Note : 3.5 / 5
Slash, de son vrai nom Saul Hudson, est un guitariste anglo-américain né le 23 juillet 1965 à Hampstead, à Londres. Le nom "Slash" lui aurait été donné par le père d'un de ses amis lors d'une soirée. En anglais, "Slash" signifiant "entaille".
Il est surtout connu pour avoir été le guitariste soliste du groupe de hard rock Guns N' Roses de 1985 à 1995, et le leader de Slash's Snakepit de 1995 à 2001. Il a ensuite fondé Velvet Revolver avec Duff McKagan et Matt Sorum. Puis il sortit en 2010 son album solo intitulé Slash.
Slash est reconnaissable à son chapeau haut-de-forme. Faisant partie des guitaristes les plus connus, il possède un son très particulier au jeu chromatique fluide et finement ciselé. En août 2009, Time Magazine le classe numéro 2 dans sa liste des 10 meilleurs guitaristes électriques de tous les temps derrière Jimi Hendrix (excusez du peu !!!).
Le 22 mai dernier, son dernier album solo, "Apocalyptic Love", a envahi les bacs, avec un premier single terriblement "entaillant", "You're a lie.
C’est accompagné d’une toute nouvelle équipe Slash,
nous offre son second opus "solo", si le terme est juste. L’homme au chapeau haut-de-forme nous revient cette fois escorté de Myles Kennedy au chant, Todd Kerns à la basse et Brent Fitz à la batterie, et c’est donc ensemble qu’ils forment un nouveau groupe : Slash Featuring Myles Kennedy & the Conspirators.
L’unité et la cohésion de ce groupe se font sensiblement ressentir
sur cette nouvelle galette. Contrairement à son prédécesseur, qui fut
une vraie machine à tubes certes mais qui se caractérisait simplement
par une violente dispersion, Apocalyptic Love respire l’homogénéité et l’harmonie.
Les titres nous montrent que le guitariste reste fidèle
à ses racines tels que le premier single de l’album, "You’re A Lie" où on
reconnaît du pur Velvet dans le riff principal, bien lourd et presque heavy. D’autres chansons
nous rappellent les hymnes de Guns N' Roses :
"Anastasia" se
rapproche étrangement de la grande ballade "Sweet Child O Mine" dans le
riff d’intro et le jeu des gammes pentatoniques comme s’il ne pouvait
se détacher d’un passé mythique.
Le chant, quant à lui, relève les compositions du guitariste. Kennedy est assez impressionnant. En vrai caméléon, il parvient à
adapter sa voix sur toutes les chansons, aussi différentes soient-elles,
sans difficulté apparente et sans jamais trop en faire.
Cependant un gros défaut ressort à l'écoute de cet opus. Les quinze chansons de cet album
s’enchaînent et se ressemblent. Les riffs, les solos, la rythmique sont bien
assurés mais aucune ne dégage une certaine émotion ou encore une passion qui transcenderait la magie d'antan. Ça chante bien, ça groove, mais hélas c’est
bien trop prévisible ! Ce n’est pas ces
grands solos mélodieux qui nous donnaient le frisson. Il est avant tout un
personnage, une attitude, un son, mais pas un songwriter ou un leader.
Slash compose sans nous surprendre en
interprétant des compositions toujours aussi rock, mais classique, avec toujours cependant, il faut l'admettre, la géniale technique qui fait chanter sa mythique Gibson Les Paul.
Ceci étant dit, on aura beau trouver que son jeu de guitare reste classique, la qualité et l’efficacité n’en sont pas moins présentes et la maîtrise reste toujours bluffante, du pur Slash !!!
Ceci étant dit, on aura beau trouver que son jeu de guitare reste classique, la qualité et l’efficacité n’en sont pas moins présentes et la maîtrise reste toujours bluffante, du pur Slash !!!
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