de Karin Slaughter
Note : 4 / 5
Synopsis :
L’ancien médecin légiste de Grand
County, Sara Linton, travaille depuis trois ans dans un grand hôpital, à
Atlanta, et essaie de reconstruire sa vie. Quand arrive aux urgences
une femme très grièvement blessée, elle se retrouve plongée dans le
monde de la violence et de la terreur.
L’inspecteur Will Trent du Georgia Bureau of Investigation, dépêché sur les lieux, va découvrir que la patiente de Sara est la première victime d’un tueur sadique, d’un esprit dérangé.
Retirant l’affaire à la police locale,
Will et sa co-équipière Faith Mitchell vont traquer le tueur. Sara, Will
et Faith (avec leurs propres blessures et leurs secrets) sont les
seuls à pouvoir analyser le cerveau d’un tel détraqué et l’empêcher de
perpétrer ses abominables meurtres.
Critique :
Voilà un roman qui porte parfaitement son genre, c'est un thriller, un pur, un dur, un corrosif. Un thriller, qui prend à la gorge, qui accélère le rythme
cardiaque et de lecture, qui raccourci les nuits, qui rend
momentanément asocial, injoignable, laconique.
Et je ne peux que reconnaître le talent de son auteur. Toutes les recettes du genre sont là (un tueur sadique au mode opératoire aussi distinctif que pervers et des flics écorchés vifs), orchestrées de mains de maître !
Slaughter ajoute néanmoins des ingrédients assez nouveaux et originaux. Les policiers piétinent et semblent, parfois, plus préoccupés par leurs propres problèmes que par leur affaire. Si une partie d'entre-eux s'avère plutôt antipathique, les victimes, elles, se révèlent être de véritables harpies. Cela participe sans nul doute au charme de ce roman, dans lequel les personnages ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent et où chacun porte en lui une plus ou moins importante zone d'ombre.
L'auteur met donc en scène des personnages vrais, fracassés et cassés par la vie. Pas de super-héros et cela permet au lecteur de bien s'imprégner, peut-être même de s'identifier à eux. Ils sont véritablement ancrés dans une forte réalité.
Et si le livre fonctionne si bien, c'est parce que Karin Slaughter décrit la psychologie de ses personnages avec force de détails, n'hésitant pas à parler de leur passé, de leur famille ou de leurs relations. Cela peut paraître un peu long, voir inutile, mais c'est pour mieux nous asséner un coup derrière la tête avec une scène choc !
Genesis est un roman efficace, qui se lit et se dévore, et qui sort, par son approche des enquêteurs et des victimes, des sentiers battus et rebattus !!!
Slaughter ajoute néanmoins des ingrédients assez nouveaux et originaux. Les policiers piétinent et semblent, parfois, plus préoccupés par leurs propres problèmes que par leur affaire. Si une partie d'entre-eux s'avère plutôt antipathique, les victimes, elles, se révèlent être de véritables harpies. Cela participe sans nul doute au charme de ce roman, dans lequel les personnages ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent et où chacun porte en lui une plus ou moins importante zone d'ombre.
L'auteur met donc en scène des personnages vrais, fracassés et cassés par la vie. Pas de super-héros et cela permet au lecteur de bien s'imprégner, peut-être même de s'identifier à eux. Ils sont véritablement ancrés dans une forte réalité.
Et si le livre fonctionne si bien, c'est parce que Karin Slaughter décrit la psychologie de ses personnages avec force de détails, n'hésitant pas à parler de leur passé, de leur famille ou de leurs relations. Cela peut paraître un peu long, voir inutile, mais c'est pour mieux nous asséner un coup derrière la tête avec une scène choc !
Genesis est un roman efficace, qui se lit et se dévore, et qui sort, par son approche des enquêteurs et des victimes, des sentiers battus et rebattus !!!
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