Note : 4 / 5
Beach House est un duo américain de pop mélancolique (plus connue comme dream pop), composé d'Alex Scally et de Victoria Legrand. Le groupe a vu le jour en 2004 à Baltimore, Maryland.
Deux ans après "Teen Dream", Beach House est de retour sur le devant
de la scène. "Teen Dream" justement, album obsédant et inoubliable,
tellement le duo américain avait enchanté le monde avec sa pop
mélancolique. Des morceaux comme "Norway", "Used to Be" ou encore "Better Times" n’ont jamais vraiment quitté notre esprit. On comprend
alors l’attente générée par "Bloom", leur quatrième album… encore un
bijou ? Une chose est sûre à l’entame de cet opus, avec "Myth", la patte Beach House est toujours présente !
Envoûtant et instinctif, "Bloom" est
un appel à la rêverie et au voyage. Pensés et conçus comme un tout, les dix titres de l'album
jouissent d'une étonnante cohérence qui nous happe dans un univers
parallèle. Un concentré d'émotions porté par des nappes de claviers aux
sonorités vintages, des riffs de guitares doucereuses et une voix entre
ciel et terre.
Beach House reprend donc une formule identique à "Teen Dream" que l’on pourrait reconnaître entre milles :
riffs simples et aériens, synthé discret, accompagnant la voix au timbre
si caractéristique de Victoria Legrand. L’atmosphère rêveuse et
langoureuse qui se dégage est toujours aussi puissante.
Toutefois, s'il est un aspect sur lequel "Teen Dream" était absolument
irréprochable, c'était sur son égalité dans la qualité d'écriture de
bout en bout, aucune mélodie ne se révélant plus faible qu'une autre.
Réitérer cette performance n'était donc pas gagné d'avance.
De fait, aux
premières écoutes, "Bloom" après un début d'une intensité splendide sur
les trois premiers morceaux, paraît marquer un petit coup de mou en
milieu d'album. Certes, petit à petit, les qualités de "Troublemaker" ou "The Hours" apparaissent,
sans pourtant gommer complètement l'impression initiale. C'est sans
doute là que se joue le prochain défi du groupe : parvenir à garder la
luminosité, le souffle, sans perdre l'intensité.
Ceci étant dit, "Bloom" est et restera
sans doute un des événements de 2012, surtout quand on
termine un disque avec un final aussi magnifique que celui d' "Irene".
La dream pop de Beach House est idéale pour s'envoler vers un monde onirique !!!
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