Ubisoft vient de dévoiler, dans le cadre de ses Digital Days, "The Mighty Quest for Epic Loot", un nouveau free-to-play
sur PC qui mêle action et stratégie. Une partie se déroule
systématiquement en deux étapes. D'abord, une phase de tower defense
durant laquelle les joueurs doivent protéger un trésor des assauts de
leurs adversaires en truffant leur château de pièges et de monstres. Puis une deuxième phase dans laquelle les rôles sont inversés. "The
Mighty Quest for Epic Loot" sera gratuit, mais un item shop permettra d'acheter des objets ou d'accélérer sa progression dans le jeu. Sortie prévue début 2013.
Le modèle économique free-to-play est actuellement en plein
essor. Du coup, c'est l'ensemble de l'industrie qui se penche
aujourd'hui de près sur ce phénomène. Certains acteurs majeurs du marché
comme Ubisoft ont d'ores et déjà commencé à travailler depuis de longs
mois pour proposer au public des titres gratuits, rentabilisés grâce aux
fameux micro-paiements. La firme française se prépare ainsi à lancer
prochainement plusieurs free-to-play. Développé par le studio de
Montréal, "The Mighty Quest for Epic Loot" fait partie des projets phares
de cette vague d'arrivées.
L’éditeur français a choisi astucieusement les licences qui vont être déclinées en gratuit. "Might & Magic", "Anno", "Silent Hunter", "Ghost Recon", quatre franchises nées sur PC et quasiment exclusives au support. Ubisoft a choisi de proposer des adaptations fidèles
des jeux originaux, tant au niveau des graphismes que de la richesse de
la jouabilité. L’éditeur vise ainsi deux publics : les inconditionnels,
qui seront ravis de pouvoir pratiquer leur jeu favori au bureau, et les
nouveaux venus qui n’auraient jamais payé le prix fort et découvriront
ainsi la licence.
Seul "The Mighty Quest For Epic Loot" fait figure de nouveauté. Il s’agit d’un dungeon-crawler coloré et bourré d’humour où tantôt on fabrique ses propres donjons truffés de monstres et de pièges, tantôt on arpente ceux de ses amis à la recherche de leur trésor ultime. Rempli de bonnes idées et assurément délirant, le jeu n’aurait probablement pas été mis en route s’il avait fallu le vendre de façon traditionnelle. Trop gamer et old-school, le bébé d’Ubisoft Montréal n’avait pas de raison d’être en version boite. Alors qu’en browser-game, il impressionne.
Seul "The Mighty Quest For Epic Loot" fait figure de nouveauté. Il s’agit d’un dungeon-crawler coloré et bourré d’humour où tantôt on fabrique ses propres donjons truffés de monstres et de pièges, tantôt on arpente ceux de ses amis à la recherche de leur trésor ultime. Rempli de bonnes idées et assurément délirant, le jeu n’aurait probablement pas été mis en route s’il avait fallu le vendre de façon traditionnelle. Trop gamer et old-school, le bébé d’Ubisoft Montréal n’avait pas de raison d’être en version boite. Alors qu’en browser-game, il impressionne.
Ainsi, "The Mighty Quest for Epic Loot" est en développement depuis deux
longues années dans le très réputé studio d'Ubisoft Montréal. A la
conception, on trouve une équipe composée d'environ quatre-vingts
personnes. Rien que cela. Il faut dire que le projet est ambitieux. Pour
schématiser, il s'agit là d'un mélange assez singulier entre "Dungeon
Keeper" et "Diablo".
Le titre propose en effet deux phases de jeu
distinctes, comme nous l'avons vu plus-haut. La première d'entre elles consiste à disposer et à aménager
les salles de son château. En gros, il faut les truffer de pièges et de
monstres, le but étant d'empêcher d'autres joueurs humains de le
traverser de part en part. De manière logique, la seconde phase vous
demande cette fois d'attaquer, à l'aide d'un avatar
créé de toutes pièces, les domaines gérés par les autres joueurs. Le
tout se déroule dans un univers heroïc-fantasy traditionnel avec ce
qu'il faut de vilains dragons et de chevaliers courageux. Le ton est
délibérément léger, tout comme le style graphique orienté cartoon.
A la manière d'un tower defense, la phase de construction réclame un
certain sens tactique. Chaque château possède un niveau. Plus ce dernier
est élevé, plus vous avez le droit de construire de salles, ce qui
augmente bien sûr la difficulté de la tâche de l'assaillant. La seule
obligation demeure de bâtir une entrée et une pièce recelant le trésor
dont vos adversaires chercheront systématiquement à s'emparer. La suite, à savoir la disposition et le contenu des autres salles, vous appartient pleinement. Évidemment, chaque élément, chaque monstre posé dans le château coûte
une certaine somme et il faudra progresser dans le jeu pour espérer
obtenir la meilleure défense possible.
La phase d'attaque façon hack'n slash
se montre plus traditionnelle, aussi bien au niveau de son concept que
du déroulement des événements. Après avoir choisi la classe de votre
personnage (chevalier ou archer), vous accéderez à une sorte de map
donnant un aperçu des châteaux à envahir. Ces derniers ont été agencés
par les autres joueurs ou par les développeurs. A chaque
fois, vous avez pour but d'aller chercher le trésor enfermé dans
l'ultime salle du donjon visité. A chaque fois que vous parvenez à battre le boss
et accéder ainsi à la salle du trésor, vous gagnez de l'expérience et
de l'argent. Cette somme vous permet d'acheter des éléments pour
construire votre château ainsi que de l'équipement et divers objets pour
votre personnage. Il existe par ailleurs un système de loot complet qui
permet de significativement augmenter la puissance de son avatar sans dépenser un sou.
Côté micro-transactions, Ubisoft semble avoir fait ses
devoirs. Les gemmes que l’on pourra se procurer pour quelques euros
n’influeront que sur la durée des constructions et l’aspect esthétique
des éléments de construction des donjons. De plus, il sera possible de
mettre à niveau, le temps d’une partie à deux, un copain moins avancé.
Les joueurs vraiment patients ne devraient donc pas se sentir
défavorisés.
A l'issue de chaque assaut, vous pourrez donner une note à celui-ci, ce
qui permettra d'avoir rapidement un aperçu des endroits les plus
intéressants à visiter. Le jeu propose par ailleurs tout un aspect
social donnant l'occasion aux joueurs de se lancer des défis. Vous
pourrez ainsi parier avec un ami que vous mettrez moins de temps que lui
à récupérer le trésor de tel ou tel château. L'enjeu : de l'argent
virtuel par exemple.
Cette première présentation de "The Mighty
Quest for Epic Loot" nous a permis de faire connaissance avec un
free-to-play de haute volée. Rares sont les jeux gratuits qui font
cet effet au premier abord. Pour le coup, Ubisoft Montréal a fait des
choix judicieux. Le mélange entre tower defense et hack'n slash demeure
des plus intéressants. Le gameplay apparaît d'emblée très riche et
varié. On apprécie notamment la partie aménagement de son château qui
risque de se montrer chronophage au regard des nombreuses possibilités
offertes aux joueurs.
Les créations défensives de certains joueurs deviennent donc les défis
que devront relever les joueurs offensifs (et inversement). Pas de doute, on tient là l'un des free-to-play
les plus prometteurs du moment !!!
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