Note : 3.5 / 5
Synopsis :
Les nouvelles aventures de Green Arrow (L'Archer Vert)/Oliver Queen, combattant ultra
efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou,
qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son
père et sa petite amie, il est retrouvé vivant cinq ans plus tard sur une
île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux
et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats.
Critique :
La curiosité de la saison 2012-2013 pour les fans de comics est le lancement de la série consacrée à Green Arrow (L'Archer Vert), que l’on avait déjà rencontré dans "Smallville", et qui était interprété par Justin Hartley. Ici, Oliver Queen est le héros de sa propre série, "Arrow", le "Green" ayant disparu. Un show qui raconte les aventures de ce play-boy milliardaire
qui va secrètement devenir l’ange gardien de sa ville, Starling City (là
encore, le nom de la ville, qui est originairement Star City, a été modifié).
Plus d'un an après la fin de "Smallville", série phare de la chaîne qui aura duré 10 ans, la CW
lance donc une nouvelle série sur les premiers pas d'un super-héros DC
Comics Green Arrow. Basée sur le personnage d'Oliver Queen, plus connu
sous le pseudonyme de Green Arrow, la série veut réinventer le
personnage pour l'adapter à son audience, en proposant une vision
qui mélange "Batman Begins" et "Gossip Girl".
La première chose que l'on pourrait redouter, c'est d'obtenir un "Smallville" bis. Beaucoup
se sont d'ailleurs demandé pourquoi Justin Hartley, interprète de
Green Arrow dans la série sus-citée, ne reprenait pas le rôle
d'Oliver Queen. Et ce malgré l'annonce directe que la série ne
faisait pas partie de la même continuité. Au visionnage, on se rend
compte bien vite "qu'Arrow" souhaite se démarquer de sa cousine.
Certes, quelques décors comme le manoir des Queen sonnent très
Smallvilliens, mais on pourrait en dire autant de beaucoup de séries
de la chaîne. C'est le ton et la violence de la série qui ne
trompent pas (en plus du fait que les acteurs, des habitués des
séries, savent plutôt bien jouer).
La série est très ambitieuse sur le plan visuel. La
réalisation est de qualité, la photographie est sombre, bref la CW a mis
le paquet pour offrir à "Arrow" un aspect soigné qui séduit dès les premières images. Bénéficiant de la réalisation de David Nutter ("Game of Thrones"), "Arrow"
reste joli à voir.
Malgré quelques fonds verts un peu dégueulasses, l'ensemble ne manque pas de peps. Le choix des couleurs
est judicieux et le montage plutôt agréable. Il y a donc une volonté de faire
quelque chose d'efficace qui chaque semaine tiendra les spectateurs en haleine.
L'action est presque omniprésente et Stephen Amell se
débrouille plutôt bien dans l'art de manier ses poignets. C'était
aussi nécessaire pendant que Justin Hartley dans "Smallville" jouait
plutôt au mannequin qu'aux gros bras.
Car sans trop vous en dire, Oliver
Queen revient en homme changé (même s'il est toujours beau gosse avec des gros abdos) de l'île sur laquelle il a été
perdu pendant cinq ans, avec une mission et en se donnant les moyens de
la réaliser. Rédemption d'un côté, même s'il doit sauver la
face, mais surtout justice intransigeante de l'autre, le Oliver Queen
de Stephen Amell cherche à rappeler assez vite le Bruce Wayne de Christian
Bale (même s'il ne lui arrive pas à la cheville, c'est une belle tentative !) bien décider à nettoyer sa ville par tous les moyens. Mais sa
mission cache autre chose, une mission confiée par un proche perdu
sur l'île, et qui devrait amener quelques secrets à être révélés
au cours de la saison.
Concernant les personnages, c’est le point sur lequel je suis le plus mitigée. Si
Stephen Amell s’en tire
étonnamment bien dans tous les domaines, le reste du casting est fade à certains moments,
n’étant pas aidé par un script qui ne propose rien d’original. La petite sœur d’Oliver agace avec ses histoires de drogue ; Dinah Lance,
incarnée par une Katie Cassidy vraiment pas à la hauteur, semble
destinée à devenir un love-interest de piètre intérêt pour notre
héros… Mais tout n’est pas noir, le personnage de Tommy Merlyn (Colin
Donnell) s’impose vite comme l’élément comique incontournable du show,
et ses répliques à propos de la fin de "Lost", de "Twilight"
et d’Obama, sont savoureuses. Sa présence est la bienvenue dans cet
univers bien sombre, mais reste à savoir s’il bénéficiera d’un
traitement plus poussé à l’avenir.
Ainsi, si la série s'avère plutôt une
bonne surprise au final, elle n'est toutefois pas exempte de défauts. Notamment, la fameuse formule CW qui impose des relations
familiales dignes des plus grandes soaps, et des relations entre jeunes adultes torturés vues et revues. On sent déjà quelques arcs
scénaristiques se profiler.
Au-delà des imperfections et des insuffisances de la série, c'est au niveau de l'ambiance que la série connaît sa meilleure réussite ! Bien loin d'une affiliation classique aux univers des héros de comics (caractérisé généralement par un traitement
bien particulier du rythme dans l’enchaînement des scènes et de
l’aspect physique de ses personnages), "Arrow" penche très clairement pour une approche aussi terre-à-terre que possible.
L’équipe derrière la série ne le cache pas, elle veut avant tout une adaptation
qui évoluera dans un monde crédible, émotionnellement et
physiquement, même s’ils n’excluent pas la possibilité d’y inclure
des ennemis importés des comics. De prime abord, on pourrait certes voir dans cette approche "nolanienne" une
simple envie de surfer sur la vague, on se rend cependant vite compte que c’est celle qui
conviendra le mieux à la série. Avec un
budget tout de même assez limité, l’exploration psychologique d’un
vigilante, si bien gérée, pourrait être une force de la série.
Ainsi qui dit univers sombre, dit aussi héros sombre, et c’est là "qu’Arrow"
remporte son pari. Les scènes d’action sont réussies, courtes certes,
et mal montées, mais elles ont le mérite de nous présenter la façon dont L'archer se bat, et avec quel sang-froid il tue ses
adversaires. Cela promet des affrontements redoutables en perspective
avec des ennemis plus dangereux. Oliver est non seulement revenu de
l’île avec un bel arc et des cicatrices partout, mais ce qui domine chez
lui est sa soif de vengeance liée à la disparition de son père. C’est
cette partie-là qui est la plus alléchante et qui donne envie de revenir
la semaine prochaine.
Au final, même s’il apparait évident que ce n’est pas et ne sera probablement jamais une série à Emmys, "Arrow", sans se prendre pour un chef d’œuvre, a le mérite de nous donner un
produit agréable à voir, et de nous inviter à revenir pour en savoir
plus. La série a tout pour devenir une série plaisante à suivre : une intrigue intéressante, un
personnage principal charismatique ainsi qu’un univers sombre et
prometteur. Il faudra juste espérer que les personnages secondaires
trouvent à l’avenir un peu d’épaisseur pour sortir des stéréotypes dans
lesquels ils sont pour l’instant piégés.
Du côté des audiences, le héros DC n’a pas raté ses débuts. Avec plus
de 4 millions de téléspectateurs, le pilote signe le meilleur démarrage
d’un show de la CW depuis le lancement de "The Vampire Diaries" en 2009 ! Si la série est difficilement comparable au comics book dont
elle est issue (pour le pire ou le meilleur d'ailleurs), on peut être
heureux de remarquer de suite qu'elle n'est pas non plus comparable à "Smallville". Elle nous montre des débuts prometteurs, autant de défauts à
corriger que de qualités à exploiter, mais a le mérite de nous donner
envie de voir la suite !!!
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