Note : 3.75 / 5
Dire que le premier album du bassiste et fondateur d'Iron Maiden était
attendu ne serait pas juste. Espéré certainement, mais pas attendu étant
donné que le bonhomme n'a jamais montré la moindre velléité de s'exprimer
hors du carcan de la vierge de fer. La seule escapade qu'il s'était
autorisée avait pour cadre l'album de sa chanteuse de fille Lauren Harris en 2008. Et encore, sur "Calm Before the Storm" Steve Harris s'était sobrement contenté d'un rôle de bassiste et de choriste.
Le projet a commencé il y a bien longtemps après que le chanteur Richard Taylor et le guitariste Grahame Leslie lui eurent envoyé une cassette démo pour le convaincre de produire leur groupe, British Lion, au début des années 1990. Harris ayant apprécié les chansons, il commence par agir comme manager, reste en contact avec eux, avant de prendre le poste de bassiste et de prendre part aux compos après le split du groupe.
Le projet a commencé il y a bien longtemps après que le chanteur Richard Taylor et le guitariste Grahame Leslie lui eurent envoyé une cassette démo pour le convaincre de produire leur groupe, British Lion, au début des années 1990. Harris ayant apprécié les chansons, il commence par agir comme manager, reste en contact avec eux, avant de prendre le poste de bassiste et de prendre part aux compos après le split du groupe.
Si aujourd’hui on a un peu
l’impression que le projet ne sort de nulle part, c’est bien parce que
le leader de Maiden voulait garder la surprise et
éviter de répondre aux sempiternelles questions de journalistes
concernant l’avancement des travaux. L’album est désormais sorti, et
s’avère être davantage l’album d’un groupe que d’un seul homme,
l’écriture ayant été collective.
Du coup, "British Lion" fait figure de surprise inespérée. Mieux,
Steve Harris y démontre des qualités de compositeur plus variées que
celles auxquelles il nous a habitués chez Iron Maiden. Il faut d'ailleurs, presque, oublier Iron Maiden en
écoutant ce disque qui n'est pas un album de heavy metal. En fait,
Steve Harris remonte aux sources de son inspiration et livre un album de
hard rock qui lorgne vers le style que pouvaient avoir les meilleurs
albums de Thin Lizzy ou UFO.
Quelque part entre UFO et Thin Lizzy donc, avec tout de même une production moderne à
l'appui, le bassiste semble vouloir retrouver ses
premiers émois musicaux de rocker anglais dans les années 70, du temps
où Iron Maiden faisait ses premiers pas et n'était pas devenu la "cash
machine" d'aujourd'hui. Cela donne de très beaux morceaux ("Karma
Killer", "Us Against The World", "A World Without Heaven") et des choses
plus bateaux et discutables. N'y voyez pas là la volonté de dénigrer le
talent de cette réunion exceptionnelle autour d'un musicien clé de
l'histoire du heavy metal, mais juste le constat que certains titres
n'accrochent pas vraiment l'oreille.
Ainsi l'ensemble de ses influences est passé à la moulinette d'un son moderne et servi par un groupe compétent sans être brillant. "The Chosen Ones" ressuscite les chevauchées mélodiques qu'affectionnait le regretté Phil Lynott (chanteur de Thin Lizzy), "These Are the Hands" et "Us Against the World" renvoient à des climats progressifs dont Wishbone Ash n'est pas absent. Steve Harris s'offre même un titre taillé sur mesure avec "Karma Killer" doté d'une puissance qui rappelle le "Kashmir" d'un certain dirigeable.
C’est plutôt par la suite que le bât blesse un
peu, avec cette composition mal équilibrée qu’est "The chose ones",
incapable de se décider entre faux hommage et vrai plantage (dans le
registre à l’ancienne et 70s revival, "Eyes of the young" est bien
plus réussie). Fort heureusement, ce n’est qu’un léger passage à vide,
et "British Lion" retrouve rapidement le visage qu’il nous avait montré au début avec notamment l’énergique "Judas".
Au final nous avons un album qui n'est pas la sortie de l'année mais qui
n'en reste pas moins un album riche en composition, avec un vrai
savoir-faire, probablement la patte "Steve Harris"! Les références sont belles, elles sont surtout parfaitement maîtrisés
par l'un des plus grands musiciens qu'ai connu le métal ces trente et
quelques dernières années. "British Lion" peut se voir comme un
hommage à la grandeur du hard rock anglais, celui que, comme le football,
ils ont inventé. Sauf que là, à l'image de Steve Harris, ils sont restés
les meilleurs !!!
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