Note : 4 / 5
Synopsis :
Trois colocataires âgés d'une trentaine
d'années tentent de s'entraider et de gérer ensemble la difficulté de mener
une double-vie. Il faut dire que l'un est un loup-garou, l'autre est
un vampire et le dernier est un fantôme !
Critique :
Après "Shameless" et "Skins", "Being human, La confrérie de l'étrange" a droit
à son adaptation américaine. Coproduite entre le
Canada et les Etats-Unis, cette nouvelle version reprend les mêmes
personnages principaux que l’original : deux amis infirmiers, l’un
vampire, l’autre loup-garou, qui emménagent dans une colocation, pour
réaliser qu’elle est déjà "habitée" par un fantôme. Ensemble, ils vont
tenter de contenir leur "monstruosité", et "être humains", d'où le
titre de la série.
Sam Witwer |
Autant le dire d'emblée, malgré le nombre d'éloge que j'ai pu lire ou entendre sur la version anglaise d'origine, personnellement je n'ai pas du tout accroché ! L'ambiance, les acteurs, la réalisation et les effets spéciaux m'ont vraiment fait décrocher très vite. Alors j'avoue que c'est avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans le remake américain.
Meaghan Rath |
Bonne surprise au final, la version US s'avérant bien plus prenante et à mon goût. Ce remake américain d'une série anglaise fait partie des rares réussites en la matière. Sans doute plus libre artistiquement que d'autres remakes ratés étant donné le diffuseur (la chaîne câblée SyFy), la production US propose une adaptation qui a du caractère et un style qui se démarque réellement de la version originale.
"Being Human Us" s'avère plus sombre et plus sérieuse que la série anglaise. Côté personnages, ils sont plus matures et sensuels que leurs pendants anglais. En effet, le choix des acteurs (Sam
Witwer le vampire Aidan, Meaghan Rath le fantôme Sally et Sam Huntington en loup-garou bluffant) témoignent de cette fantaisie anglaise
perdue au profit d’un gain en sensualité et en gravité.
Sam Huntington |
Ce "Being human" connaît un mélange d’action et de suspense bien plus important que dans "La confrérie de l'étrange". Les auteurs américains abandonnant la réflexion
tragi-comique de la version anglaise. Les éléments "philosophiques"
sont tout aussi présents, mais le combat de ces héros "monstrueux" pour
rester humains semble devoir être traité plus lourdement (dans le sens positif du terme) et de manière
plus spectaculaire.
Le premier épisode, très honnêtement incarné par ses interprètes
principaux qui s’en sortent bien (et on est content de revoir Mark
Pellegrino, le Jacob de "Lost", en chef des vampires prosélyte),
a déjà trouvé son public outre-Atlantique, établissant un record avec 2
millions de téléspectateurs sur la chaîne câblée SyFy. Ce "Being human US" s'annonce comme un divertissement tout à fait recommandable !!!
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