Note : 4 / 5
Synopsis :
June est une jeune femme optimiste et réservée qui vient de la
campagne. En s’installant à New York, elle décide de partir à la
recherche d’une ou d’un colocataire. Après plusieurs entretiens plus que douteux, June tombe sur la coloc rêvée : Chloé. Du moins, c’est ce qu’elle pense !
Car Chloé est en fait l’opposée de June. Une bombe ultra sexy et fêtarde jusqu'au bout de la nuit, avec qui la cohabitation s'annonce compliquée... Pour
l’aider, il reste quand même James Van Der Beek, le meilleur ami de
Chloe très imbu de sa personne (jouant son propre rôle), ou le voisin, un ado pré-pubère plutôt
pervers.
Critique :
Reines de la vacherie et des coups bas, voici Chloé, locataire de l’appartement n°23 et "bitch" (garce), mot censurée sur l’affiche mais pas dans les dialogues de cette
comédie joyeusement impertinente, créée par une scénariste du
politiquement incorrect American Dad ! Chloé, donc,
a mis en place un petit business très rentable : elle recrute des
colocataires candides, leur fait payer une caution, puis leur rend la
vie tellement infernale qu’elles décident de partir en abandonnant leur
caution.
L’idée parait être dans un premier temps de jouer sur les oppositions. June est l’anti-Chloé par
excellence, mais leur relation évolue rapidement et la jeune blonde
s’adapte sans trop perdre de temps. On peut donc logiquement se demander
où on est censé aller à partir de là, et dès le pilote on nous donne ainsi une
ébauche de réponse, puisqu’il semble que June soit destinée à suivre la voie tracée par Chloé pour apprendre à remonter la pente et à devenir autonome.
L’idée de départ de cette comédie semble donc assez simplissime. Les concours de vacheries ayant déjà été l'apanage de Gossip Girl, Revenge, et bien d'autres encore. Heureusement, il souffle sur cette nouveauté au titre improbable ("Ne fais pas confiance à la g… de l’appartement 23") une fraîcheur dans l’interprétation et l’humour qui n’est pas sans rappeler la douce folie d’une autre nouveauté, New Girl, en plus méchante.
La mise en scène est pop, un peu clipée, les décors sont colorés, le petit jeu de
massacre se fait avec le sourire, et rapidement June et Chloé deviennent
les meilleures ennemies. C'est accrocheur, notamment pour avoir joué la carte de l’impertinence. Cela dit, la série s’appuie largement sur les légères
excentricités qui définissent les personnages, la rendant moins corrosive que ce qu'elle aurait pu être.
Bien entendu, celui qui
sort du lot est James Van Der Beek qui nous offre une version alternative de lui-même se reposant sur une pointe d’auto-parodie. Un second rôle très attendu, peut-être le principal argument de vente de la série. James "Dawson" Van der Beek est de retour dans son propre rôle, improbable meilleur ami de Chloé vivant sur les deniers de Dawson
et couchant avec les fans de la célèbre série pour ados. Un exercice
d’auto-dérision qui n’a rien de neuf certes, mais
forcément irrésistible pour tous ceux qui ont grandi en suivant les
palabres de Joey, Pacey et consorts.
Une petite touche certes facile
mais réjouissante, cerise sur un gâteau appétissant, déjà drôle, et qui je l’espère saura devenir un peu plus méchant !!!
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