendants des Grimm,
une lignée de chasseurs dont les célèbres récits ne sont pas des contes
mais des faits réels, le détective Nick Burckhardt se met en quête de
ces créatures surnaturelles susceptibles de faire du mal aux humains.
Pour Nick, c'est un monde nouveau dont il ignore les règles qu’il lui
faut affronter.
Il est heureusement aidé par Eddy Monroe, un ancien loup-garou féroce qui reste dans le droit chemin grâce à un savant mélange de médicaments, un régime et des séances de fitness.
Le 13 mars : "Argo"
Note : 4 / 5
Synopsis : Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien.
Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
Le 19 mars : "Guilty of romance"
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Izumi est mariée à un célèbre romancier romantique mais leur vie semble n'être qu'une simple répétition sans romance. Un jour, elle décide de suivre ses désirs et accepte de poser nue et de mimer une relation sexuelle devant la caméra.
Bientôt, elle rencontre un mentor et commence à vendre son corps à des étrangers, mais chez elle, elle reste la femme qu'elle est censée être. Un jour, le corps d'une personne assassinée est retrouvé dans le quartier des "love hôtels". La police essaie de comprendre ce qui s'est passé.
Le 27 mars : "Une nouvelle chance"
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Depuis plusieurs décennies, Gus Lobel n'a pas son pareil pour repérer les meilleurs joueurs de base-ball, mais, bien qu'il s'en défende, le poids des années commence à se faire sentir. Ce découvreur de talents spécialisé dans le baseball voit cependant sa vie basculer avec la perte progressive de sa vue.
Il décide pourtant de faire un dernier voyage à Atlanta, accompagné de sa fille, Mickey, à la recherche d'un talent prometteur. Gus, qui sait évaluer un lancer au bruit qu'émet la batte, refuse d'être mis au rancart.
Le 27 mars : "End of Watch"
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu.
Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.
Le 29 mars : "Despues de Lucia"
Note : 4 / 5
Synopsis : Lucia est morte dans un accident de voiture il y a six mois. Depuis, son mari Roberto et sa fille Alejandra, tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ, Roberto décide de s’installer à Mexico.
Alejandra se retrouve, nouvelle, dans une classe. Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part de ses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient une proie, un bouc émissaire.
Le 1er mars : "Skyfall"
Note : 4.75 / 5

Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel.
Le 06 mars : "Looper"
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau, les "Loopers", les éliminent.
Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille !
Le 12 mars : "Grimm" Saison 1
Note : 3.75 / 5

Il est heureusement aidé par Eddy Monroe, un ancien loup-garou féroce qui reste dans le droit chemin grâce à un savant mélange de médicaments, un régime et des séances de fitness.
Le 13 mars : "Argo"
Note : 4 / 5
Synopsis : Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien.
Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
Le 19 mars : "Guilty of romance"
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Izumi est mariée à un célèbre romancier romantique mais leur vie semble n'être qu'une simple répétition sans romance. Un jour, elle décide de suivre ses désirs et accepte de poser nue et de mimer une relation sexuelle devant la caméra.
Bientôt, elle rencontre un mentor et commence à vendre son corps à des étrangers, mais chez elle, elle reste la femme qu'elle est censée être. Un jour, le corps d'une personne assassinée est retrouvé dans le quartier des "love hôtels". La police essaie de comprendre ce qui s'est passé.
Le 27 mars : "Une nouvelle chance"
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Depuis plusieurs décennies, Gus Lobel n'a pas son pareil pour repérer les meilleurs joueurs de base-ball, mais, bien qu'il s'en défende, le poids des années commence à se faire sentir. Ce découvreur de talents spécialisé dans le baseball voit cependant sa vie basculer avec la perte progressive de sa vue.
Il décide pourtant de faire un dernier voyage à Atlanta, accompagné de sa fille, Mickey, à la recherche d'un talent prometteur. Gus, qui sait évaluer un lancer au bruit qu'émet la batte, refuse d'être mis au rancart.
Le 27 mars : "End of Watch"
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu.
Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.
Le 29 mars : "Despues de Lucia"
Note : 4 / 5
Synopsis : Lucia est morte dans un accident de voiture il y a six mois. Depuis, son mari Roberto et sa fille Alejandra, tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ, Roberto décide de s’installer à Mexico.
Alejandra se retrouve, nouvelle, dans une classe. Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part de ses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient une proie, un bouc émissaire.
Note : 4.5 / 5 (pour le film)
? (pour le Blu-ray/DVD)
Warner Home Video France a révélé officiellement que les DVD, Blu-Ray et Blu-Ray 3D
du "Hobbit : Un Voyage Inattendu" allaient débouler dans nos bacs le 17
avril prochain, soit quasiment un mois après les éditions américaines
(qui seront disponible en import dès le 19 mars). Comme cela avait été
annoncé officieusement par Amazon il y a quelques semaines, l'édition
Blu-Ray du film de Peter Jackson aura la particularité d'être
commercialisée avec trois visuels différents (Bilbo, Gollum et Gandalf,
comme l'attestent les visuels officiels ci-dessous). Le DVD sera quant à
lui à l'image de Bilbo et le Blu-Ray 3D à celui de Gandalf.
Ces trois visuels différents abritent une seule et
même édition, l’Ultimate Édition Blu-ray, DVD et Copie digitale qui sera composée d'un Blu-ray pour le film version cinéma, d'un deuxième Blu-ray pour les bonus, d'un DVD pour le film version cinéma et d'un accès en téléchargement à la
copie digitale du film. La galette bonus proposera un making of centré sur la
Nouvelle-Zélande (patrie du réalisateur Peter
Jackson et terre d’accueil pour la réalisation de la
trilogie) et également les 10 vidéoblogs, ces
journaux de tournage déjà diffusés sur le
net pendant la production du film. Le tout pour un peu plus de
deux heures de suppléments.
Comme vous l’aurez compris, vous aurez le choix au moment de
l’achat entre les trois visuels. Attention aux fans de l’un ou l’autre des
personnages, la mise en place n’est pas équitable entre
les trois versions. Il y aura moins d’un quart de Gollum, un gros
tiers de Gandalf et le reste pour Bilbon. Ce sont
également des tirages limités qui seront vite
remplacés par une seule et même édition
sans DVD ni copie digitale après épuisement des
stocks. Ces trois précieux seront vendus 29,99 €
(chacun).
Concernant les spécificités techniques de ces disques, on sait peu de choses si ce n'est qu'une piste DTS HD Master Audio 7.1 sera disponible pour la VO. Quant à la VF, elle est à l'origine d'une pétition sur le web, lancée par les spécialistes du magazine "Les Années Laser". En effet, si l'éditeur fait comme il en a l'habitude, il devrait simplement proposer une petite piste Doldy Digital 5.1 pour la version française. Or, de nombreux fans souhaiteraient disposer de pistes HD (DTS HD Master Audio 5.1 ou 7.1) sur les disques français, histoire de profiter au mieux de leurs installations Home Cinema. Cependant la Warner n'a pas tenu compte de cette pétition, et c'est bien une piste DD 5.1 que l'on retrouvera sur la VF.
Concernant les spécificités techniques de ces disques, on sait peu de choses si ce n'est qu'une piste DTS HD Master Audio 7.1 sera disponible pour la VO. Quant à la VF, elle est à l'origine d'une pétition sur le web, lancée par les spécialistes du magazine "Les Années Laser". En effet, si l'éditeur fait comme il en a l'habitude, il devrait simplement proposer une petite piste Doldy Digital 5.1 pour la version française. Or, de nombreux fans souhaiteraient disposer de pistes HD (DTS HD Master Audio 5.1 ou 7.1) sur les disques français, histoire de profiter au mieux de leurs installations Home Cinema. Cependant la Warner n'a pas tenu compte de cette pétition, et c'est bien une piste DD 5.1 que l'on retrouvera sur la VF.
Peter
Jackson compte récompenser les fans de la Terre du Milieu qui
effectueront l’acquisition prochaine des éditions Blu-ray et Blu-ray 3D
du film. En effet, les éditions américaines du film intégreront
effectivement un code spécial permettant d’accéder à un premier extrait
du deuxième volet du film "Le Hobbit : La Désolation de Smaug", qui sortira dans les salles obscures le 11 décembre prochain.
L’extrait sera mis en ligne en date du 24 mars prochain sur le site
officiel "thehobbit.com". On ne sait pas encore quelle durée affichera
cette première présentation. Mais le rendez-vous est donné. Mais ce n'est pas tout. Le site Moviweb annonce également que dans la foulée de cette sortie événementielle, une version longue du film verra le jour.
Les fans de la trilogie du "Seigneur des Anneaux", dont je fais partie, chérissent les versions
longues des trois films. Sorties directement en DVD, rééditées en
Blu-ray récemment, sorties en salles de manière exceptionnelle et
éphémère, ces versions étendues se sont avérées imparables, et
permettaient à chacun des épisodes du Seigneur de prendre une ampleur
fascinante. Alors aucune raison que Warner et Peter Jackson ne fassent
pas de même avec la trilogie "Le Hobbit".

Cependant, Warner
Bros. a ensuite publier un erratum sur la publication de son calendrier,
incluant l'annonce suivante : "Dans le dossier de presse Warner Bros. – 90e anniversaire,
incluant le calendrier 2013, apparait l’annonce erronée d’une sortie
d’un DVD/Blu-ray version longue du film Le Hobbit : Un Voyage
Inattendu. Ce produit n’a pas encore été confirmé et nous nous
excusons pour cette confusion". Donc à ce jour, il n’y a pas de confirmation d’une telle édition, mais cela ne signifie pas non plus que cela n’arrivera pas.
Toutefois, il semble que tout ceci n'est autre qu'un secret de
Polichinelle. Peter Jacskon ayant
annoncé, de son côté, qu’elle sera éditée en DVD et
Blu-ray pour les fêtes de fin d’année, en
parallèle à la sortie en salles du
deuxième volet. La Warner jouerait avec les nerfs des fans de l’œuvre de Tolkien/Jackson ?!

Ces scènes offriront la possibilité de compléter les deuxième et
troisième volets de sa trilogie. Mais avant même qu'il se lance dans
cette nouvelle aventure, on apprend qu'il a déjà assez de rushes pour
offrir aux fans au moins une version longue du "Hobbit
: Un voyage inattendu". Espérons que cette version longue verra
réellement le jour pour le plus grand bonheur des fans !!!
Note : 4.75 / 5
"Pas de pierres, pas de construction. Pas de construction, pas de palais. Pas de palais... pas de palais". (Amonbofis)
Synopsis :
Cléopâtre, la reine d’Égypte, décide, pour défier l'Empereur romain
Jules César, de construire en trois mois un palais somptueux en plein
désert. Si elle y parvient, celui-ci devra concéder publiquement que le
peuple égyptien est le plus grand de tous les peuples. Pour ce faire,
Cléopâtre fait appel à Numérobis, un architecte d'avant-garde plein
d'énergie. S'il réussit, elle le couvrira d'or. S'il échoue, elle le
jettera aux crocodiles.
Celui-ci, conscient du défi à relever,
cherche de l'aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le
voyage en Égypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis,
l'architecte officiel de Cléopâtre, jaloux que la reine ait choisi
Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en œuvre pour faire
échouer son concurrent.
Critique :
Critique :
Goscinny avait un humour bien à lui. Chabat a un humour bien à lui. En se rencontrant, ça a fait mouche. Un feu
d'artifice de gags et de clins d'œil qui, personnellement, m'ont fait
mourir de rire à chaque visionnage !
"Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" est une adaptation de l'album "Astérix et Cléopâtre" de la série de bande dessinée Astérix.
C'est le deuxième des quatre films de la saga Astérix et Obélix sur
grand écran, et à ce jour celui qui a rencontré le plus de succès avec
en France plus de 14 millions d'entrées, ce qui le place au 4e rang des films français au box-office national et au premier rang des films de l'année 2002.
Après
le succès de son premier long métrage "Didier" (que je trouve
vraiment décevant), Chabat récidive, pour notre plus grand plaisir, et
nous livre
une vraie petite merveille. Une comédie coup de poing, inspirée des
aventures d'Asterix et Obelix. L'ex-Nul relève et gagne le pari d'une
adaptation réussie, qui ne trahit pas la bande dessinée originale.
Un
délire du générique de début jusqu'au mot "fin". Alain "César" Chabat,
grâce à une réalisation rythmée, enchaîne les situations comiques,
reliées par des dialogues percutants. Imprégné de la bande dessinée, le
spectateur y retrouve toute l'atmosphère et tout l'esprit d'Uderzo et
de Goscinny. Les scènes semblent toutes droites sorties des vignettes de
la BD, élément essentiel qui manquait au premier épisode signé Claude Zidi ("Astérix et Obélix contre César", qui était certes divertissant mais scénaristiquement nul).
Ainsi Alain Chabat épouse-t-il, en grande pompe et gros budget, toute la
BD de Goscinny et d'Uderzo. Toute ? Non ! Car la facétieuse imagination
de l'ex-Nul résiste encore et toujours à la pesanteur d'une adaptation
littérale, autant qu'au risque d'une trahison. L'opus précédent, de
Claude Zidi, accumulait les baffes et les gros gags. Ici, c'est tout le
contraire : la filiation ludique avec Goscinny est évidente, à l'exemple
des patronymes en tout genre, de Cartapus à Sucettalanis. L'atmosphère de la bande dessinée est bien retranscrite visuellement. On
est pas dans une reconstitution de l'Egypte Antique, on est dans une
reconstitution de l'univers graphique d'Uderzo.

Deuxième film pour Chabat donc, et
pourtant le jeune réalisateur fait preuve d'une rare maîtrise dans la
direction des acteurs. Volontairement le
cinéaste fait s'effacer les personnages d'Astérix et Obélix
devant la galerie des portraits de personnages plus délirants les uns
que les autres, au profit essentiellement de l'architecte Numérobis,
interprété par Jamel Debbouze.
Gérard Depardieu et Christian Clavier
effacés donc, trouvent le ton juste, qu'ils avaient maladroitement
délaissé dans le premier. Jamel Debbouze,
égal à lui-même, joue sur ses bafouilles, ses hésitations et ses
maladresses. L'acteur de "Zonzon" excelle dans son rôle, car si son
personnage battît les fondations des palais, c'est sur les siennes et
sur son rôle que se forge le film.
Sans omettre Edouard Baer, brillant dans ses improvisations délirantes de scribe,
et Isabelle Nanty, originale et drôle dans le rôle de la syndiquée
(Itinéris, maîtresse de la communication !), jusqu'à une Monica
Bellucci, éblouissante. Chaque comédien amène sa pierre et sa
particularité à l'édifice du film. Sous
la houlette de Chabat émane un esprit de drôlerie homogène et
cohérent, qui fait "d'Asterix et Obelix : Mission Cléopâtre" une
réussite du genre, menée de main de maître par un homme à qui décidément
tout semble sourire.
Après la BD, puis le dessin animé, voici le film, et quel film ! Une comédie française comme on en voit peu malheureusement ! Un budget pharaonique
pour un excellent film, où la distribution est vraiment très bonne et où la superbe musique et les effets spéciaux sont assez impressionnants pour une comédie française !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
En 1974 à Kinshasa, capitale du Zaïre, eut lieu une rencontre historique
entre les deux poids lourds les plus réputés des Etats-Unis, Muhammad
Ali, alias Cassius Clay, et George Foreman. A trente-deux ans, Ali passe
pour un has-been tandis que Foreman, vingt-cinq ans, est auréolé de ses
victoires sur Frazier et Norton.
Après avoir été déchu de ses droits
pour insoumission (refus de participer à la guerre du Vietnam) pendant
trois ans et demi, Ali avait décidé de reconquérir son titre en 1970. Le
30 octobre 1974, le stade de Kinshasa ouvre ses grilles à 4 heures du
matin.
Critique :
Tous les amateurs de boxe ont en mémoire un combat mythique, peut-être
le plus célèbre de l'histoire des poids lourds : celui qui opposa, en
1974 à Kinshasa, au Zaïre, Muhammad Ali, alias Cassius Clay, prodige
vieillissant (nommé sportif du XXe siècle par une assemblée de journalistes internationaux, précédant Pelé), à George Foreman, jeune bulldozer réputé invincible. Pour
les historiens, ce combat, accompagné d'un concert fleuve de James
Brown, B.B. King et Miriam Makeba, marque une date essentielle dans
l'histoire de la communauté afro-américaine : la prise de conscience de
ses racines.
"When we were Kings" est un film documentaire sur L’Événement sportif de l'année 1974. Pour cela, Leon Gast a utilisé des images et de témoignages d'époques. L'événement est LE combat de boxe du siècle
orchestré autour de la communauté noire américaine.
Cette rencontre se déroule dans un pays renversé par un jeune général, un "certain" Mobutu dans un "superbe costume léopard". Boxeurs, artistes sont venus accompagnés par les médias. On commence donc par un match de conférences de presse, avec un Ali déchaîné, véritable comédien et un Foreman plus discret et moins charismatique.
Cette rencontre se déroule dans un pays renversé par un jeune général, un "certain" Mobutu dans un "superbe costume léopard". Boxeurs, artistes sont venus accompagnés par les médias. On commence donc par un match de conférences de presse, avec un Ali déchaîné, véritable comédien et un Foreman plus discret et moins charismatique.

C'est comme s'il en avait pris les commandes. Il se joue de la caméra comme s'il se tenait entre les cordes, avec un sens très sûr de l'esquive et du harcèlement, des allers-retours saisissants entre le calcul et l'improvisation, une puissance magnétique de démolisseur qui se régale du moindre espace et pose méthodiquement, comme à chaque round de sa carrière, le sens d'un combat au sens large. "J'ai une mission", souffle Ali à l'équipe qui le suit pas à pas dans sa retraite de Kinshasa où il est accueilli en prophète. "Au diable l'Amérique ! Après 4 000 ans d'esclavage, je rentre chez moi, je suis de retour en Afrique". "Je vais combattre pour mon peuple, lance-t-il aussi. Pour ceux qui dorment sur le pavé, pour les camés, pour les prostitués".

Le combat de Kinshasa c'est toute la fureur retenue, la colère et en
même temps la certitude d'un homme bafoué qui va gagner le combat de sa
vie. D'une scène à l'autre, Ali prend l'ascendant sur l'invincible Foreman,
ravalé au rang de vilain, falot, Noir coupé des Noirs et que l'Afrique
prend en grippe sur l'air de "Ali Bomayé !" ("Ali détruis-le !"). "Qui est-il ?"
demande Ali dans son autobiographie. "Il est l'Amérique blanche, la
chrétienté, le drapeau". "When We Were Kings" nous mène ainsi au combat
sans faux rythme en s'appuyant sur les souvenirs
des témoins de l'époque.
Le génie d'Ali devient éclatant lorsqu'il comprend qu'il peut gagner en donnant à son combat l'allure d'une croisade. Objectivement plus faible que son adversaire, il le démolit psychologiquement bien avant de monter sur le ring, mettant à profit le report du match (pour une blessure à l'entraînement de Foreman) pour rallier le pays, mais aussi tous les Noirs d'Afrique et d'Amérique, à sa cause.
Le génie d'Ali devient éclatant lorsqu'il comprend qu'il peut gagner en donnant à son combat l'allure d'une croisade. Objectivement plus faible que son adversaire, il le démolit psychologiquement bien avant de monter sur le ring, mettant à profit le report du match (pour une blessure à l'entraînement de Foreman) pour rallier le pays, mais aussi tous les Noirs d'Afrique et d'Amérique, à sa cause.
On n'est pas seulement fasciné. On est d'abord ému, parce qu'on devine
Ali ravagé par la peur. Derrière le surhomme, il y a l'humanité de celui
qui se met au niveau des autres. Du coup, il force chacun, son adversaire mais
aussi les témoins de l'événement que l'on retrouve aujourd'hui , à se
situer par rapport à lui : Muhammad Ali devient le film à lui tout
seul.
En d'autres termes, "When We Were Kings" est un documentaire monté avec du suspens, un final inattendu et un véritable scénario, où les personnages sont riches en couleur (pas uniquement les vedettes, puisque les entraîneurs, le manager de L'événement, etc. valent également le détour). Le film va bien plus loin qu'un simple match de boxe, il offre une vision des années 70 when we were kings. Aujourd'hui, personne ne porte une communauté comme a pu le faire Ali, quand les rois n'étaient pas les rois du business, bien moins glorieux !!!
En d'autres termes, "When We Were Kings" est un documentaire monté avec du suspens, un final inattendu et un véritable scénario, où les personnages sont riches en couleur (pas uniquement les vedettes, puisque les entraîneurs, le manager de L'événement, etc. valent également le détour). Le film va bien plus loin qu'un simple match de boxe, il offre une vision des années 70 when we were kings. Aujourd'hui, personne ne porte une communauté comme a pu le faire Ali, quand les rois n'étaient pas les rois du business, bien moins glorieux !!!
Note : 4.25 / 5
Synopsis :
1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de
Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de
contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires.
Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite
affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes,
d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha. Howard, le cadet,
est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout
régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser. Forrest, l’aîné,
fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des
nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique. Lorsque Maggie
débarque fuyant Chicago, il la prend aussi sous sa protection. Seuls
contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters
rivaux, les trois frères écrivent leur légende : une lutte pour rester
sur leur propre chemin, au cours de la première grande ruée vers l'or du
crime.
Critique :
Après les excellents "The Proposition" et "La Route", l’Australien John Hillcoat revient avec "Des Hommes sans loi",
un film à mi-chemin entre western et film de gangsters, qui sort en Blu-ray et DVD le 16 janvier prochain. La grande originalité, au contraire de la plupart des films de
ce genre, est d’avoir situé l’action en pleine prohibition, non au cœur
d’une grande ville comme Chicago, mais en pleine Virginie, chez des
trafiquants un peu bouseux, les Bondurant !
Mi-western, mi-film de
gangsters donc, "Des Hommes sans loi" est une tranche de classicisme comme on
en savoure trop rarement, un film irrigué par l’amour des mythes qu’il
dépeint (l’honneur des hors-la-loi, la pastorale sanglante qu’est la vie
dans les Appalaches, etc.) et des acteurs qui les incarnent (avec, en tête
du casting, un Tom Hardy de nouveau impérial). Décrivant une fratrie
qui se croit invincible, cette fresque criminelle semble elle-même à
l’épreuve des balles : c’est du cinéma sans date de péremption qu’on
regardera avec le même plaisir dans vingt ans, comme un bon vieux Raoul
Walsh.
Ce
film de John Hillcoat est très classique, dans tous les sens du terme,
tout comme il était attendu. Et malgré quelques défauts, au final il se
révèle solide et bien écrit. "Des
hommes sans loi" chronique l'Amérique de la Prohibition du point de vue
des frères Bondurant,
producteurs d'alcool de leur état. La légende locale veut qu'ils soient
immortels. Un policier véreux va s'en assurer tandis que le plus jeune
des frangins tente de faire décoller l'entreprise familiale.
Si
l'histoire est sans surprise, la mise en scène donne au film des allures
de grand récit américain qui réchauffe le cœur. Les marginaux épris de
liberté, les héros, les femmes perdues, le pays en construction : tout
est là. Le cinéaste australien signe un film séduisant, à défaut d'un
chef-d’œuvre. A noter que Tom Hardy vole la vedette à tout le monde en
un grognement. Ça s'appelle du talent.
![]() |
Tom Hardy |
Des réserves qui ne pèsent
pas bien lourd en face de l’assurance majestueuse de l’ensemble,
festival réjouissant de gunfights et de bastons d’une sauvagerie parfois
inouïe. Quoi qu’il en soit, un film qui se termine par une reprise
bluegrass d’un morceau du Velvet Underground est forcément animé
d’excellentes intentions !!!
Note : 4.5 / 5 (Pour les fans)
1 / 5 (Pour les autres)
2.5 / 5 (Pour le Blu-ray)
Synopsis :
Billy
Peltzer est un garçon bien comme il faut. Il travaille dans une banque où il
est la cible d'une vieille rombière et de son chien mais garde le sourire grâce
à la présence de la belle et douce Kate. Le père de Billy est un inventeur de gadgets et d'objets bien pratiques (le fameux
"cendrier sans fumée" ou encore la subtile "salle de bain de
poche"), mais qui ne fonctionne qu'aléatoirement.
L'anniversaire de son fils approchant, Rand Peltzer décide de
trouver un cadeau original pour son fils. Ce cadeau, il va le dégoter dans une
vieille boutique de Chinatown. Le vieux chinois vendeur est d'abord réticent
à l'idée de se séparer de son mogwaï mais l'appât du gain étant plus fort que
tout, il cède finalement le petit animal au père de Billy. Avant de partir, il
lui livre les trois règles à respecter avec le mogwaï pour qu'il n'y ait pas de
soucis : ne jamais l'exposer à la lumière, ne jamais lui donner à boire ou un
bain, ne jamais lui donner à manger après minuit.
Cependant, comme d'habitude avec
les jeunes, les règles sont gentiment entrées par une oreille et aussi
ressorties de l'autre. Billy va découvrir que derrière son mogwaï, au doux nom de Gizmo,
peut se cacher une créature vile et malicieuse.
Critique :
Produit par Steven Spielberg, "Gremlins" s'est imposé comme un film culte. Réalisé par Joe Dante, ce film a su mélanger les genres tout en proposant des personnages attachants et des effets spéciaux, en leur temps, très bien réalisés. Marqué par les années 80, "Gremlins" est un petit (mais vraiment petit) film d'horreur, mais aussi une comédie à regarder en famille et surtout par les plus jeunes d’entre vous. Car "Gremlins" a marqué l'imaginaire collectif de nombreuses personnes avec quelques scènes devenues mémorables à l'image de cette séquence dans laquelle les Gremlins se déchaînent dans une salle de cinéma sur un fameux "Hey Hi Hey Ho, on rentre du boulot !" tout droit sorti d'un Studio Disney.
Critique :
Produit par Steven Spielberg, "Gremlins" s'est imposé comme un film culte. Réalisé par Joe Dante, ce film a su mélanger les genres tout en proposant des personnages attachants et des effets spéciaux, en leur temps, très bien réalisés. Marqué par les années 80, "Gremlins" est un petit (mais vraiment petit) film d'horreur, mais aussi une comédie à regarder en famille et surtout par les plus jeunes d’entre vous. Car "Gremlins" a marqué l'imaginaire collectif de nombreuses personnes avec quelques scènes devenues mémorables à l'image de cette séquence dans laquelle les Gremlins se déchaînent dans une salle de cinéma sur un fameux "Hey Hi Hey Ho, on rentre du boulot !" tout droit sorti d'un Studio Disney.
Pour apprécier "Gremlins" à sa juste valeur, il faut le resituer dans le temps. D'abord, il est
sorti le 5 décembre 1984 en France et il est incontestablement marqué 80's. C'est à dire que le
village qui est ravagé par les Gremlins ressemble fort à un studio ou inversement. Les effets spéciaux
n'ont presque pris aucune ride et le film a très bien vieilli. Ensuite, en 1984, les créatures Gremlins
étaient des surprises (presque) totales, on ne savait pas à l'époque à quoi elles ressemblaient, et elles ne
faisaient certainement pas partie de notre culture générale, comme c'est le cas aujourd'hui.
Notons d'ailleurs que, pour la petite histoire, les Gremlins ne sont pas sortis de l'imaginaire de Joe Dante. Ils sont apparus durant la seconde guerre mondiale dans l’imaginaire des aviateurs de la Royal Air Force. Petits lutins facétieux, ils étaient accusés par les pilotes de saboter leurs avions. Si un moteur s’arrêtait, c’était la faute d’un Gremlins qui s’y cachait. Pas forcément méchants, ils s’arrangeaient généralement pour garantir la survie du pilote. Mais parfois certains, comme le Punk à crête blanche du film, s’amusaient de voir mourir un ou deux aviateurs.
C’est Roald Dahl, pilote de la Royal Air Force, qui rapporta au grand public la légende des Gremlins à travers un livre pour enfant. Disney avait acheté les droits pour en faire un film, mais le projet n’a jamais vu le jour. Les Gremlins ont ensuite envahi les courts-métrages Warner Bros et se sont amusés à embêter les avions des Looney Tunes, avant de connaitre le chemin du grand écran, laissant de côté leur amour des avions.
Après cette petite a parte, revenons au film. On pourrait croire que le scénario de "Gremlins" est tout droit sorti d'un conte pour enfants. D'ailleurs, le scénario est signé par un réalisateur désormais à son aise dans le fantastique familial : Chris Colombus, réalisateur des deux premiers "Harry Potter" et, ne l'oublions pas, de "Maman, j'ai raté l'avion" !
Notons d'ailleurs que, pour la petite histoire, les Gremlins ne sont pas sortis de l'imaginaire de Joe Dante. Ils sont apparus durant la seconde guerre mondiale dans l’imaginaire des aviateurs de la Royal Air Force. Petits lutins facétieux, ils étaient accusés par les pilotes de saboter leurs avions. Si un moteur s’arrêtait, c’était la faute d’un Gremlins qui s’y cachait. Pas forcément méchants, ils s’arrangeaient généralement pour garantir la survie du pilote. Mais parfois certains, comme le Punk à crête blanche du film, s’amusaient de voir mourir un ou deux aviateurs.
C’est Roald Dahl, pilote de la Royal Air Force, qui rapporta au grand public la légende des Gremlins à travers un livre pour enfant. Disney avait acheté les droits pour en faire un film, mais le projet n’a jamais vu le jour. Les Gremlins ont ensuite envahi les courts-métrages Warner Bros et se sont amusés à embêter les avions des Looney Tunes, avant de connaitre le chemin du grand écran, laissant de côté leur amour des avions.
Après cette petite a parte, revenons au film. On pourrait croire que le scénario de "Gremlins" est tout droit sorti d'un conte pour enfants. D'ailleurs, le scénario est signé par un réalisateur désormais à son aise dans le fantastique familial : Chris Colombus, réalisateur des deux premiers "Harry Potter" et, ne l'oublions pas, de "Maman, j'ai raté l'avion" !

Mais "Gremlins" n'est pas à franchement parler un film d'horreur. Il y a deux niveaux de lecture. D'abord le côté film d'horreur : une situation normale est dérangée par des petits monstres cruels qui s'attaquent aux pauvres habitants d'un petit village d'Amérique. Le film réserve de ce côté-là quelques petits moments de tension et de surprises. Et puis il y a le côté comédie avec un humour noir à mourir de rire.
C'est
là que l'équipe Joe Dante-Chris
Columbus (scénario)-Steven Spielberg (producteur) a fait fort, en
réussissant à élever un film qui aurait été condamné à la série
B en film culte grâce à un humour, disons-le, assez original. Déjà, les Gremlins ne sont pas des monstres normaux,
ils aiment taquiner, ils aiment s'amuser, leur instinct animé au maximum (dire qu'ils sont cruels ne serait pas
juste). On pourrait dire que les Gremlins sont le condensé de tous les vices humains sans inhibition ou morale.
La scène chez "Dorry's" (une taverne) en est le plus bel exemple : gros fumeur, gros buveur, patron de la mafia,
solitaire, comique (raté) et exhibitionniste (tous Gremlins donc) s'y côtoient dans le plus beau des bordels.
Sans parler que la réalisation s'adapte chaque fois au genre de personnage abordé.

Une bonne part du succès de "Gremlins" est aussi à imputer à Gizmo ! Le plus beau, le plus gentil et le plus mignon géniteur de monstres jamais créé. Trop peu de mots pour décrire comme il est réel, ce petit bonhomme. Ces grimaces nous font rire malgré nous. L'image où on le découvre pour la première fois est d'une telle beauté qu'elle restera gravée à jamais dans votre esprit. Il est un chef-d’œuvre de création et d'authenticité filmique. Chapeau d'ailleurs à toute l'équipe qui a créé cette petite bête ainsi que ses congénères diaboliques. On en oublierait presque l'équipe qui s'occupait uniquement des voix des Gremlins, avec mention spéciale pour Howie Mandel, qui fait la voix de Gizmo.
"Gremlins" est un film que j'attendais de revoir en haute définition. C'est Warner France qui nous propose cette édition Blu-ray petit prix. Et disons-le franchement, le film aurait mérité plus d'attention.
Proposé par Warner dans cette édition zone B petit prix, ce transfert
nous offre le film dans des conditions qui au final se montrent
décevantes. Tout d'abord, les images ne sont pas dénuées de poussière
pellicule et autres parasites qui montrent qu'un nettoyage véritablement
méticuleux n'a pas été effectué ici. La définition se présente assez
juste. Peu de séquences sur ce film préservent un aspect détaillé et une
profondeur de champ que l'on qualifierait d'agréable. On peut parler
d'un niveau de détail relativement insuffisant et d'une dynamique
visuelle pas toujours très attrayante. On aura même sans doute du mal à
distinguer certaines séquences de celles d’un DVD bien upscalé.
Seul bon point, les couleurs. La palette colorimétrique s'est montrée agréable, avec des primaires hautement saturés. Mais de trop nombreuses scènes présentent un niveau de granularité assez important et, pour tout vous dire, les noirs ne sont pas des plus abyssaux et font souvent l'objet de bruit vidéo. Pour un film de cette envergure, évoquant de nombreux souvenirs d'enfance, on attendait une édition de meilleure qualité.
Quoi qu'il en soit, cette version Blu-ray n'entache en rien la génialité de l’œuvre ! Et au final, ce qui vaut à "Gremlins" son statut de film culte des années 1980 est, tout d'abord, qu'il ne cherche pas à surprotéger les enfants, ni à les instruire, comme une bonne partie des films de cette époque. Le but est de faire vivre un peu d’aventure et de frisson. On ne sur-infantilise pas les enfants, on se permet de leur faire même un peu peur parce que surmonter sa peur, c’est aussi grandir.
Seul bon point, les couleurs. La palette colorimétrique s'est montrée agréable, avec des primaires hautement saturés. Mais de trop nombreuses scènes présentent un niveau de granularité assez important et, pour tout vous dire, les noirs ne sont pas des plus abyssaux et font souvent l'objet de bruit vidéo. Pour un film de cette envergure, évoquant de nombreux souvenirs d'enfance, on attendait une édition de meilleure qualité.
Quoi qu'il en soit, cette version Blu-ray n'entache en rien la génialité de l’œuvre ! Et au final, ce qui vaut à "Gremlins" son statut de film culte des années 1980 est, tout d'abord, qu'il ne cherche pas à surprotéger les enfants, ni à les instruire, comme une bonne partie des films de cette époque. Le but est de faire vivre un peu d’aventure et de frisson. On ne sur-infantilise pas les enfants, on se permet de leur faire même un peu peur parce que surmonter sa peur, c’est aussi grandir.

On pourrait encore dire beaucoup de choses sur le film, mais ce serait gâcher complètement le plaisir
de la découverte. Un film très ancré dans les
années 80 qui demeure toujours un classique, un culte. "Gremlins" est, quoi qu'on en dise, un véritable
conte de Noël qui n'est pas réservé qu'aux enfants !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, et ses expendables pour récupérer
une mallette secrète, l’opération semble facile. Pourtant les choses
tournent mal. Vilain, un terroriste et son équipe cause un tort
irréversible à l’équipe en tuant l'un d'entre-eux.
Bien
qu’en territoire hostile, les Expendables, ayant jurés de se venger,
vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de
déjouer une menace inattendue (cinq tonnes de plutonium capables de
modifier l’équilibre des forces mondiales).
Critique :
Le 22 décembre prochain débarquera en DVD et combo Blu-ray/DVD le film
"The Expendables 2 : Unité spéciale" avec Sylvester Stallone, Arnold
Schwarzenegger, Jet Li, Chuck Norris, Jason Statham,
Bruce Willis, Jean-Claude Van Damme et Dolph Lundgren. Pour ceux qui
n'auraient pas vu le numéro un (et ceux qui souhaiteraient le revoir),
pas de problème, le même jour, Metropolitan Filmexport
proposera aussi un coffret DVD et un coffret Blu-ray comportant les
deux films.
Autant le dire d’emblée, "The Expendables 2" de Simon West
("Les ailes de l’enfer") n’est pas un joyau de mise en scène cérébral. En revanche le film est tout ce qu’on pouvait en attendre
après un "Expendables 1" au concept prometteur mais qui atteignait trop
vite ses limites. Dans ce second volet West pose ses "corones" sur la table et
envoie du bois avec un second degré et une joie de gamin non dissimulé à
tout faire péter à l’écran. Une joie communicative partagée par les
papys de l’action, bourrée de clins d’œils à nos films préférés des
années 80 qui va enflammer plus d’un ado attardé dans les salles de
cinéma !
"Expendables 1" peut être considéré comme un brouillon de ce qu’avait en tête Sylvester
Stallone quand il a réuni tous ses potes gros bras des films d’actions. Ce que cherchait Stallone, s'y rapprochant sans véritablement y parvenir, était de réaliser un bon film bien musclé bien 80’s avec nos papys préférés ! Et bien réjouissez-vous, car c’est à la lettre ce qu’ "Expendables 2" est : un gros moment de plaisir bien bourrin, hommage aux films d’actions de notre enfance... enfin de la mienne !
L’intelligence du film, contrairement au premier opus, est de prendre le temps de nous parler de ses personnages avec nostalgie. Il insiste sur la balourdise de Lundgren qui échoue dans à peu près tout ce qu’il entreprend de non bourrin. Il souligne la vieillesse de ses protagonistes en les montrant fatigués, fourbus. Le passage dans la ville déserte, réplique délabrée d’une ville américaine des années 50 est à ce titre la partie la plus intéressante du film.
L’intelligence du film, contrairement au premier opus, est de prendre le temps de nous parler de ses personnages avec nostalgie. Il insiste sur la balourdise de Lundgren qui échoue dans à peu près tout ce qu’il entreprend de non bourrin. Il souligne la vieillesse de ses protagonistes en les montrant fatigués, fourbus. Le passage dans la ville déserte, réplique délabrée d’une ville américaine des années 50 est à ce titre la partie la plus intéressante du film.

"Expendables 2" est donc un véritable délire d'action second degré assumé et très jouissif !
Côté technique, le Blu-ray sera réellement révolutionnaire ! Le film sera présenté en 1080p, au format 2.40:1, et incorporera une
piste son DTS-HD Master Audio 7.1 (24 Bit). Mais cela ne s’arrête pas
là, puisque ce même disque présentera le film en DTS Neo X 11.1 ! Il
s’agit, tout simplement, d’une première mondiale, puisqu’à ce jour,
aucun autre titre disponible en Blu-Ray ne proposait ce type de piste
son qui, précisons-le, dispose de 12 canaux (voir la photo).
![]() |
Configuration 11 : 1 |
Voici
un détail de la configuration des diffuseurs. D’évidents soucis se
poseront pour 80% des home-cinema, si ce n’est plus. En effet, le codec
DTS Neo X nécessite le placement de deux enceintes en hauteur, sur l’axe
frontal, mais également de deux autres diffuseurs latéraux. L’ambition
recherchée (et atteinte) est de reproduire un sentiment de hauteur
sonore et de diffuser des éléments acoustiques au niveau du plafond, en
partant de l’axe frontal. Hauteur et Profondeur sont en ce sens les deux
termes clé à retenir pour qualifier ce post-processing dernière
génération.
Au final, un seul mot donc : ENORME !!! Le Blu-ray sera à ranger directement entre nos VHS usées jusqu’à la corne de "Demolition Man" et de "Rambo".
Simon West a digéré tout ce qui faisait le fun des films de cette
époque et en redonne l’essence, sur un mode second degré bourré de
répliques cultes. Un film tout simplement jubilatoire, à défaut d’être
cérébral, ce qu’il ne prétend être à aucun moment. La mission est
accomplie, West a ressuscité les héros de notre enfance !!!
Game of Thrones - Saison 2 : La deuxième saison de la meilleure série d'heroic-fantasy bientôt en DVD et Blu-ray !!!
Note : 4.75 / 5
Synopsis :
(Fin saison 1) Après la mort du roi Robert Barathéon,
son fils Joffrey lui succède et fait décapiter Eddard Stark, la Main du Roi de
son père et gouverneur du Nord.
Les contrées du Nord se soulèvent et nomment Robb
Stark, fils ainé d'Eddard, Roi du Nord. Entrant de se faite en guerre contre le
Roi Joffrey et sa puissante famille les Lannister.
Sur le continent Est, Daenerys Targaryen, après avoir
perdu son mari et plus puissant chef d'une puissante horde de cavaliers
nomades, a perdu son statut de Khaleesi (reine). Il ne lui reste plus qu'une
poignée d'hommes et de femmes, Mais aussi trois jeunes dragons qu'elle a réussi
à ramener à la vie.
La saison deux poursuit l'histoire de ces nombreux
protagonistes.
Critique :
Le 4
mars 2013 est une date qu’il vous faudra retenir car c’est la date de
sortie des coffrets DVD et Blu-ray pour la Saison 2 de "Game of Thrones" en France ! Un coffret que l’on aurait tous voulu avoir
au bas du sapin pour noël, mais il faudra malheureusement se faire à
l’idée qu’il faudra encore un peu attendre.
Alors
que l’édition collector de la saison 1, avec œuf de dragon intégré, est
sortie le 30 novembre, on en apprend plus sur la sortie en vidéo de la
deuxième saison,
diffusée cette année sur HBO puis sur le bouquet Orange Cinéma Séries.
Elle sera disponible en France à partir du 4 mars donc, en quatre éditions : la
saison 2 en Blu-ray et DVD ainsi que l’intégrale des deux premières saisons
en Blu-ray et DVD.
Au niveau des Bonus, vous trouverez, aussi bien sur les DVD que sur le Blu-ray, le résumé de la saison 1, le making-of inédit de 30 minutes, le guide des personnages, la section "Faites connaissance avec certains personnages de Game of Thrones", les teasers et résumés des épisodes, la présentation des différentes religions de Westeros, ainsi que les commentaires audio par l’équipe de tournage et les acteurs.
D'abord "La Guerre des Cinq Rois" : apprenez tout sur les revendications, les stratégies et les personnages-clés impliqués dans la bataille pour le Trône de Fer avec ce guide interactif. Suivez les mouvements des différentes armées pour tout savoir de leurs victoires et défaites. Ensuite "Les Histoires et traditions" : 19 histoires animées détaillant la mythologie de Westeros et Essos (le grand continent Est) et racontées du point de vue de différents personnages, le tout agrémenté d'illustrations de Will Simpson, l'artiste attitré de "Game of Thrones". Puis le "Guide intégré" : Un guide intégré aux épisodes qui vous fournira toutes les infos sur le contexte, les personnages à l'écran, les lieux ainsi que des anecdotes pertinentes sur les scènes que vous visionnez. Et enfin "Les œufs de dragons cachés" : Trouvez les œufs cachés pour révéler encore plus de contenu inédit.
A acquérir sans hésitation !!!
Note : 4.5 / 5 (pour les fans)
1 / 5 (pour les autres)
Synopsis :
Deux
criminels prennent une famille en otage près de la frontière mexicaine.
Après une cavale particulièrement sanglante
durant laquelle ils ont tué un policier et kidnappé l'employée d'un
magasin, ils se rendent tous ensemble dans un bar routier au-delà de la
frontière mexicaine. Appelé le "Titty Twister", cet
établissement va leur réserver pas mal de surprises une fois la nuit
tombée.
Critique :
Lorsqu’un jeune réalisateur avide de
fusillades et d’hémoglobine, Robert Rodriguez, collabore avec un
scénariste déjanté, roi du dialogue qui fait mouche, Quentin Tarantino, le cocktail a de quoi être explosif.
Surtout si l’on prend soin d’affiner la recette avec
des stars confirmées ou en devenir (Harvey Keitel, George Clooney,
Juliette Lewis), des seconds rôles à la dégaine parfaite (Dany Trejo,
Tom Savini, Cheech Marin), du gros
son Rock’n’Roll bien transpirant, et une bombe atomique en bikini
(Salma Hayek).


Imaginez donc ma joie à l'annonce de sa sortie en Blu-ray, enfin ! Des années qu'on l'attendait celui-là. Le
film culte de 1996 "Une nuit en enfer", le meilleur film de son
réalisateur Robert Rodriguez, avec "Desperado", va enfin avoir droit à
un Blu-ray français
! Après une édition canadienne de bonne qualité (mais proposant une
horrible VF Québécoise) et une édition américaine (sans VF ni sous-titres), "From Dusk Till Dawn" a donc enfin eu droit à un pressage français, dont la sortie a eu lieu le 20 novembre dernier.

"Une nuit en enfer", un film de série B cultissime qu'il ne faut absolument pas rater en Blu-ray !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
En 2029, des ordinateurs super puissants dominent la planète et ont
pour but l'extermination pure et simple de la race humaine ! Pour
anéantir l'avenir de l'homme, ils décident de modifier le passé.
Pour ce faire, ils envoient à Los Angeles en 1984, un Terminator, cyborg surgi du futur, qui a pour
mission d'exécuter Sarah Connor, une jeune femme dont l'enfant à naître
doit sauver l'humanité. Kyle Reese, un résistant humain, débarque lui
aussi pour combattre le robot, et aider la jeune femme.
Critique :
Voilà un titre que l'on attendait depuis un moment sur le marché français : le premier volet de la saga "Terminator" en une édition Blu-Ray digne de ce nom. Le film réalisé par James Cameron en 1984, avec un budget moyen de 6,5 millions de dollars, n'a pas pris une ride 28 ans après sa sortie.
L'intrigue va droit au but. Le montage est rapide et efficace. Les
acteurs assument leur rôle avec perfection. On tient dans ce film un
grand classique du cinéma de science-fiction. Un film culte ! Avec ses idées scénaristiques aussi justes qu'innovantes, Cameron a su insuffler à l'œuvre une force incroyable, d'où émergent des scènes devenues elles-mêmes cultes.
![]() |
Arnold Schwarzenegger |
Techniquement, il faut être conscient de l'aspect latex de certains
trucages/masques faciaux, des tirs de laser qui semblent avoir été dessinés au Stabilo sur la
pellicule, etc. C'est donc avec tous ces paramètres en tête, et avec
l'expérience désastreuse des anciennes éditions DVD et Blu-ray de "Terminator 1" que je me suis attelé à ce Blu-ray "réalisé en 2012" (cette version était déjà disponible aux USA chez MGM depuis 2006 sans qu'aucune édition équivalente ne voit le jour en France).
Au niveau de la qualité de l'image, c'est tout simplement une bénédiction ! MGM a restauré "Terminator" pour une
édition Blu-ray 2012 d'une incroyable réussite. Une pure, simple et
belle redécouverte pour un film que j'adore. On doit reconnaître et
saluer ce très bel effort pour préserver l’intégrité visuelle du film
de James Cameron.
Cette édition de "Terminator" est la meilleure édition existante à ce
jour.
On se retrouve concrètement avec une image suffisamment piquée,
lumineuse, et qui offre de belles valeurs de contrastes. Les tons,
oscillant entre le chaud et le froid en termes de température de
couleurs, sont parfaitement reproduits. Le degré de saturation des
couleurs est très joli avec le bleu des cheveux de Bill Paxton en punk
au début du film, le rouge des yeux du Terminator (à la fin du
long-métrage) et de ses visions subjectives.

Les équipes américaines de la MGM et la FOX ont travaillé conjointement
sur ce master car James Cameron leur a demandé la perfection avant de
l'approuver. C'est la raison pour laquelle ce Blu-ray a déjà été reporté
de nombreuses fois, jusqu'au feu vert de James Cameron en personne.
Concernant le son, on n'avait jamais entendu "Terminator" comme ça ! MGM propose une version
originale absolument épatante, fruit d'un nouveau mixage multicanal, le
tout encodé au format DTS-HD High Resolution 5.1. Il faut le voir, et
l'écouter, pour le croire !
On se retrouve avec une bande-son définitivement optimisée et très
dynamique sur cette édition. Une bande son qui n'a de cesse de maximiser
de façon quasi permanente l'intégralité de la scène sonore. Celle-ci ne
se cantonne jamais sur les seules voies avant. Elle n'a de cesse de
s'ouvrir sur tous les canaux, y compris les canaux surround,
incroyablement actifs pour un film de cette époque.
Les séquences les plus impressionnantes à l'oreille sont celles des
combats du futur avec leurs coups de feu qui bastonnent, leurs tirs de
mitraillettes, et l'incroyable bruit sourd et lourd des chars qui
écrasent tout sur leur passage.
La
version française est également proposée au format DTS-HD (en DTS-HD
Master Audio 5.1). Et elle s'en sort presque aussi dignement que la VO, avec cependant une pêche un peu plus timorée. Ceci étant dit, vous n'avez jamais entendu
cette VF avec une telle présence ni de tels effets. Vous ne regretterez pas l'écoute
de cette piste audio restaurée qui sonne à la fois d'époque et moderne
selon les scènes. Un très bon rendu !

Finalement, ceux qui pensaient que l'image originelle
de "Terminator" était d'une trop piètre qualité sur de nombreux plans (grain,
couleurs délavées, définition aléatoire) pour être remastériser, ne vont pas en croire leurs yeux. La restauration 2012 relève du miracle pur et simple !
Définition, couleurs, seconds plans, noir, etc., tout est revigoré ! En
prime, VO et VF en DTS-HD 5.1 à en casser les vitres lors des scènes de
baston du futur. Incroyable, à ne pas en revenir, je comprends mieux
pourquoi James Cameron a approuvé personnellement ce master !!!
Note : 3 / 5
Synopsis :
Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été
élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée,
mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son
âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours.
Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les
sentiments, l’engagement et les secrets.
En retrouvant une mystérieuse
mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour
élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à
Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de
son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego
de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son
destin.
Critique :
Reboot de la licence Spider-Man au cinéma, "The Amazing Spider-Man" nous permet de revoir le célèbre super-héros Marvel tisser sa toile dans les salles obscures et, à partir du 5 novembre 2012 en DVD / Blu-Ray, sous la direction de Marc Webb,
réalisateur que l’on connaît surtout pour la
comédie romantique "(500) Jours Ensemble". La
réalisation est honnête, moderne mais sans grosse surprise visuelle
malgré quelques bonnes idées, comme l’utilisation de la vue subjective
lors de certains sauts du héros accentuant ainsi par moments
l’impression de vitesse et de vertige en se mariant de manière discrète
mais assez bien avec la 3D.
Tourner un reboot de
Spider-Man cinq ans après le dernier volet de la trilogie de Sam Raimi
pouvait sembler aussi utile qu’une doudoune au sahara. Si ce nouveau
film est clairement né d’impératifs commerciaux (Sony allait perdre les
droits de l’Homme-araignée), le résultat révèle d’emblée des intentions
plus nobles. Webb aurait pu zapper les bases de
l’histoire de son héros (après tout, rares sont ceux qui ignorent
comment Peter Parker est devenu Spider-Man) et se concentrer sur un déluge de scènes d’action destinées
à faire exploser le box-office.
C’est tout l’inverse qui se produit,
le cinéaste prenant le temps de "reconstruire" le personnage en lui
ajoutant une batterie de traumas absents des films de Raimi pour écrire
une partition étonnante à partir des mêmes notes, jouées différemment. Ainsi, développant avec bonne humeur et humour son
histoire sans oublier les enjeux pivots de la suite, Marc Webb convainc
pendant près d’une heure allant même jusqu’à faire espérer une très
bonne surprise pour la suite.
Les gentilles émotions sont là même si
lors de quelques passages censés être des fondamentaux de toute la
mythologie du personnage, le film se loupe dans les grandes largeurs (la
mort de l’oncle Ben est à ce titre un bien triste exemple tant rien
n’en ressort). Malgré tout, l’empathie est présente et le terreau pour
développer la suite du divertissement semble à peu près idéal.
Les différents acteurs offrent des prestations de bonne qualité. Emma
Stone est une Gwen Stacy crédible en joli brin de fille intelligente et
courageuse, Rhys Ifans est un savant fou torturé de bon aloi même si le
registre est un peu limité, Martin Sheen rayonne dans le rôle de mentor
dont on connaît le funeste destin malgré sa durée à l’écran plus faible
et enfin Andrew Garfield, que l’on a pu voir dans "The Social Network" et dans "Doctor Who",
interprète un Peter Parker plus attachant et moins tête à claques que
Tobey Maguire qui endossait le rôle dans la précédente trilogie réalisée
par Sam Raimi.
Seulement voilà, si l’ascension progressive
doit être saluée malgré des couacs pas vraiment anodins, elle vient
appuyer un peu plus l’évidence qui s’imposera dans l’heure qui suit :
une erreur de casting évidente du côté de la réalisation plutôt que du
côté des acteurs. Car il ne faut pas perdre de vue le titre du film. "The Amazing Spider-Man".
Un personnage iconique, héroïque, un véritable symbole qui doit être
honoré par une réalisation à la hauteur de l’amour que les spectateurs
lui portent.
Et là, bien malgré lui, Marc Webb lâche prise et n’arrive jamais à maîtriser la matière brute qui lui est
offerte. La confusion entre les différents enjeux du film s’amplifie et
provoque un sentiment d’inachevé dans chacun des domaines. Entre la
traque de Spider-Man par la police, la quête de ses origines, la romance
avec Gwen et enfin la chasse au méchant, Webb ne s’en sort pas et
compose avec un script mal écrit n’allant jamais au fond des choses
semées ici et là.

Les effets visuels sont à la hauteur des espérances, mais c'est tout.
La 3D est maitrisée mais sans grand intérêt, les scènes d'actions sont
trop peu nombreuses sur plus de deux heures de films. Visuellement,
comme pour le scénario, c'est bien mais ça ne transcende que rarement le
genre, même si les quelques tentatives de Marc Webb parviennent par
moment à donner une dimension nouvelle à l'homme-araignée. Globalement,
on a parfois de bonnes idées, c'est plutôt beau, travaillé tout en
restant dans l'ensemble réaliste. Mais le tout est plutôt maladroit !

On en retient quelques scènes
vraiment mémorables, pour ne citer qu'elles : le caméo de Stan Lee,
brillant autant pour le clin d’œil, que pour la forme adoptée dans la
scène, et la séquence des grues focalisée sur Spider-Man, où l'héroïsme
pointe son nez avec un brin de réalisme, sans doute le seul instant
pendant lequel ces deux aspects se confondent avec fluidité. La vérité
c'est que pour "faire oublier" une saga vraiment extra de Sam Raimi, il aurait été plus que
judicieux d'attendre quelques années de plus. En somme, c'est trop
tôt, c'est "bien mais pas top" et surtout, on attend une suite, qui nous
racontera de vraies nouvelles choses sur Spider-Man !!!
John Carpenter - Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin : Un film culte magnifiquement remastérisé en Blu-Ray !!!
Note : 4.5 / 5 (pour les afficionados essentiellement)
Synopsis :
Le camionneur Jack Burton (Kurt Russell)
et son ami Wang Chi (Dennis Dun) se rendent à l’aéroport de San
Francisco pour y accueillir Miao Yin (Suzee Pai),
la fiancée de Wang, une jolie chinoise aux yeux verts. Mais les membres
d’un gang appelé "Les Seigneurs de la mort" enlèvent la jeune femme
pour la vendre à une maison close.
Alors que Burton et Wang Chi, ainsi que l’avocate Gracie Law (Kim Cattrall),
qu’ils ont rencontrée entre temps, tentent de récupérer Miao Yin,
trois guerriers chinois dotés de pouvoirs magiques la kidnappent. Miao Yin est désormais prisonnière du royaume souterrain du maléfique sorcier Lo Pan (James Hong),
qui souffrirait depuis 2 000 ans d’un sort le condamnant à n’être qu’un
fantôme. Sort que romprait un mariage avec une chinoise aux yeux verts.
Critique :
Décidément, les films de John Carpenter gagnent à être revus en haute définition. Après "Halloween", "Assaut" (disponibles aux Etats-Unis), "Starman" et "The Thing", voilà que débarque "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin".
Décidément, les films de John Carpenter gagnent à être revus en haute définition. Après "Halloween", "Assaut" (disponibles aux Etats-Unis), "Starman" et "The Thing", voilà que débarque "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin".
Ce dernier marqua un tournant dans la carrière de John Carpenter.
Le film, dont il est particulièrement fier, fut un échec commercial lors
de sa sortie en salles et essuya de nombreuses critiques négatives. Des
tensions naquirent ainsi entre les studios et Carpenter, qui cessa
alors de tourner pour Hollywood et décida de réaliser des films
indépendants. Le succès qui suivit la sortie en vidéo, dont l’ampleur
fut telle que "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin" se hissa rapidement parmi les films cultes de la décennie 80, n’y changea rien.
Il est vrai qu’en dépit de ses qualités évidentes, le film avait de quoi
dérouter. Pouvant paraître de prime abord comme un film d’aventures
dans la lignée des deux premiers Indiana Jones, sortis quelques années
plus tôt, il s’avère en réalité beaucoup plus délirant et décalé. De
plus, il ne ressemble absolument pas à ce que Carpenter avait fait
jusque-là. Rien ne garantissait donc l’adhésion des fans de "The Thing", "New York 97", "The Fog" ou encore "La Nuit des masques". D’ailleurs, même en considérant les films qu’il a tournés depuis, "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin" occupe une place à part dans la filmographie du réalisateur.
Troisième des films du tandem Carpenter-Russell et probablement le meilleur, "Jack Burton dans les griffes du mandarin" se situe dans un genre inclassable de par son scénario et sa réalisation. Nous suivons les aventures à Chinatown de Jack Burton et de Wang Chi, l'un pour retrouver son camion et l'autre
sa bien-aimée, enlevée par le terrifiant Lo Pan parce
qu'elle a les yeux verts. Après, c'est 1h40 de pur bonheur avec un
scénario made in Gary Goldman qui fait intervenir des triades chinoises,
des conducteurs de bus sorciers, des fantômes, des Chinoises aux yeux
verts, des jeux de mots et des répliques à la noix, des effets spéciaux
bien pathétiques mais bien fun, et un Kurt Russell plus vrai que nature
dans le rôle d'un camionneur buté.
Vous le comprendrez bien vite : rien
n'a été pris au sérieux dans ce film et tout est sublimement ringard. Et c'en est
vraiment très drôle. On prend plaisir à suivre nos héros à droite et à
gauche, à remarquer les petits détails et à retenir les répliques. La
bande-son est dans le style New Wave (genre "Le flic de Beverly Hills")
et ma foi, elle colle parfaitement au reste.
Maintenant
en Blu-ray, l'image a été retravaillée par rapport à l'original de 1986
et la piste française est maintenant améliorée. Fini
les défauts de pellicule intempestifs, le master est flambant neuf. La
colorimétrie a été revue avec des tons plus étendus et intenses. HD oblige, la
clarté du transfert et le codec AVC permettent des contours plus fins que
jamais. Les puristes remarqueront que le grain de la pellicule a été conservé.
Sans être un canon de la HD, l'image de ce Blu-ray est de loin la meilleure
présentation vidéo qu'on ait vue de ce film culte. D'ailleurs, les effets
spéciaux tiennent encore la route.
La bande-son se rattrape très largement face
au précédent DVD puisque nous passons du dolby surround 4.1 à du DTS HD Master Audio 5.1 en VO tandis que la VF quitte son dolby surround 2.0
pour du DTS 5.1. L'éditeur n'a pas
cédé à la facilité en surchargeant les pistes. Elles sont, pour le coup, très
ouvertes sur l'avant, les dialogues trouvent une meilleure présence et
les différents effets sont bien localisés aux moments adéquats. Le caisson de
basses soutient les scènes d'action sans pour autant faire dans le
démonstratif. C'est donc un vrai plaisir de revoir ces Aventures dans ces conditions.
L'achat s'impose
pour les inconditionnels de John Carpenter et de Kurt Russell. La mise à jour
technique fait oublier la précédente édition DVD dont on retrouve le premier
disque en sus. Un bon petit film culte pour agrémenter votre vidéothèque ? Envie
d’une bonne dose de fantastique façon années 80 signée Carpenter ?
Suivez Jack Burton en HD à Chinatown. Des répliques qui font mouche, des personnages
délirants, une musique bien ringarde, Kurt Russel en
très grande forme et qui joue les héros
blasés et un Blu-ray qui fait bien son boulot,
voilà qui promet !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle
imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays.
Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un
raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics,
le baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de
se préparer. A l’instant où le groupe d’intervention pénètre dans
l’immeuble, le piège se referme : les portes sont condamnées,
l’électricité est coupée et une armée d’hommes surentrainés débarque.
Piégés dans cet immeuble étouffant, les policiers vont devoir se battre
étage après étage pour avoir une chance de survivre.
Critique :
"The Raid", production indonésienne dirigée par le gallois Gareth Evans,
n'a qu'une vocation : vous en mettre plein la vue, ou plutôt plein la
gueule. Mot d'ordre : efficacité. Après nous avoir très brièvement
introduit le personnage principal, un jeune flic surentraîné, on passe
rapidement au vif du sujet. Une équipe doit intervenir sur un immeuble,
devenu lieu de non droit où un gros bonnet de la drogue a élu domicile,
regroupant plein de criminels et encore quelques résidents "normaux"
qu'il rackette sans vergogne.
Outre ses qualités techniques indéniables, ses plans jouissifs et sa
super bande son, le film repose de manière évidente sur les capacités à
se battre des acteurs et notamment donc, de notre héros, campé par Iko Uwais.
Coup de bol, non seulement il sait se battre comme un ouf mais en plus,
il a une belle gueule. Le scénario, sans grand intérêt, est simple et
plutôt bien foutu, avec une petite surprise presque inattendue. Il peut y
avoir quelques petites incohérences de-ci de-là, mais nous sommes au
cinéma, donc peu importe.
![]() |
Iko Uwais |
L'essentiel c'est que ça pulse du début à la
fin, et si vous n'êtes pas réfractaire au genre, alors vous passerez un
excellent moment. Les autres passeront bien sûr leur chemin, si l'on
n'aime pas la castagne : intérêt zéro. Car il n'y a aucun autre niveau de
lecture dans ce film que celui de la baston.
Prévus pour le 24 octobre 2012, le DVD
et le Blu-Ray contiennent, outre le film en français et en indonésien,
un bonus avec les confessions de Gareth Evan, l'autopsie d’une scène,
les dessous de la musique et le commentaire audio de Gareth Evans en
Bonus pour le DVD. Concernant le Blu-Ray, les bonus se composent de
l'interview de Gareth Evans, de l'avant-première parisienne, du making
of en six parties, de scènes étendues et du commentaire audio de Gareth
Evans.
"The Raid" est un véritable déferlement de violence ! Les combats sont d'une intensité rarement égalée, un mix de réalisme à la Jason Bourne, boosté au Silat, art martial indonésien que maîtrise parfaitement Iko Uwais. C'est évidemment très chorégraphié, et très inventif dans ce domaine, le réalisateur parvenant à renouveler chaque scène de combat !!!
"The Raid" est un véritable déferlement de violence ! Les combats sont d'une intensité rarement égalée, un mix de réalisme à la Jason Bourne, boosté au Silat, art martial indonésien que maîtrise parfaitement Iko Uwais. C'est évidemment très chorégraphié, et très inventif dans ce domaine, le réalisateur parvenant à renouveler chaque scène de combat !!!
Note : 4.5 / 5 (pour les fans)
1 / 5 (pour les autres)
Synopsis :
Le séduisant Dr. Jonathan Chase, professeur en criminologie et
spécialiste d’ethnologie, possède l’extraordinaire capacité de se
métamorphoser en l’animal de son choix. Grâce à ce don fantastique et
ses connaissances scientifiques il assiste la police de New York dans
des enquêtes périlleuses, secondé par la brillante détective Brooke
McKensie. Seul Tyrone "Ty" Earl, un ancien agent de renseignement
auprès duquel Chase a combattu au Vietnam, connait cet étonnant pouvoir.
Critique :
Que
faire des séries télé qu'on a adoré quand on était gamins ? Faut-il les
revoir, au risque d'être déçu, ou se contenter des bons souvenirs
qu'elles ont laissés ? Cas d'école ce mois-ci avec la sortie DVD de "Manimal" le 18 octobre !
Alors que le projet d’adaptation au cinéma de "Manimal" est lancé,
Condor Entertainment décide de financer en première
mondiale la sortie de l’intégrale de la série mythique avec Simon MacCorkindale,
Melody Anderson, Michael D.Roberts. Voilà une nouvelle qui va ravir les fans de séries américaines des
années 80. Huit épisodes en
tout et pour tout, dont un pilote d’une durée sensiblement plus
longue.
Huit épisodes seulement, cela fait court pour une série télé de ce
type. Et pour cause, le producteur Glen A. Larson
l’ayant stoppée prématurément faute de budget suffisant lors de sa
diffusion (aux USA en 1983 et en France en 1985 sur FR3). D’autres
séries ont connu le même triste sort à l’époque, comme "Tonnerre
mécanique" arrêtée au bout de 13 épisodes (cette dernière étant
d'ailleurs attendue pour la première fois dans les bacs le 24 octobre
prochain). Les deniers de la production ayant été
injectés pour l’essentiel dans les formidables effets spéciaux et
maquillages confectionnés par Stan Winston, effets imposés par une
histoire voyant notre homme-animal, très argenté au
brushing et au costume toujours impeccable, hériter de son
paternel du pouvoir singulier de prendre physiquement la forme de
n’importe quel animal selon ses besoins.
Malgré leurs aspects répétitifs, les
métamorphoses du héros en panthère noire ou en buse, saisissantes pour
l’époque, restent encore impressionnantes, pourtant conçues en "animatronique", technique dont Stan Winston a
donné ses lettres de noblesses aux côtés d’autres artisans géniaux
comme Rob Bottin ("The Thing", "Hurlements"). Pour rappel on lui doit les
effets de "Predator, Aliens : Le Retour", la saga "Terminator" ou encore "Jurassic Park". Rien que ça !
A ajouter également au crédit qualitatif de la série, l’excellent thème musical signé du compositeur Alan Silvestri
("Abyss", "Retour vers le futur", la série "Starsky et Hutch")
que l’on
entend au générique et durant la plupart des nombreuses scènes d’action.
Ainsi on l'entend pendant les poursuites, les fusillades et même lors
des combats de kung-fu dans l’un des
meilleurs épisodes, montrant notre héros apprendre les arts martiaux en
s’inspirant des techniques de défenses et d’attaques des animaux.
Pour le reste, bien que la série accuse ses années, elle demeure sympathique et agréable à suivre, en partie grâce à son trio d’interprètes principaux (Simon MacCorkindale, Melody Anderson et Michael D. Roberts) et à la présence de quelques seconds rôles savoureux comme Ursula Andress ("James Bond 007 contre Dr. No"), Richard Lynch ("L'Épouvantail") ou David Hess ("La dernière maison sur la gauche"), ainsi qu’à une bonne dose d’humour. Certaines péripéties manquent cependant de crédibilité, sacrifiant la rigueur dramaturgique au profit de raccourcis et facilitées scénaristiques impardonnables.
Pour le reste, bien que la série accuse ses années, elle demeure sympathique et agréable à suivre, en partie grâce à son trio d’interprètes principaux (Simon MacCorkindale, Melody Anderson et Michael D. Roberts) et à la présence de quelques seconds rôles savoureux comme Ursula Andress ("James Bond 007 contre Dr. No"), Richard Lynch ("L'Épouvantail") ou David Hess ("La dernière maison sur la gauche"), ainsi qu’à une bonne dose d’humour. Certaines péripéties manquent cependant de crédibilité, sacrifiant la rigueur dramaturgique au profit de raccourcis et facilitées scénaristiques impardonnables.
Bien qu’imparfaite et beaucoup trop courte, il serait malgré tout
dommage de bouder la redécouverte d’une série télévisée comme "Manimal", que certains considèrent, avec un peu de surestimation (pour les autres), comme culte. Elle
demeure un agréable divertissement !!!
Note : 4.5 / 5
De
Sean Connery à Daniel Craig en passant par Roger Moore, Pierce
Brossman, Barry Nelson, George Lazenby, David Niven et Timothy Dalton,
tous ces acteurs ont un point commun évident, James Bond.
Ils ont permis, chacun à leur tour, à l'espion le plus célèbre de la
planète de conserver une éternelle jeunesse et une forme olympienne
indispensable.
Cette année, l'agent 007 fête ses 50 ans de carrière au grand écran avec un coffret blu-ray anniversaire inédit. C'est l'occasion de se remettre dans l'ambiance, en compagnie des 22 James Bond Girls, avant la sortie du dernier volet "Skyfall", le 26 octobre 2012.


Désormais, les spectateurs peuvent apprécier l’action intense d’une des
plus grandes franchises de tous les temps dans les meilleures conditions
possibles chez eux !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Dans un New York en ébullition, l'ère du
capitalisme touche à sa fin. Éric Packer, golden boy de la haute
finance, s’engouffre dans sa
limousine blanche. Alors que la visite du président des États-Unis
paralyse Manhattan, Éric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe
de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville.
Au fur et à
mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à
l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va
l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus
importantes de sa vie.
Critique :
Publié aux States en 2003, le roman de Don DeLillo, "Cosmopolis",
raconte l'odyssée d'un multimillionnaire au bord de l'implosion qui
traverse Manhattan, enfermé dans une limousine ultra-moderne. Coincé
dans les embouteillages générés par une visite présidentielle, le jeune
homme assiste à divers évènements et fait l'expérience de rencontres qui
témoignent de l'effondrement progressif du monde, mais surtout de son
monde intérieur !
"Cosmopolis"
se veut une œuvre cryptique dont la vocation est d'ébranler les
certitudes de son lecteur, à l'image de celles du héros.
Pour le producteur Paulo Branco, ayant acquis les droits du livre, seul
David Cronenberg serait capable de transcender un matériau aussi
littéraire pour en extraire l'émanation cinématographique. Plus que le
récit à proprement parler, ce sont les échanges dialogués qui vont
séduire le cinéaste canadien, qui se chargera lui-même de l'adaptation
cinématographique.
Et à n’en pas douter "Cosmopolis" est bien du Cronenberg. En adaptant assez fidèlement le roman de Don DeLillo,
le réalisateur canadien trouve un matériau à sa hauteur. Récit
hypnotique et philosophique, "Cosmopolis" pourra en surprendre plus d’un.
Sous forme d'huis-clos mouvant (la quasi-totalité du film se déroulant
dans la limousine), le film apparait excessivement bavard dès le départ
et le spectateur devra faire l’effort de s’y atteler.
Parce que "Cosmopolis" se mérite. Il faudra d’ailleurs penser à le revoir une seconde fois (au moins)
pour réellement cerner tous les méandres et la densité du nouveau film
de celui à qui l’on doit A "History of Violence" et "eXistenZ".
Tout au long
de son parcours intérieur, Éric Packer (Robert Pattinson) verra
défiler, dans sa bulle, différents personnages qui cimentent sa vie.
Nous y retrouverons ainsi Jay Baruchel, Juliette Binoche, Samantha
Morton, Sarah Gadon, Mathieu Amalric pour se terminer avec l’apothéose
Paul Giamatti.
Ces rencontres capitonnées se feront, pour la plupart dans la
limousine elle-même, où Éric assiste au spectacle d’une société qui
explose, le monde des autres, celui qui n’entre jamais dans le sien.
David Cronenberg porte un regard sans concession sur notre Monde dont les racines du mal se trouvent clairement dans un capitalisme ravageur, déshumanisant et glacial. Au fur et à mesure de ces dissertations longues et appuyées, Éric Packer sombre doucement et cours à sa chute. Une chute salvatrice, ou du moins source d’une redécouverte de la réalité de l’autre.
David Cronenberg porte un regard sans concession sur notre Monde dont les racines du mal se trouvent clairement dans un capitalisme ravageur, déshumanisant et glacial. Au fur et à mesure de ces dissertations longues et appuyées, Éric Packer sombre doucement et cours à sa chute. Une chute salvatrice, ou du moins source d’une redécouverte de la réalité de l’autre.
Déconcertant, agaçant, étonnant, excitant, ce gigantesque dérèglement universel, qu'est "Cosmopolis", sera non seulement cristallisé par
le parcours du personnage, mais aussi par une mise en image qui a
l'audace d'épouser son sujet sans essayer de plaire !!! (Sortie DVD le 25 septembre 2012)
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Jacky est issu d'une importante famille d'agriculteurs et
d'engraisseurs du sud du Limbourg. A 33 ans, il apparaît comme un être
renfermé et imprévisible, parfois violent. Grâce à sa collaboration avec
un vétérinaire corrompu, Jacky s’est forgé une belle place dans le
milieu de la mafia des hormones.
Alors qu’il est en passe de conclure un
marché exclusif avec le plus puissant des trafiquants d'hormones de
Flandre occidentale, un agent fédéral est assassiné. C’est le branle-bas
de combat parmi les policiers. Les choses se compliquent pour Jacky et
tandis que l’étau se resserre autour de lui, tout son passé, et ses
lourds secrets, ressurgissent !!!
Critique :
Rarement l’expression "film phénomène" aura trouvé plus juste utilisation qu’avec "Bullhead", le premier long métrage de Michaël R. Roskam. Étrange objet cinématographique sorti de nulle part et écrasant tout sur son passage, "Bullhead" se situe à la lisière entre le drame rural intimiste et le thriller mafieux en plein milieu du trafic d’hormones. Le réalisateur nous embarque dans une histoire de mafia, de trafic d’hormones sur fond d’élevage de bovins. Mais tout ceci n’est qu’un contexte, car ce fond d’histoire sert surtout à présenter le portrait d’un personnage blessé au charisme impressionnant : Jacky.
Rarement l’expression "film phénomène" aura trouvé plus juste utilisation qu’avec "Bullhead", le premier long métrage de Michaël R. Roskam. Étrange objet cinématographique sorti de nulle part et écrasant tout sur son passage, "Bullhead" se situe à la lisière entre le drame rural intimiste et le thriller mafieux en plein milieu du trafic d’hormones. Le réalisateur nous embarque dans une histoire de mafia, de trafic d’hormones sur fond d’élevage de bovins. Mais tout ceci n’est qu’un contexte, car ce fond d’histoire sert surtout à présenter le portrait d’un personnage blessé au charisme impressionnant : Jacky.
Avec un préambule en voix-off, d'une noirceur infinie, affirmant que
quand les choses ne sont pas réglées dans le passé, cela resurgit
forcément un jour ou l'autre, "Bullhead", film flamand, navigue du côté
du polar, tout en faisant progressivement de plus en plus de place au
drame humain. Pesant, "Bullhead" l’est dès son premier plan donc, avec ce
paysage et cette voix off qui donnent le ton d’un pessimisme qui ne
faiblira jamais, transformant l’expérience en quelque chose de
véritablement éprouvant, voire bouleversant.
L'intrigue, une sombre histoire de lutte d'influences et de trafic
d'hormones chez les éleveurs bovins de Belgique, remet face-à-face après
20 ans de séparation, deux amis d'enfance. En présence l'un de l'autre,
une gêne insaisissable est immédiatement palpable, mais restera
longtemps inexpliquée, le scénario ménageant avec subtilité le suspense. Les deux interprètes sont pour beaucoup dans la perception du malaise
ambiant.

Une fois le terrible secret qui unit les deux hommes révélé, le scénario
peut dérouler une deuxième partie encore plus sombre, aussi angoissante qu'étrangement émouvante. Une flopée de
personnages, plus louches ou dégénérés les uns que les autres, les
entoure, dont un personnage féminin pris au piège
dans ce sac de vipères et qui pourrait offrir une planche de salut au
héros maudit du film.
Tout est dualité dans ce film, de la construction
narrative aux personnages, en passant par le traitement visuel. Le premier
effort considérable vient de son scénario, clairement. Avec le
personnage de Jacky, introduit dès l’ouverture comme une brute
monstrueuse shootée aux anabolisants, le film s’ouvre sur le registre du
thriller mâtiné de comédie noire en braquant
le projecteur sur une série de personnages tous plus sombres les uns que
les autres, assez avares en paroles et constituant au fur et à mesure
le puzzle d’un univers méconnu.
Pour son premier
long-métrage, le jeune réalisateur flamand Michael R. Roskam compose une
incroyable tragédie, bousculant les genres avec
aplomb et dépeignant un environnement masculin avec une sensibilité
toute féminine. Le corps maladivement sculptural de son incroyable
comédien, Matthias Schoenaerts, traduit à
lui seul la dimension tragique du héros, sorte de créature de
Frankenstein au regard d’enfant effrayé, ivre d’amour et de vengeance,
dont la virilité a été sacrifiée et dont chaque geste désarticulé
reflète le malaise.
![]() |
Matthias Schoenaerts |
Roskam a trouvé chez son acteur principal, massif, troublant, tout en finesse, l’écrin magnifique pour son propos. L'acteur belge est impressionnant en monstre inquiétant ! À l'écran, cet homme fascine autant par
sa froideur que par sa masse corporelle et son regard triste. L’acteur n’a pas besoin d’en dire beaucoup, son corps, cette
masse, compense les sentiments qu’il n’arrive pas à délivrer par les
coups. Cela parle déjà bien assez, mais il y a aussi et surtout cette détresse qui se lit dans son regard. Roskam filme son anti-héros comme un fermier emmène ses bêtes à l’abattoir.
Il connait, et nous avec lui, le chemin qui l’attend mais nous ne
pouvons nous détourner de lui. La faille de Jacky, qui le rend malgré
tout humain et grâce à laquelle on s’attache profondément à lui, nous
amène à ne plus le lâcher des yeux jusqu’à la fin du film qui nous achèvera par KO.
On reste hypnotisé par l’univers décrit avec un sens esthétique
discret qui ne l’emporte jamais sur l’âpreté du décor et la noirceur du
propos. Plastiquement aussi, les couleurs sombres dominent, avec des plans
magnifiquement léchés, où les percées de lumière semblent citer
Rembrandt.
Véritable coup de poing, on ressort de "Bullhead" vraiment secoué par la maîtrise de Michael R. Roskam pour
faire passer un sujet difficile et finalement bien plus large et intime
qu’on
ne pourrait le croire. Mais surtout la performance de Matthias
Schoenaerts secoue. Aucun doute, nous avons affaire ici non seulement à
l’un des films les plus marquants de l’année dernière, mais aussi à un
réalisateur et un comédien à suivre de très près. "Bullhead"... Un uppercut émotionnel auquel on ne s’attendait pas, et la naissance éclatante d’un talent tout simplement immense !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté
par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de
l'équipage périssent dans l'accident, à l'exception de Fry, une jeune
pilote, et de quelques survivants. Parmi eux, un imam et ses disciples,
un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et
Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison.
Alors
que le petit groupe tente de s'organiser sous un climat aride de jour
perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu'une éclipse va
bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures
nocturnes de se mettre en chasse.
Critique :
Qu’on le veuille ou non, on se souvient tous des fâcheusement fameuses "Chroniques de
Riddick". Un film qu'on oublie aisément et heureusement d'ailleurs. Cependant, "Les Chroniques de Riddick" auront eu pour effet de faire connaître du grand public Vin Diesel.
Pour la première fois, il le découvrait avec le look qui
lui collerait à la peau pour la décennie à venir : imberbe, le crâne
rasé, les muscles saillants. Un visage taillé à la serpe incapable de sourire, et dont la
voix est un grondement guttural sorti d’un puits sans fond.
Toutefois,
ce n’était pas exactement la première fois qu’on avait pu admirer Vin
Diesel en brute épaisse avec des lunettes de plongée. On l’avait déjà vu
en 2000 dans "Pitch Black", petit film de SF-horreur réalisé par un spécialiste des séries B, David Twohy.
Même réalisateur et même acteur principal que pour les "Chroniques",
donc, mais un film radicalement différent, à commencer par le fait que
celui-ci vaut réellement la peine d’être vu.
En fait, si comparaison doit être faite, il vaut même mieux comparer "Pitch Black" à la franchise "Alien"
qu’à son successeur. Outre le fait qu’ils appartiennent au même genre
cinématographique, ils ont également des bases communes dans leur
structure : un groupe de personnes livrées à elles-mêmes doit sauver sa
peau au milieu d’un environnement plus ou moins hostile infesté de
bestioles extra-terrestres avides de chair fraîche. Comme dans "Aliens", les prédateurs sont innombrables et aucun endroit ne semble être sûr, et comme dans "Alien Resurrection",
le seul humain qui reste serein prouve à chaque geste et à chaque
parole qu’il n’est pas si humain que ça… même si la comparaison entre
Ripley et Riddick s’arrête là.
David Twohy est un homme talentueux. Avec trois fois rien et
des scénarios ultra classiques, il réussit à trousser des films
efficaces. Après le méconnu "Timescape" au final surprenant et "The Arrival" (avec Charlie Sheen), il replonge de nouveau dans l’univers de la science-fiction et réussit la passe de trois avec "Pitch Black". En dépit d’un petit score au box-office (53millions de dollars dans le monde, dont 39
rien qu’aux USA), le film va connaître une carrière exponentielle en DVD et
lancer la carrière d’un des rois de l’action-movie des années 2000, Vin
Diesel.

Ainsi le point fort du film est sans aucun doute le
personnage de Riddick, anti-héros arrêté pour des meurtres qu'il a réellement
commit pour une fois. Un vrai méchant qui n'hésiterait pas à laisser tout le
monde crever derrière lui pour s'échapper de cette planète. Vin Diesel porte le personnage à bout de bras, lui conférant charisme et crédibilité. Et il faut dire la vérité, son impressionnante présence physique relève le personnage plus qu'il ne le dessert !
Vin Diesel
ne lâche pas un seul mot, on ne voit jamais ses yeux, il se déplace
sans bruit, est filmé avec des gros plans excessifs, en flou artistique
; il est une ombre qui se déplace dans le fond du décor, une silhouette
liquide qui glisse sous le soleil. Il est plus un animal qu’un être
humain, mais possède le meilleur des deux mondes : il a à la fois le
sang-froid, les capacités physiques et l’acuité d’une bête sauvage et
l’esprit calculateur et l’intelligence des plus dangereux psychopathes
humains.

Universal a réédité le film en Blu-Ray
dans sa très belle "Real Heroes Collection". Collection qui se distingue
des autres formats par de magnifiques visuels empruntés aux comics
books américains, exclusivement réservée à la Fnac.
Au final, "Pitch Black" est donc
un petit film de SF sans moyens qui en vaut bien d'autres plus riches.
Twohy s'en sort par un scénario inventif, quoi que classique, et
surtout par une narration
nerveuse. Comme quoi, quand on s’applique, que l’on n'est pas prétentieux et que
l’on a du savoir-faire, il est possible de réaliser des bons films de
SF. David Twohy mérite désormais des scénarios plus ambitieux !!!
Notes : 4.5 / 5 (le film)
3 / 5 (le Blu-ray)
Synopsis :
La section 9 est une unité spéciale de la police spécialisée dans la
lutte contre le cyber-terrorisme. Le Japon de 2029 a vu se développer
les cyber-cerveaux, les cyborgs, les robots à l'Intelligence Artificiel développée qui sont
autant de cibles potentielles pour des hackers peu scrupuleux. Emmenée
par le major Makoto Kusanagi, la section 9 doit faire face à un nouvel
inconnu qui se fait appeler le "Puppet Master".
Critique :
S'il a fallu attendre la trilogie "Matrix"
pour enfin voir en Occident une adaptation juste d'un univers
cyberpunk, les artistes japonais, eux, ont amplement nourri ce type de
science-fiction. Corporations immenses qui dominent
l'économie et la politique, environnement humain intégralement
informatisé, cerveaux piratables, mémoire interchangeable, etc.
Dès
1995, cette cyber-criminalité était déjà l'affaire de la Section 9,
unité spéciale dirigée par l'officier Mokoto Kusanagi, une fliquette de
choc en pleine crise existentielle. Un esprit et un corps
artificiels générant une véritable humanité, la femme cyborg s'interroge
sur l'existence de son "Ghost" (son âme) dans une œuvre d'action
contemplative !

A noter que l'anime aura les honneurs
d’une sortie en édition limitée Fnac Digibook Collector Blu-Ray + DVD. A
cette occasion, le Blu-Ray de la version 2.0 de "Ghost
in The Shell", sorti en salles au Japon en 2008, s’offre un nouveau visuel exclusif FNAC à découvrir ci-après.
L'anime reste donc le même, mais a été converti au format digital et
bénéficiera d'un mixage 6.1 concocté en collaboration avec la Skywalker
Sound division de George Lucas. Pour l'occasion, le film a été rebaptisé
"Ghost in the Shell 2.0.". Cette toute nouvelle piste 6.1 s'avère absolument bluffante, les fusillades et les musiques
enchanteresses de Kenji Kawai occupent tout l'espace sonore, en un mot
le remixage du son est une réussite sur tous les plans, nous plongeant
dans une toute nouvelle expérience lors du visionage du film et
permettant de se plonger dans le film instantanément.
L'image a elle aussi subit un lifting complet, les traits des personnages apparaissant un peu plus fin, les lieux étant évidemment plus beaux. Concernant les couleurs, même si elles sont beaucoup plus soutenues et apparaissent évidemment plus belle dans le film, il faut savoir que le ton vert du film a bizarrement totalement disparu, les scènes du début de construction du robot ou de parcours du réseau se pare désormais d'une couleur orangée.
L'image a elle aussi subit un lifting complet, les traits des personnages apparaissant un peu plus fin, les lieux étant évidemment plus beaux. Concernant les couleurs, même si elles sont beaucoup plus soutenues et apparaissent évidemment plus belle dans le film, il faut savoir que le ton vert du film a bizarrement totalement disparu, les scènes du début de construction du robot ou de parcours du réseau se pare désormais d'une couleur orangée.
Alors, cette ressortie est-elle une réussite totale ? Eh bien, pas
tellement, un point de la remastérisation d'image concerne le
remplacement de certaines séquences dessinées par des plans en 3D. Et
là, c'est la catastrophe, pas que ces plans soient foncièrement moches
(quoique parfois trop lisse, trop plastique comme la peau du major),
mais ces plans ne s'intègrent pas bien du tout dans le film. On assiste
alors à un jonglage permanent entre les scènes dessinées et des plans
en 3D complète.
Au final "Ghost in the Shell 2.0" demeure ainsi aussi prenant que son ainé,
aussi passionnant sur les thèmes qu'il aborde du fait de la conservation
de la trame d'origine, mais le tableau général est plombé par ces plans
3D qui sont pour moi les gros points noir de ce remix !!!
Le mois d'août est plus qu'attendu par
les fans de cinéma. Tout le monde y trouvera son compte : les amateurs
de blockbusters, aussi bien dédiés à l'action pure ("Battleship") qu'aux ados ("Hunger Games"), les amateurs de comics ("Avengers"), les amateurs de comédies familiales ("Sur la piste du Marsupilami"), les "sérivores" et tous les autres !!!
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la
première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur
Miller, elle est venue tourner "Le Prince et la Danseuse", le film qui
restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier,
véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est
aussi le metteur en scène.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, "The Prince, the Showgirl and Me". Mais il manque une semaine dans son récit. Son second livre, "Une semaine avec Marilyn", relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde.
Tour à tour drôle et poignant, "My week with Marilyn" porte un regard intime et rare sur l’icône de Hollywood, en racontant le lien aussi bref que puissant qui s’est noué entre cette femme exceptionnelle et le jeune homme qui a su la comprendre mieux que le reste du monde.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, "The Prince, the Showgirl and Me". Mais il manque une semaine dans son récit. Son second livre, "Une semaine avec Marilyn", relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde.
Tour à tour drôle et poignant, "My week with Marilyn" porte un regard intime et rare sur l’icône de Hollywood, en racontant le lien aussi bref que puissant qui s’est noué entre cette femme exceptionnelle et le jeune homme qui a su la comprendre mieux que le reste du monde.
Le 14 août : "Les dents de la mer"
Note : 4.5 / 5
Synopsis : A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la
petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur
le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour
Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune
fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des
plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par
l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la
terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs.
Le 16 août : "Battleship"
Note : 3 / 5
Synopsis : Océan Pacifique… Au large d’Hawaï, l’US Navy déploie toute sa puissance.
Mais bientôt, une forme étrange et menaçante émerge à la surface des
eaux, suivie par des dizaines d’autres dotées d’une puissance de
destruction inimaginable.
Qui sont-ils ? Que faisaient-ils, cachés depuis si longtemps au fond de l’océan ?
A bord de l’USS John Paul Jones, le jeune officier Hopper, l’Amiral Shane, le sous-officier Raikes vont découvrir que l’océan n’est pas toujours aussi pacifique qu’il y paraît. La bataille pour sauver notre planète débute en mer.
Qui sont-ils ? Que faisaient-ils, cachés depuis si longtemps au fond de l’océan ?
A bord de l’USS John Paul Jones, le jeune officier Hopper, l’Amiral Shane, le sous-officier Raikes vont découvrir que l’océan n’est pas toujours aussi pacifique qu’il y paraît. La bataille pour sauver notre planète débute en mer.
Le 18 août : "Hunger Games"
Note : 3 / 5
Synopsis : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du
Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige
chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille, les
"Tributs", concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la
population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part
du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au
cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique
survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte
volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition.
Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont
préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un
mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années,
mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir
revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène,
faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la
vie et l'amour.
Le 22 août : "Sur la piste du Marsupilami"
Note : 3.5 / 5
Synopsis : Quand Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie, il ne
se doute pas qu’il va faire la plus incroyable des découvertes… Avec
Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en
surprise au cours d’une aventure trépidante et surtout révéler une
nouvelle extraordinaire : Le Marsupilami, animal mythique et facétieux,
existe vraiment !!!
Le 28 août : "Alphas" saison 1
Note : 3.75 / 5
Synopsis : Des individus avec des capacités neurologiques
hors du commun, les Alphas, sont recrutés par une section secrète du
gouvernement afin d'œuvrer pour le bien-être de la société et arrêter
les Alphas mal intentionnés…
Leur principal ennemi est le groupe terroriste Red Flag
qui milite pour la reconnaissance et l'indépendance des Alphas. Il
utilise le meurtre et les assassinats pour arriver à leur fin.
Le 28 août : "Eureka" saison 4
Note : 4 / 5
Synopsis : La
Seconde Guerre mondiale ainsi que les bombardements sur Hiroshima et
Nagasaki eurent un impact négatif envers la science et la technologie.
C'est alors que, avec l'aide d'Albert Einstein, le président Harry
Truman ordonna la création d'un complexe top-secret, dont le but serait
de développer diverses technologies et armements.
Le projet Eureka naît alors, et a pour but de réunir les plus grandes têtes pensantes, génies scientifiques et intellectuels des États-Unis,
accompagnés de leur famille, dans une petite ville créée sur mesure. De
ce fait, ils pourraient y vivre paisiblement, tout en continuant leurs
recherches. Cette petite ville, cachée au fin fond des États-Unis, n'est
répertoriée sur aucune carte, mais certaines rumeurs la situeraient
tout de même dans l'Oregon.
C'est dans cette incroyable ville que la plupart des technologies
révolutionnaires dévoilées au public ces cinquante dernières années ont
été inventées et développées. Mais, forcément, un complexe aussi
important qu'Eureka attire l'attention de mauvaises personnes et la convoitise. Et si quelqu'un mettait la main sur les secrets que renferme Eureka, qui sait ce qu'il pourrait bien se passer ?
C'est sur Jack Carter que la série
se fixe. Ce dernier, alors qu'il ramène sa fille chez lui, a un
accident. C'est ainsi qu'il découvre Eureka, et qu'il fait la découverte de ses habitants excentriques. Mais, au-delà de l'aspect esthétique, Eureka cache bien plus que des secrets…
Le 29 août : "Avengers"
Note : 4.5 / 5
Synopsis : Lorsque la sécurité et l’équilibre de la planète sont menacés par un
ennemi d’un genre nouveau, Nick Fury, le directeur du SHIELD, l’agence
internationale du maintien de la paix, réunit une équipe pour empêcher
le monde de basculer dans le chaos. Partout sur Terre, le recrutement
des nouveaux héros dont le monde a besoin commence…
Note : 4.5 / 5
Malheureusement encore très peu connu en France, Alter Bridge est un groupe de rock américain formé en 2004 à Orlando,
Floride. Il est formé de 3 anciens membres de Creed : Mark Tremonti à
la guitare, Brian Marshall à la basse et Scott Phillips à la batterie.
Au chant, c’est Myles Kennedy (ex-Mayfield Four) qui tient le micro,
dans un style plus proche de Chris Cornell que de Scott Stapp.
Le groupe tire son nom d'un pont existant réellement à Detroit, au Michigan,
près d'un endroit où Mark Tremonti a habité dans son enfance : "Mark
vivait à Alter Road, rue se terminant par l'Alter Bridge. Ce pont
donnant accès sur les quartiers mal famés et dangereux de la ville, on
recommandait à tous les enfants du coin de ne pas le traverser. C'est
ainsi qu'ils voyaient l'autre côté de ce pont comme l'inconnu". Tremonti explique que ce nom symbolise, pour le groupe, le fait d'aller vers l'inconnu, de commencer quelque chose de nouveau.
Le 29 Novembre dernier nous assistions au plus grand show qu'Alter Bridge
n'ai jamais donné. En effet, entre un public composé de près de 15.000
personnes, des lasers, de la pyrotechnie, une setlist très complète (21
chansons) entre coupée d'interludes fun, cette soirée était à
immortaliser ! Chose faite par Daniel Catullo à
la réalisation qui nous permet depuis et régulièrement de connaître
l'avancement du projet. Alter Bridge propose trois façons pour vous d'acquérir ce show mémorable : le CD, le film et le documentaire.
Le choix d'enregistrer ce live à Wembley n'est certainement pas anodin.
Le public anglais reste l'un des plus faciles à convaincre car il n'y a
pas la barrière de la langue. C'est le point d'accroche européen par
excellence pour le groupe qui cherche à se faire connaître chez nous.
Pour un live, le son est toujours un sujet d'inquiétude. Là, on tient la
quasi perfection. Il s'agit d'un vrai bon son live. Il n'est pas
parfait, loin de là, mais, justement, il est authentique. On peut
certifier qu'il n'y a pas eu de triche comme c'est parfois le cas, pas
de réenregistrement de partie de guitare, de solo ou de voix. Les
défauts inhérents au live sont bien là et l'on saluera, justement, leur
nombre très restreint, prouvant que sur scène le groupe reste quasi
irréprochable. On remarquera juste que certains titres sont joués en
accéléré par rapport aux enregistrements studios. On entend assez les
participations du public. Bref il s'agit d'un vrai live.
Avant tout, il y a d’abord ce son de guitare. Mark Tremonti est un
génie, un guitar-hero des temps modernes, une véritable référence. Il sait
jongler entre technique, et feeling avec une facilité déconcertante. Et
surtout, il a su développer au fil des années un son reconnaissable entre
mille. Ce son claquant et rageur qui vous colle au tapis juste en un riff. Et puis, il y a Miles Kennedy, et cette voix. Cette voix hallucinante, aux
limites de la Soul et du Blues. Et comme si cela ne suffisait pas, Miles est un
guitariste rythmique de talent. Et enfin, ce duo rythmique de folie, Brian
Marshall à la basse, et Scott Phillips à la batterie. Ces derniers, loin de
faire de la figuration, s’en donnent à cœur joie.
Une introduction mystérieuse lance "Slip To The Void" qui ouvre, comme
toujours, les festivités. Les spectateurs à bloc hurlent alors que le groupe balance la sauce. On retrouve les titres
les plus populaires du groupe, de "Find The Real" à "I Know It Hurts",
avec une place toute particulière accordée aux compositions de "AB III"
(2010). Du début à la fin, le public paraît absorbé par le
spectacle et ne cesse presque jamais d'acclamer les musiciens, ou de
marteler les paroles des chansons,
rendant l'expérience plus intense.
La tension atteint son pic lorsqu'Alter Bridge interprète en acoustique "Wonderful Life". Enfin,
l'obligatoire tube "Rise Today" clôt ce live, et l'on devine que
l'énergie d'Alter Bridge résonnera longtemps au mythique stade
londonien.
Au final, il s'agit d'un très bon live du groupe, produit sans artifice
et sans fioriture, à l'image d'Alter Bridge qui, en live, n'en fait pas
des tonnes. Espérons que ce groupe percera un peu plus en France afin
de pouvoir enregistrer un live à Paris, qui sait. Tous les ingrédients sont ici réunis pour avoir un grand
live !!!
Avengers : La meilleure
adaptation Marvel arrive enfin dans les bacs !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Lorsque la sécurité et
l’équilibre de la planète sont menacés par un ennemi d’un genre nouveau, Nick
Fury, le directeur du SHIELD, l’agence internationale du maintien de la paix,
réunit une équipe pour empêcher le monde de basculer dans le chaos. Partout sur
Terre, le recrutement des nouveaux héros dont le monde a besoin commence !!!
Critique :
C’est en 2005 que
Marvel reprend en main la destinée cinématographique de ses licences et
envisage la production d’une série de film dédiée aux "origines" de ses super-héros, qui mènerait
progressivement à leur réunion à l’écran. Comme on peut l’imaginer, ce fut un
véritable casse-tête logistique, scénaristique et marketing, qui mettra
plusieurs fois en péril la production.
Finalement annoncé en
2010, sous la houlette de Joss Whedon et avec des moyens démesurés à la clé, "Avengers" voit le jour. Il va dépasser les attentes de tous et surtout
de son producteur Kevin Feige, par son succès démentiel et son très large
accueil critique. Un destin très similaire à celui du premier "Batman" de Tim Burton en 1989 (qui rapporta un total de
411,35 millions de dollars) !

Un film impeccable qui peut se targuer d’être la référence du genre et qui
sortira le 29 août 2012 en France !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la
petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur
le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour
Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune
fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des
plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par
l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la
terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs.
Critique :
Les générations passent, mais l'impact demeure ! Quarante ans après sa création, le père de tous les blockbusters d'été continue à agripper son public.
Et cela moins par l'effet choc que les années ont fini par polir, que
par sa narration et sa mise en scène exceptionnelle, glissant de
l'horreur à la chronique jusqu'à l'aventure mythologique. Lors de sa sortie en 1975, le film a
explosé le box-office devenant l’un des plus grands succès de l’époque
et offrant à Spielberg une réputation de réalisateur visionnaire. Véritable phénomène, il reste aujourd’hui l’un des films les plus lucratifs de l’histoire du cinéma et donc le premier à lancer la vague du film-blockbuster de l’été.
La grande force émotionnelle et dramatique des "Dents de la mer"
tient à son atmosphère anxiogène, au climat tendu dont l'intensité va
crescendo, lentement mais sûrement, jusqu'à l'explosion finale. Toute l'habileté de Spielberg était de
suggérer la présence du monstre marin plutôt que de le
montrer vraiment, du moins dans la première partie du film.
La mise en scène de Spielberg est admirable. Dès la première scène du
film, peut-être la plus effrayante, il réalise un monument de terreur
suggestive, choisissant de ne jamais montrer le squale mais uniquement
la nageuse qui, de nuit, se fait traîner sur plusieurs mètres avant de
disparaître sous la surface. La scène est d’une intensité remarquable :
c’est une démonstration même du pouvoir du cinéma, de sa puissance de
suggestion. L’attaque est introduite par une série de plans (dont la
célèbre image où la nageuse tend la jambe verticalement hors de l’eau)
contemplatifs instaurant une atmosphère à la fois calme et tendue,
brusquement rompue par la fameuse caméra subjective qui représente l’une des marques de fabrique du film.

Le film est donc entièrement restauré à
partir de sa copie originale en 35mm. Les spécialistes ont soigneusement numérisé, enlevé
saletés et rayures et réparé la copie du film plan par plan et image par
image. Ce processus de restauration a été
réalisé en collaboration avec Steven Spielberg et l’équipe de
post-production d’Amblin Entertainment afin de garantir la vision
originale de Steven Spielberg. Le classique de Spielberg semble bien parti pour séduire encore quelques générations !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Sur l’autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit
emmener une femme qu’il ne connaît pas et son bébé. Ils ont devant eux
1500 kilomètres, et le début d’une belle histoire.
Critique :
Caméra d’Or du dernier festival de Cannes, qui récompense un premier
long métrage de fiction, "Les Acacias" est signé du réalisateur
argentin Pablo Giorgelli qui œuvrait jusqu’ici dans le documentaire. Une
influence qui se ressent au service d’un road-movie des sentiments.
Un homme, une femme et un bébé dans un décor quasi unique : la cabine
d'un camion. Il n'en a pas fallu plus au réalisateur argentin pour
tourner un premier film vibrant d'humanité. "Les Acacias" est un road-movie entre
la forêt paraguayenne et Buenos Aires, 1 500 kilomètres plus au sud.
Des paysages traversés, on ne verra qu'un bref reflet dans les
rétroviseurs, une image parcellaire à travers le pare-brise. Hormis
quelques échappées dans un café désert ou une station-service sans âme,
la mise en scène se limite à des champs-contrechamps sur le conducteur
et ses passagères. Et cette alternance admirablement composée suffit à
raconter la relation entre des êtres cabossés par la vie.
Aucune psychologie superflue, le
cinéaste guette le sourire fugace, l'éclair dans l’œil qui
fissure la carapace du vieil ours. C'est l'enfant qui servira de
"passeuse" entre les deux adultes. L'habitacle devient, alors, un foyer,
refuge contre la brutalité du
monde symbolisée par le fracas des acacias que les bûcherons abattent
sur la route.
Malgré l’économie en confidences des protagonistes sur eux-mêmes, ils
n’en demeurent pas moins existants, par cette sobriété même et leur
forte présence à l'écran. Emballée en une heure vingt à peine, portée par de bonnes mains, de
beaux regards et dépourvue de sensiblerie, cette balade mélancolique
réveille des sentiments endormis qui n'attendaient que ça. Les deux
interprètes quasi-inconnus sont tellement formidables qu'on regrette
presque de les quitter aussi vite. On décernera une mention spéciale au
meilleur bébé-acteur que l'on ait vu sur un écran de cinéma depuis
longtemps : le regard revenu de loin, braillard ou craquant quand il le
faut, et capable de passer du sourire au sommeil en un clignement d'œil.
Derrière l’apparente simplicité du récit, Pablo Giorgelli fait preuve
d’une précision remarquable dans son écriture et dans sa mise en scène.
La rencontre entre ces personnages est ainsi décrite avec justesse, et
leur évolution, si elle est subtile, est bien réelle : peu à peu,
l’homme solitaire et endurci par la vie recommence à s’ouvrir aux
autres, tandis que
la mère célibataire prend espoir de voir sa vie changer. Ce film délicat prend son temps sans ennuyer en offrant une parenthèse
de douceur dans l'habitacle d'un camion perdu dans des paysages
sublimes !!!
(Sortie le 9 mai 2012)
Note : 4 / 5
Synopsis :
Astoria est une modeste et paisible cité
portuaire de la Côte Ouest.
Trop paisible au gré de ses jeunes habitants, dont certains forment un
groupe d'amis nommés les Goonies... "Il ne se passe jamais
rien ici", soupira un jour l'un d'eux, mélancolique. Mickey Walsh,
treize ans, venait de prononcer une de ces phrases fatidiques qui
annoncent parfois les aventures les plus étranges, les plus folles et
les plus amusantes.
Les maisons des Goonies vont être rachetées
par des types désagréables, afin de créer un immense golf. Après
avoir trouvé une carte au trésor dans le
grenier, les gosses décident de partir à
sa recherche afin de réunir suffisamment d'argent
pour conserver leurs habitations.
Cependant, fraîchement évadé
de prison, Jake Fratelli se terre dans un vieux restaurant
avec son frère et sa mère. Et le trésor,
ma foi, se trouve sous le restaurant.
Critique :
Le film appartient à la grande époque des productions Amblin’,
où le seul nom de Steven Spielberg cautionnait des films aussi
délirants que "Retour vers le futur", "Les Gremlins" ou encore "Qui veut
la peau de Roger Rabbit ?". Toute personne qui a grandi pendant les années 80 a certainement été bercée par cet Indiana Jones pour
enfants aux répliques drôlissimes et cultes telles que "J’vais vous cogner si
fort, qu’à votre réveil, vos fringues ne seront plus à la mode !".
Les Goonies, un des films cultes dans le genre "bande de
copains", marqueur de la génération 80 des jeunes de province en BMX,
est devenu aujourd’hui, un immanquable de la comédie familiale. Il faut
dire qu’à la tête des Goonies, il y a ce que le cinéma grand
public des années 80 fait de mieux.
Steven Spielberg signe l’histoire
originale et la production exécutive. Il choisit Richard Donner (Superman 1 puis la saga Arme Fatale) comme réalisateur. Mais surtout, il charge le jeune Chris Columbus (celui des deux premiers Harry Potter)
d’écrire le scénario. À l’époque, ce jeune scénariste est le
spécialiste du divertissement familial, il a notamment déjà signé le
scénario des Gremlins.

Produit phare donc du divertissement
familial des 80's, Les Goonies est encore aujourd'hui une excellente
occasion de passer un très bon moment. A mille lieux de l'aseptisation
contagieuse du récent cinéma hollywoodien, on profitera d'autant plus
des blagues du film.
Le film est daté, certes. Le "dress-code" de l'époque fait un peu peur à voir. Mais soit !
Cela se laisse encore regarder, et pas seulement comme le vestige d'une
époque passée où tout cela nous paraissait parfaitement crédible. On s'amuse, notamment pour sa spontanéité !
On le retrouve désormais aussi bien en
DVD qu'en Blu-Ray, avec une image et un son remastérisés. Et ce n'est
pas si mal que ça !
Au final, le film est daté, c'est certain, mais les trentenaires (allant
franchement sur les quarante) le regarderont avec nostalgie tandis que
les jeunes pourront s'imaginer à la place de Mickey et sa bande à la
recherche d'un trésor de pirate. De quoi passer deux petites heures
sympathiques en famille devant la télévision !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Après une longue séparation, Blanche Dubois vient rejoindre sa soeur,
Stella, à La Nouvelle-Orléans. Celle-ci vit avec son mari, Stanley,
ouvrier d'origine polonaise, dans le vieux quartier français. Ce dernier
n'apprécie guère les manières distinguées de Blanche et cherche à
savoir quel a été le véritable passé de sa belle-soeur.
Critique :
Difficile de mesurer aujourd'hui l'impact provocant du film d'Elia Kazan dans l'Amérique dans 50's.
Entre l'attitude ultra-sexuée de Marlon Brando, la partition lascive
d'Alex North (première utilisation du jazz à Hollywood comme musique
dramatique) et la transformation de Vivien Leigh en psychorigide (voir
psycho-frigide) aux valeurs morales vacillantes, le film a profondément
marqué les esprits.
En
effet, le pavé lancé par le cinéaste et son auteur Tennessee Williams
annonçait de quoi serait faite l'agitation sociale de la décennie
suivante. Un tramway nommé désir préfigurait l'accouplement
"contre-nature" entre une Amérique vieillie et une jeunesse qui brûlait
de faire exploser son animalité.
Beaucoup n'ont retenu que l'extrême
sensualité de Brando. Cependant le film, maintenant dans sa version non
censurée et remonté par Kazan lui-même dans ce Blu-ray, continue de nous
murmurer des choses bien plus complexes sur la nature humaine.
De la pièce de Tennessee Williams, Elia Kazan a tiré un grand classique, pas vraiment léger, mais qui reste terriblement marquant !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Marc Marronnier, critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la
nuit, vient de divorcer d’Anne. Il est sûr à présent que l’amour ne dure
que 3 ans. Il a même écrit un pamphlet pour le démontrer mais sa
rencontre avec Alice va renverser toutes ses certitudes.
Critique :
Adaptant son livre au cinéma, Frédéric Beigbeder réalise là un premier film très réussi. Plaçant l'humour autodépréciatif comme moteur du film, ce dernier narre les déboires amoureux de Marc Marronier,
jeune chroniqueur littéraire autocentré, cynique et semi-dépressif
(Gaspard Proust, extrêmement convaincant en avatar de Beigbeder). Au
moment où il publie son premier roman, dans lequel il dit qu'après trois
ans de vie commune les caresses de votre partenaire vous
font le même effet que celles d'un gant de caoutchouc, il tombe fou
amoureux d'une créature solaire (Louise Bourgoin, explosive), à qui il
décide, de peur de la perdre, de cacher son identité d'écrivain.
Beigbeder dose avec doigté les mots d'esprit, les scènes d'humour désabusé, de mélancolie et d'amour fou. Le film adopte donc le style de son auteur, mordant, branché sans trop de guimauve et un peu de provoc.

Drôle, pétillante et positivement légère, une réussite !
Note : 4 / 5
Synopsis :
Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de
voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se
consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait
pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son
laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle
constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant
externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre
corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités
qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye...
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye...
Critique :
Almodovar reconduit la manière et les motifs qui lui sont chers : la transgression, le transformisme, la passion criminelle, la fragmentation et l'emboîtement machiavélique du récit. Il retrouve un juste équilibre entre une forme de classicisme cinéphile et un goût pour les images conceptuelles inspirées de l'art contemporain et de l'extravagance ibérique.
Almodovar reconduit la manière et les motifs qui lui sont chers : la transgression, le transformisme, la passion criminelle, la fragmentation et l'emboîtement machiavélique du récit. Il retrouve un juste équilibre entre une forme de classicisme cinéphile et un goût pour les images conceptuelles inspirées de l'art contemporain et de l'extravagance ibérique.
Fascinant de bout en bout, "la Piel que habito" subit surtout, à mi-parcours, un rebondissement renversant.
Crissant dans les amours morbides qu'il dessine, horrifique dans les
codes cinématographiques qu'il emprunte, le cinéaste multiplie les jeux
de piste au fil d'une intrigue baroque, jouissive, effrayante.
Almodovar dirige à nouveau un de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas après plus de 20 ans. Le résultat : un film imaginatif, sombre et gothique, maintenant cependant un certain côté lumineux, formidablement soutenu pour un Banderas langoureux et une Elena Anaya sublime et morbidement sensuelle !
Une virée glaçante placée sous le signe de l'effroi !!!
Almodovar dirige à nouveau un de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas après plus de 20 ans. Le résultat : un film imaginatif, sombre et gothique, maintenant cependant un certain côté lumineux, formidablement soutenu pour un Banderas langoureux et une Elena Anaya sublime et morbidement sensuelle !
Une virée glaçante placée sous le signe de l'effroi !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
A Londres, en 1866, Basil Hallward peint le portrait d'un séduisant
jeune homme, Dorian Gray.
"Réalisez votre jeunesse aussi longtemps qu'elle est à vous. Vivez !
Vivez la vie merveilleuse qui est en vous. Ne laissez rien perdre de
vos possibilités. Soyez toujours à la recherche de sensations nouvelles.
N'ayez peur de rien! " martèle Lord Henry Wotton (George Sanders),
aristocrate misogyne, cynique et méprisant, pour qui la vie s'articule uniquement autour de la
recherche du plaisir. Fasciné par les théories de Lord Henry, l'éphèbe Dorian Gray (Hurd Hatfield)
passe alors sans le savoir un pacte avec le diable, conjurant son
portrait que vient d'achever Basil Hallward de lui apporter la jeunesse
éternelle... en échange de son âme !
Parallèlement Dorian Gray s'amourache de Sybil Vane, une
chanteuse de cabaret, mais les conventions rigides de son milieu le font
rompre et elle se suicide. En rentrant chez lui, il trouve que son
portrait a une expression plus dure, presque cruelle.
Critique :
De toutes les adaptations homonymes du
livre d'Oscar Wilde, celle du réalisateur, Albert Lewin, en 1945 sort
certainement du lot !
Ensorcelant et ténébreux, le film de Lewin a su
retrouver l'atmosphère décadente du roman de Wilde (l'atmosphère de corruption londonienne allant aussi loin que la censure de l'époque le permet). Et ce, malgré quelques
édulcorations (l'homosexualité latente entre Dorian Gray et Sir Basil
Hallward a été gommée) et autres ajouts (la romance entre Gladys et
Dorian Gray n'est que pure fantaisie) qui donnent au film un caractère
moral, voire spirituel qui était absent du livre.
Le casting est sublime. Mention spéciale pour Hurd Hatfield, frappant de perfection et de stoïcisme dans la peau de ce Faust des temps modernes, il est l'incarnation parfaite de l'aristocrate nihiliste tel que Wilde
l'avait sans doute rêvée. Prisonnier d'un tableau qui deviendra le
reflet de son âme, il mènera une vie émaillée de vices, de corruptions
et de débauches en tous genres, dépassant la sordide influence de son
maître spirituel Lord Henry pour atteindre une sorte de non-retour dans
la monstruosité.
La mise en scène de Lewin est froide, impitoyable mais fascinante de beauté. Parsemée de quelques
fulgurantes trouvailles visuelles (les plans en couleur sur le tableau
ne font que renforcer son côté abstrait et maléfique) qui nous laissent
bouche bée d'admiration tant le réalisateur est en parfaite osmose avec
son sujet, mettant l'accent sur l'aspect inexorable de la vie de Gray,
sorte de fantoche à la solde d'un avenir scellé d'avance !
Chef d’œuvre de noirceur, ce film est une réflexion intense sur le poids du destin et l'irrésistibilité du mal !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
1973. La guerre froide empoisonne toujours les relations
internationales. Les services secrets britanniques sont, comme ceux des
autres pays, en alerte maximum. Suite à une mission ratée en Hongrie, le
patron du MI6 se retrouve sur la touche avec son fidèle lieutenant,
George Smiley.
Pourtant, Smiley est bientôt secrètement réengagé sur l’injonction du gouvernement, qui craint que le service n’ait été infiltré par un agent double soviétique. Epaulé par le jeune agent Peter Guillam, Smiley tente de débusquer la taupe, mais il est bientôt rattrapé par ses anciens liens avec un redoutable espion russe, Karla.
Pourtant, Smiley est bientôt secrètement réengagé sur l’injonction du gouvernement, qui craint que le service n’ait été infiltré par un agent double soviétique. Epaulé par le jeune agent Peter Guillam, Smiley tente de débusquer la taupe, mais il est bientôt rattrapé par ses anciens liens avec un redoutable espion russe, Karla.
Alors que l’identité de la taupe reste une énigme, Ricki Tarr, un agent
de terrain en mission d’infiltration en Turquie, tombe amoureux d’une
femme mariée, Irina, qui prétend posséder des informations cruciales.
Parallèlement, Smiley apprend que son ancien chef a réduit la liste des
suspects à cinq noms : l’ambitieux Percy Alleline, Bill Haydon, le
charmeur, Roy Bland, qui jusqu’ici, a toujours fait preuve de loyauté,
le très zélé Toby Esterhase… et Smiley lui-même.
Dans un climat de suspicion, de manipulation et de chasse à l’homme, tous se retrouvent à jouer un jeu dangereux qui peut leur coûter la vie et précipiter le monde dans le chaos. Les réponses se cachent au-delà des limites de chacun…
Dans un climat de suspicion, de manipulation et de chasse à l’homme, tous se retrouvent à jouer un jeu dangereux qui peut leur coûter la vie et précipiter le monde dans le chaos. Les réponses se cachent au-delà des limites de chacun…
Critique :

La mise en scène est extrêmement subtile et menée avec virtuosité. Alfredson
s'incarne en véritable styliste de l'intrigue d'espionnage, maintenant
une tension permanente aussi bien que les incertitudes. Haletant et
magistralement prenant !
Le tout porté par une pléiade d'acteurs au jeu raffiné et menés par un Gary Oldman époustouflant ! Complexe et ténébreux, ce fascinant film d'espionnage rappelle les grands chefs-d'oeuvre du genre.
Un jeu de mensonges, sophistiqué et totalement addictif, qui est un pur régal !!!
(Sortie 3 juillet 2012)
Anonymous de Roland Emmerich : Son meilleur film !!!
Note : 3 / 5
Synopsis :
Note : 3 / 5
Synopsis :
C’est l’une des plus fascinantes énigmes artistiques qui soit, et depuis
des siècles, les plus grands érudits tentent de percer son mystère. De
Mark Twain à Charles Dickens en passant par Sigmund Freud, tous se
demandent qui a réellement écrit les œuvres attribuées à William
Shakespeare. Les experts s’affrontent, d’innombrables théories parfois
extrêmes ont vu le jour, des universitaires ont voué leur vie à prouver
ou à démystifier la paternité artistique des plus célèbres œuvres de la
littérature anglaise.
A travers une histoire incroyable mais
terriblement plausible, "Anonymous" propose une réponse aussi captivante
qu’impressionnante.
Au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, dans une époque agitée
d’intrigues politiques, de scandales, de romances illicites à la Cour,
et de complots d’aristocrates avides de pouvoir, voici comment ces
secrets furent exposés au grand jour dans le plus improbable des lieux :
le théâtre…
Critique :
L’idée de départ est des plus séduisantes : illustrer en images
l’hypothèse que William Shakespeare n’était pas le dramaturge de génie
derrière Hamlet, Roméo et Juliette ou encore le Roi Lear. Le scénario d’Anonymous
s’avère réussi, lui-même respectant les codes de la tragédie classique,
avec son lot de manipulations, de trahisons et de funestes destins.
Cependant voilà,
derrière la caméra se trouve Roland Emmerich, réalisateur de
blockbusters qui ne font pas dans la dentelle, d'Universal Soldier à
2012, et, sans surprise, sa mise en scène se montre des plus inadaptées. D'un point de vue réalisation, on se retrouve parfois devant un film un peu confus.
Le résultat aurait pu être bien pire cependant, et si l’entreprise parvient à
tenir la route, c’est avant tout grâce à une superbe reconstitution de
la cour d'Élisabeth Ière d’Angleterre et la profondeur du jeu de certains
acteurs, notamment Rhys Ifans, dans le rôle du comte d’Oxford, qui
serait à l’origine des œuvres attribuées à Shakespeare.
Au final, le sens du spectaculaire de Roland Emmerich, l'interprétation intense de
Rhys Ifans, les scènes d'ouverture et de clôture ainsi qu'une
reconstitution historique remarquable font d'Anonymous un film assez réjouissant et visuellement majestueux !!!
(Sortie 9 mai 2012)
de Clint Eastwood
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus
puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e
siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique
pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et
admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait
des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.
Critique :
Clint Eastwood nous livre avec J. Edgar, un film tourmenté et fascinant surgi des replis les plus ténébreux de l'histoire et de la psyché américaines. D'une intelligence et d'une ambiguïté rares, Eastwood réalise un film très ambitieux.

La distribution est exceptionnelle, bien aidé par un Leonardo DiCaprio magistral dans un registre mêlant
l'antipathique au vulnérable qu'il maîtrise sur le bout des doigts.
Cette biographie faussement
conventionnelle, d'une atmosphère de grande classe dans un climat de
pénombre et de clair-obscur, en ravira plus d'un !!!
Sortie DVD - Blu-Ray le 11 mai 2012
Sherlock Holmes 2 - Jeu d'ombres : Soigné, propre et efficace !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le
plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur
James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à
celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans
doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son
intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement
dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on
apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale,
ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une
overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à
Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais...
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais...
Critique :
Le film procure un plaisir certain, grâce notamment à son intrigue psychotique incorporée à un film d'action insensé. Guy Ritchie, le réalisateur, nous livre avec "Jeu d'ombres" un film d'une bravoure visuelle exceptionnelle. Certainement
son film le plus mature du point de vue de la mise en scène et,
surtout, de la réalisation, notamment avec sa maîtrise exceptionnelle
des ralentis (hommage tout particulier à la scène de bombardement dans les bois, tout simplement époustouflante !!!).
Le film défile à un rythme d'enfer, nous fait
littéralement voyager à travers le monde et le temps et nous offre un
pur divertissement particulièrement fun.
Un divertissement porté par le numéro de Robert Downey Jr.
Bien aidée par le flegme so british de Jude Law, la star hollywoodienne
éblouit encore le rôle de son charisme animal. Déjanté, passionné et
totalement imprévisible, Robert Downey Jr. est
toujours aussi rafraîchissant.
Unique point faible du film est la faiblesse de certains personnages secondaires et surtout de Moriarty. Ce dernier, incarné par Jared Harris, a bien du mal à
briller. On est franchement déçu par le grand vilain légendaire de la
saga.
C'est soigné, c'est propre et toujours
aussi efficace : Sherlock Holmes 2 est encore une production léchée,
réalisée avec minutie par un Guy
Ritchie qui maîtrise parfaitement l'art de la mise en scène du film
d'action !!!
Sortie le 28 mai 2012 en DVD - Blu-Ray
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
A l'origine, il y a Les portes de la perception, le livre
d'Aldous Huxley sur son expérience de la mescaline et d'autres drogues
hallucinogènes. La citation de William Blake, qui lui a fourni le titre
de ce livre, inspira également Jim Morrison et Ray Manzarek pour le nom
du groupe - The Doors - qu'ils fondèrent en 1965 à Venice Beach avec
John Densmore et Robby Krieger. Ils allaient devenir l'un des groupes
les plus importants et les plus influents du rock américain.
Critique :
Ce documentaire, avec à la narration Johnny Depp, est constitué d'images, vidéos encore jamais
exploitées (groupe des années 60-70 quand même) avec des parallèles liés à l'histoire (Woodstock, 1968, le Vietnam).
Le film retrace donc leur parcours avec des détails et anecdotes assez
impressionnants, et le film permet de montrer que même si la
notoriété repose sur le talent du frontman Jim Morrisson,
les autres membres ont eu un grand rôle dans la longévité du groupe et le
soutien auprès du leader
(déchu).
Dans ce film on prend bien la mesure du côté sulfureux du
groupe et de l'attitude autodestructrice de Morrisson sans écorner la
légende. Avec une sensibilité à fleur de peau, le rythme est entraînant et la voix-off de M. Johnny Depp est prenante.
Véritable porte vers "l'outre-monde", ce film est une véritable pépite pour tous les fans des Doors, et pas seulement !!!
L’irlandais : Une comédie policière politiquement incorrecte !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Note : 4 / 5
Synopsis :
Boyle est un flic irlandais, flegmatique et solitaire, amateur de
Guinness, de poésie et de prostituées à ses heures perdues. En poste
dans un petit village de la côte irlandaise où il ne se passe jamais
rien, il passe ses journées à faire respecter la loi... au pub local.
Malheureusement pour lui, des trafiquants de drogue ont jeté leur dévolu
sur cette région endormie comme base de leurs opérations... Le petit
village irlandais va bientôt se retrouver au cœur d’une importante
opération anti-drogue menée par le FBI ! Les mauvaises nouvelles
n’arrivant jamais seules, Boyle doit se coltiner l’agent Everett, un
super agent du FBI déterminé et maniaque dépêché sur place... Certes,
les procédures de l'élite du FBI diffèrent de celles du flic bedonnant,
peu zélé et "politiquement incorrect"... Mais après tout, la méthode
"locale" pourrait bien fournir des résultats inattendus !
Critique :
Premier long-métrage de John Michael McDonagh, frère de Martin (réalisateur de Bons baisers de Bruges), ce film est avant tout la rencontre hilarante de Brendan Gleeson et de Don Cheadle. Ils nous offrent ici une tempête d'humour décapant et cynique !
Le scenario est amer et intelligent, l'esprit "british" de l'écriture conférant une certaine élégance désabusée à cette comédie. Les dialogues, véritable exercice d'adaptation des clichés à l'humour noir, se boivent comme un vieux whisky rugueux et caustique !
John Michael ne commet pas l'erreur d'arrondir les angles du politiquement incorrect et s'appuie totalement sur le jeu du mirifique Brendan Gleeson, épatant en flic corrompu, cynique et décalé !
(Sortie le 25 avril 2012)
Après Warner est sa premium collection en digibook, c’est au tour d’Universal de s’essayer à la réédition de certains des meilleurs films de son catalogue avec une très jolie Real Heroes collection. Prévu pour le 4 avril prochain exclusivement à la Fnac, cette édition limitée se distinguera des autres avec de magnifiques visuels empruntés aux comics books américains.
On y trouvera les trois films du plus pop-cult des cinéastes contemporains, Edgar Wright : Shaun of the dead, Hot Fuzz et surtout Scott Pilgrim (un véritable bijou complétement déjanté !!!). Mais aussi des classiques de l'action-SF (Terminator 2, Total Recall), des super-héros (Hulk, Hellboy 2) ou encore des icônes du fantastique (Van Helsing).
Ce combo Blu-ray/Dvd à 14€99 en prix vert à la Fnac est plus qu'intéressant !!!
L'art d'aimer : Un petit rien qui suscite d'intenses émotions !!!
Note : 3.5 / 5
Synopsis :

Critique :
Cette comédie philosophique sans aucune prétention cherche à évoquer la complexité des relations amoureuses avec humour et légèreté.
Emmanuel Mouret (réalisateur) défait les idées que l'on se fait de la sexualité et du sentiment
amoureux pour en redécouvrir sans cesse la nature et l'intensité, avec
une sorte de sursaut comique.
Drôle, touchant, subtil et poétique, L'art d'aimer dégage un charme certain.
Depuis janvier 2012, la Warner Bros a ressorti une vingtaine de films plus ou moins "cultes" dans une toute nouvelle collection.
Ces digibooks regroupent le Blu-Ray et le DVD du film ainsi qu'un livret et le tout pour la somme modique de 19€99 (16€99 en prix vert FNAC).

Bien
que la Warner n'apporte pas de nouveauté d'un point de vue purement
technique, ces nouveaux digibooks ont l'avantage de regrouper les deux
formats vidéo dans un habillage plutôt sympathique et à des prix
raisonnables !!!
Intouchables : La comédie française Inoubliable !!!
Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Philippe, un aristocrate paraplégique,
engage contre tout avis Driss, un jeune des banlieues à peine sortie de
prison, comme aide à domicile.
Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à
une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation
unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.
Critique :
Inspiré d'une histoire vrai, Intouchables est une véritable réussite.
L'histoire est touchante et drôle, le scénario est bien écrit et
superbement interprété par les deux acteurs principaux, Cluzet-Omar Sy.
Omar Sy est d'ailleurs, à mon sens, la véritable révélation du film : il est juste, impertinent et incroyablement crédible !
Intouchables, la comédie qui mettra ce duo d'acteur au rang des tandems inoubliables !!!
A voir et à revoir !!!!!!!
Le Stratège : Du magnétisme à l'état pur !!!
Note : 4 / 5
Synopsis :
Billy Beane (Brad Pitt), ancien
baseballeur professionnel prometteur mais à la carrière décevante, est
manager général des Oakland Athletics.
Saison 2002, ses meilleurs joueurs ont
été achetés par les plus grands clubs, Billy doit reconstruire une
nouvelle équipe avec très peu de moyens. Pour ce faire, il va étonner
tout le monde en décidant de croire en Peter Brand (Jonah Hill), un
économiste statisticien issu de Yale.
Ils vont diriger et créer une
équipe de baseball comme jamais personne auparavant, révolutionnant la
vision du sport sans le savoir !!!
Critique :
D'après une histoire vrai, le réalisateur Bennett Miller ("Truman Capote" film génial par ailleurs) réussi là où beaucoup ont échoué : concilier le sport et le cinéma afin de créer une osmose parfaite !
Chronique
mélancolique, des dialogues tirés aux couteaux, un Brad Pitt
exceptionnel (à oscar !!!), des personnages secondaires qui tiennent la
route, Le Stratège captive dès la première minute. Son magnétisme sombre nous tient jusqu'à la fin, le film dégage un réalisme exacerbé qui le rend réellement attachant !!!
Belle surprise !!!

Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Sur le
continent de Westeros, le roi Robert Barathéon règne sur le Royaume des Sept
Couronnes depuis qu'il a mené à la victoire la rébellion contre le roi fou
Aerys II Targaryen, dix-sept ans plus tôt. A la mort de son conseiller, il
demande à son vieil ami Eddard Stark, seigneur suzerain du Nord et de la Maison
Stark, de remplacer leur regretté mentor au poste de « main du Roi ».
Eddard,
véritable homme d'honneur, accepte à contrecœur de partir à la Cour dans le Sud
avec ses deux filles, alors que Jon Snow, son fils bâtard, se prépare à
intégrer la fameuse Garde de Nuit : la confrérie protégeant le royaume depuis
des siècles à son septentrion, de toute créature pouvant provenir d'au-delà du
Mur protecteur. Mais, juste avant le départ pour le Sud, Bran, le plus jeune de
ses fils, fait une découverte en escaladant une tour de Winterfell dont
découleront des conséquences inattendues…
Dans le même
temps, sur le continent Est, Viserys Targaryen, héritier "légitime"
en exil des Sept Couronnes et fils d'Aerys, projette de marier sa jeune sœur
Daenerys à Drogo, le chef d'une puissante horde de cavaliers nomades afin de
s'en faire des alliés, en vue de la reconquête du royaume. Mais Viserys est
presque aussi instable mentalement que son père.
Critique :
Les fans de
médiévale fantaisie ont enfin une série référence du genre avec Le trône de
fer.
Adaptation
de la saga dark fantasy de George R. R. Martin, on retrouve, dans cette série
produite par HBO (évidemment), la même essence, le même esprit de dureté et de
réalisme contenues dans les romans.
Magistralement
filmé, incroyablement interprété par des acteurs charismatiques au jeu parfait,
c'est une série à vraiment ne pas manquer.
A voir
absolument, aussi bien pour les fans de médiévale fantaisie que par les autres.
nike air vapormax
RépondreSupprimeryeezy boost 700
moncler coat
supreme clothing
supreme clothing
golden goose
ferragamo belt
yeezy
supreme clothing
jordan 12
supreme clothing
RépondreSupprimerkyrie irving shoes
moncler outlet
kobe 9
supreme clothing
yeezy
westbrook shoes
kobe basketball shoes
a bathing ape
kobe shoes
kyrie 4 shoes