Note : 4.5 / 5 (pour les fans)
1 / 5 (pour les autres)
Synopsis :
Le séduisant Dr. Jonathan Chase, professeur en criminologie et
spécialiste d’ethnologie, possède l’extraordinaire capacité de se
métamorphoser en l’animal de son choix. Grâce à ce don fantastique et
ses connaissances scientifiques il assiste la police de New York dans
des enquêtes périlleuses, secondé par la brillante détective Brooke
McKensie. Seul Tyrone "Ty" Earl, un ancien agent de renseignement
auprès duquel Chase a combattu au Vietnam, connait cet étonnant pouvoir.
Critique :
Que faire des séries télé qu'on a adoré quand on était gamins ? Faut-il les revoir, au risque d'être déçu, ou se contenter des bons souvenirs qu'elles ont laissés ? Cas d'école ce mois-ci avec la sortie DVD de "Manimal" le 18 octobre !
Alors que le projet d’adaptation au cinéma de "Manimal" est lancé,
Condor Entertainment décide de financer en première
mondiale la sortie de l’intégrale de la série mythique avec Simon MacCorkindale,
Melody Anderson, Michael D.Roberts. Voilà une nouvelle qui va ravir les fans de séries américaines des
années 80. Huit épisodes en
tout et pour tout, dont un pilote d’une durée sensiblement plus
longue.
Huit épisodes seulement, cela fait court pour une série télé de ce
type. Et pour cause, le producteur Glen A. Larson
l’ayant stoppée prématurément faute de budget suffisant lors de sa
diffusion (aux USA en 1983 et en France en 1985 sur FR3). D’autres
séries ont connu le même triste sort à l’époque, comme "Tonnerre
mécanique" arrêtée au bout de 13 épisodes (cette dernière étant d'ailleurs attendue pour la première fois dans les bacs le 24 octobre prochain). Les deniers de la production ayant été
injectés pour l’essentiel dans les formidables effets spéciaux et
maquillages confectionnés par Stan Winston, effets imposés par une
histoire voyant notre homme-animal, très argenté au
brushing et au costume toujours impeccable, hériter de son
paternel du pouvoir singulier de prendre physiquement la forme de
n’importe quel animal selon ses besoins.
Malgré leurs aspects répétitifs, les
métamorphoses du héros en panthère noire ou en buse, saisissantes pour
l’époque, restent encore impressionnantes, pourtant conçues en "animatronique", technique dont Stan Winston a
donné ses lettres de noblesses aux côtés d’autres artisans géniaux
comme Rob Bottin ("The Thing", "Hurlements"). Pour rappel on lui doit les
effets de "Predator, Aliens : Le Retour", la saga "Terminator" ou encore "Jurassic Park". Rien que ça !
A ajouter également au crédit qualitatif de la série, l’excellent thème musical signé du compositeur Alan Silvestri
("Abyss", "Retour vers le futur", la série "Starsky et Hutch") que l’on
entend au générique et durant la plupart des nombreuses scènes d’action. Ainsi on l'entend pendant les poursuites, les fusillades et même lors des combats de kung-fu dans l’un des
meilleurs épisodes, montrant notre héros apprendre les arts martiaux en
s’inspirant des techniques de défenses et d’attaques des animaux.
Pour le reste, bien que la série accuse ses années, elle demeure sympathique et agréable à suivre, en partie grâce à son trio d’interprètes principaux (Simon MacCorkindale, Melody Anderson et Michael D. Roberts) et à la présence de quelques seconds rôles savoureux comme Ursula Andress ("James Bond 007 contre Dr. No"), Richard Lynch ("L'Épouvantail") ou David Hess ("La dernière maison sur la gauche"), ainsi qu’à une bonne dose d’humour. Certaines péripéties manquent cependant de crédibilité, sacrifiant la rigueur dramaturgique au profit de raccourcis et facilitées scénaristiques impardonnables.
Pour le reste, bien que la série accuse ses années, elle demeure sympathique et agréable à suivre, en partie grâce à son trio d’interprètes principaux (Simon MacCorkindale, Melody Anderson et Michael D. Roberts) et à la présence de quelques seconds rôles savoureux comme Ursula Andress ("James Bond 007 contre Dr. No"), Richard Lynch ("L'Épouvantail") ou David Hess ("La dernière maison sur la gauche"), ainsi qu’à une bonne dose d’humour. Certaines péripéties manquent cependant de crédibilité, sacrifiant la rigueur dramaturgique au profit de raccourcis et facilitées scénaristiques impardonnables.
Bien qu’imparfaite et beaucoup trop courte, il serait malgré tout
dommage de bouder la redécouverte d’une série télévisée comme "Manimal", que certains considèrent, avec un peu de surestimation (pour les autres), comme culte. Elle
demeure un agréable divertissement !!!
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