Note : 4 / 5
Synopsis :
Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de
voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se
consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait
pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son
laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle
constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant
externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre
corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités
qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye...
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye...
Critique :
Almodovar reconduit la manière et les motifs qui lui sont chers : la transgression, le transformisme, la passion criminelle, la fragmentation et l'emboîtement machiavélique du récit. Il retrouve un juste équilibre entre une forme de classicisme cinéphile et un goût pour les images conceptuelles inspirées de l'art contemporain et de l'extravagance ibérique.
Almodovar reconduit la manière et les motifs qui lui sont chers : la transgression, le transformisme, la passion criminelle, la fragmentation et l'emboîtement machiavélique du récit. Il retrouve un juste équilibre entre une forme de classicisme cinéphile et un goût pour les images conceptuelles inspirées de l'art contemporain et de l'extravagance ibérique.
Fascinant de bout en bout, "la Piel que habito" subit surtout, à mi-parcours, un rebondissement renversant. Crissant dans les amours morbides qu'il dessine, horrifique dans les codes cinématographiques qu'il emprunte, le cinéaste multiplie les jeux de piste au fil d'une intrigue baroque, jouissive, effrayante.
Almodovar dirige à nouveau un de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas après plus de 20 ans. Le résultat : un film imaginatif, sombre et gothique, maintenant cependant un certain côté lumineux, formidablement soutenu pour un Banderas langoureux et une Elena Anaya sublime et morbidement sensuelle !
Une virée glaçante placée sous le signe de l'effroi !!!
Almodovar dirige à nouveau un de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas après plus de 20 ans. Le résultat : un film imaginatif, sombre et gothique, maintenant cependant un certain côté lumineux, formidablement soutenu pour un Banderas langoureux et une Elena Anaya sublime et morbidement sensuelle !
Une virée glaçante placée sous le signe de l'effroi !!!
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