mercredi 18 juillet 2012

Musique - Forever I can purr des The Dodoz

The Dodoz - Forever I can purr : Un album plein de bonnes surprises empruntant le chemin vers la maturité !!!

Note : 4 / 5 

Les Dodoz, et non The Dodos, groupe de rock expérimental de San Francisco, sont originaires de Toulouse. Après un premier album éponyme remarqué, "The Dodoz" (2009) sorti sur un label indépendant, les voici de retour sur une major, Sony avec cette fois le producteur des Arctic Monkeys et des Foals, Mike Crossey venu prêter main forte à Peter Murray (producteur des Négresses Vertes, Elmer Food Beat et autres Dolly, etc. 
Ce jeune groupe venu de Toulouse proposait une musique rock décomplexée, vive et juvénile, influencée par la scène britannique. Trois ans plus tard, les musiciens ont engrangé de l’expérience, ils ont bourlingué et ils reviennent avec FOREVER I CAN PURR, un disque beaucoup plus abouti qui sonne juste dès les premiers instants. La voix de Géraldine est moins criarde, plus agréable, plus travaillée. Le combo a pris du coffre sans toutefois renier son passé et ses influences.
Groupe de scène, avec une demoiselle en figure de proue, Géraldine, on pourrait s’attendre à un son plus garage, plus roots, plus enragé tant la réputation du groupe sur scène n’est plus à faire. Mais c’est comme une tentation pop qui a finalement eu le dernier mot des Dodoz, avec même parfois des intonations étonnement hauts perchées de la demoiselle, comme sur le premier extrait "Ghost".
Un son toujours bien rock, quoique moins brut qu’il y a trois ans. Bien que la plupart des compositions n’obéissent pas à la structure couplet-refrain-couplet (une caractéristique du groupe) plusieurs s’en rapprochent désormais et sonnent plus pop rock, comme le guilleret "Dum Dum" ou "Happy Soldier" et "West Coast".
Loin de s’enfermer dans une recette, ce deuxième album alterne les rythmes et les tempos, mais opte encore pour la langue anglaise comme seule moyen d’expression. Rock par essence, leur musique propose ici et là quelques escapades dans d’autres territoires mélodiques histoire de ne jamais lasser l’auditeur.
La principale réussite de ce disque est l’accent mis donc sur les voix, les chœurs masculins en particulier, du beau travail dans ce domaine, notamment sur "Death in the Pocket of His Coat", ou "Black Emperor". Avec une rythmique plus lourde, Warm me up clôt l’album en beauté, sans pour autant donner dans le heavy metal, loin de là, et prouve la capacité du groupe à explorer d’autres voies du rock. C’est une autre des réussites de ce disque, il ouvre vers de nouveaux horizons rock, sans perdre la cohésion et l’énergie qui faisaient la force du premier album. Un groupe à suivre !!!    

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