Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Midland : un royaume pris depuis un siècle dans l’étau d’une guerre sans merci. Sur les champs de bataille, Guts, un jeune mercenaire, lutte pour survivre au quotidien. Malgré son jeune âge, il se bat avec la rage d’un chien fou, déploie une effroyable dextérité et traîne derrière lui une épée au gabarit impressionnant.
Alors qu’il sort d’une énième bataille, il est pris à parti par une
bande de mercenaires qui s’imaginent pouvoir le détrousser. Le choc est
rude et leur chef est obligé d’intervenir pour éviter que ses
lieutenants ne se fassent massacrer en quelques instants.
Après ce combat singulier, Guts se retrouve embrigadé et découvre qu’il a affaire à la Troupe des Faucons, des mercenaires aguerris dirigés par Griffith, un jeune homme charismatique et mystérieux, qui semble promis à une ascension fulgurante.
Critique :
Berserk est surement l’une des séries les plus cultes venant du Japon.
Depuis 1989, Kentaro Miura, son auteur, nous plonge dans un univers de
Dark Fantasy fait de sang, de trahison et de combat. Son succès a été
tel qu’une série animée a vu le jour dans les années 90.
Vendue à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde du manga la
saga guerrière imaginée par Kentaro Miura est une référence dans le
monde du manga. Avec un rythme de parution exceptionnellement lent (deux tomes par an)
pour un manga, des planches soignées, de nombreuses références
(Tolkien, Giger…), un scénario noir et violent sans concession, une
profonde exploration du genre humain, Berserk est une œuvre complète et
incontournable.
En 1997 NTV produit 25 épisodes de 24 minutes reprenant les volumes 4 à
13 du manga. Une grosse déception pour les fans car la série s’achève
sur un cliffhanger de déglingo et ne connaîtra aucune suite. Il faudra attendre 2010-2011 pour voir arriver des mini-trailers
annonçant le retour de Berserk en animé. C’est le studio 4°C
(Animatrix, Memories, Amer Beton) qui hérite de la lourde responsabilité
de produire cette adaptation complexe. C’est Toshiyuki Kubooka
(Gunbuster, Nadia et le Secret de l’Eau Bleue, Giant Robo) qui est
chargé de dessiner et donner vie à l’univers de Kentaro Miura. Chose faite avec la sortie blu-ray et DVD du film.
Berserk c’est l’histoire de ce gaillard, Guts, un gamin élevé par un
mercenaire qui n’éprouvait pour lui que ressentiment et dégoût. Suite à
quelques événements douloureux le petit Guts s’enfuit du campement et
part vivre sa propre aventure. C’est après cela que s’ouvre le film. Notre anti-héros, alors
adolescent, prend d’assaut parmi d’autres mercenaires une forteresse.
C’est lors de cette bataille qu’il commencera à se bâtir un nom en
abattant l’invincible chevalier Bazuso, se faisant ainsi remarquer par
la Bande du Faucon et son leader Griffith.
La trilogie a pour objectif de nous raconter tout
l’arc concernant les aventures de Guts en tant que membre de la Bande du
Faucon jusqu’au terrible jour de l’Eclipse. D'une certaine manière on
peut donc dire que ces trois films constituent un "remake" de la série
animée diffusée dans les années 90. Forcément vu le format choisi (à peine 1h16 pour ce
premier opus), il est très difficile de tout raconter et le film
contient plusieurs ellipses, inscrivant clairement ce premier film plus comme une introduction que comme un segment clé. Néanmoins, les craintes que l'on pouvait avoir se sont avérées
infondées et ce premier film réussit à raconter l’essentiel de
l'histoire.
Le véritable problème scénaristique est le rythme adopté par le film. En
fait, ce n’est peut-être pas la meilleure façon d’introduire
quelqu’un à Berserk. Pourquoi ? Et bien, parce qu'en 1h16, il y a tout de même
beaucoup de combats, même presque plus que de dialogue. Ce n’est pas
vraiment un problème pour le fan qui sait, lui, que derrière se trouve une intrigue aussi étoffée que prenante ! Mais les néophytes risquent d’avoir la mauvaise
impression que ce manga tellement réputé n’est en fait qu’une vaste
succession de baston.
Visuellement, "L'oeuf du Roi Conquérant" est tout simplement spectaculaire. Passer du noir et blanc des pages du manga à la couleur est une belle
surprise, le Midland est magnifique. Le passage
du papier à notre écran est plutôt réussi. Il faut reconnaître que chaque combat est une promesse tenue et que la
musique qui les accompagne, signée Shiro Sagisu, augmente l’intensité de
chaque coup d’épée. S’il faut chipoter, on
pourrait dire que les personnages sont un peu trop propres, trop lisses. On
aurait aimé des vêtements plus texturés, des armures, des peaux plus
éprouvées par le combat. Espérons que les prochains épisodes sauront
mieux retranscrire la rugosité et la noirceur du manga.
Le résultat visuel de ce film est donc surprenant, conférant aux images un réalisme qui souligne encore plus la cruauté de l'époque évoquée. En termes de violences graphique et psychologique, les points forts du manga, Berserk n'épargne en rien son auditoire. Au final, c'est un premier essai très prometteur que cette genèse de la Troupe du Faucon
dans le monde brutal de Berserk, où l’homme côtoie les démons, où seule
la force est synonyme de survie et où l’amitié se forge à travers le
sang versé sur le champ de bataille !!!
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