de Robert Pobi
Note : 3.75 / 5
Synopsis :
Montauk,
Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis
près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob
Coleridge, un peintre reconnu et célébré dans tout le pays à l’égal de
Jackson Pollock, y vit reclus depuis des années, souffrant de la maladie
d’Alzheimer. Son état a récemment empiré et une crise de démence l’a
conduit à l’hôpital. Si ses jours ne sont pas en danger, ses moments de
lucidité sont rares.
Jack, qui a le corps entièrement tatoué d’un chant
de L’Enfer de Dante, souvenir d’une jeunesse perturbée, est lui aussi un
artiste en son genre. Travaillant en indépendant pour le FBI, il
possède un don unique pour lire les scènes de crime et entrer dans
l’esprit des psychopathes.
Alors qu’un terrible ouragan s’approche des
côtes, Dan Hauser, le shérif de la ville, profite de la présence de Jack
pour lui demander de l’aider à résoudre un double assassinat, celui
d’une femme et d’un enfant dont on ignore les identités. Devant la
méthode employée par le tueur, Jack ne peut s’empêcher de faire le lien
avec un autre crime, jamais résolu, le meurtre de sa mère lorsqu’il
avait 12 ans.
Alors que le village est bientôt coupé du monde par la
tempête, les meurtres se succèdent et Jack est bientôt convaincu que son
père connaît l’identité de l’assassin. La clé réside-t-elle dans les 5
000 mystérieux tableaux qu’il a peints inlassablement ces dernières
années et qui semblent constituer une sorte d’étrange puzzle ? C’est
dans l’esprit de son père que Jack va cette fois devoir entrer, comme il
entre d’habitude dans celui des criminels, pour trouver une vérité
complètement inattendue.
Critique :
Pour son premier roman, le canadien Robert Pobi se lance dans le thriller dit "littéraire".
On ne peut nier un certain talent d'écriture au bonhomme, même si son
style manque de personnalité.
L'histoire est originale, glauque à souhait, sombre et violente. Le contexte d'une enquête en plein milieu d'une tempête est plutôt une bonne idée. Le style est tout sauf sinusoïdal, et dans ce genre c’est primordial, pas besoin d’attendre deux cent pages entre chaque moment de tension. Au contraire, Pobi parvient à maintenir une certaine tension tout au long de son livre. Il dose assez bien l'horreur et le sensationnel pour ne pas tomber dans la caricature.
L'histoire est originale, glauque à souhait, sombre et violente. Le contexte d'une enquête en plein milieu d'une tempête est plutôt une bonne idée. Le style est tout sauf sinusoïdal, et dans ce genre c’est primordial, pas besoin d’attendre deux cent pages entre chaque moment de tension. Au contraire, Pobi parvient à maintenir une certaine tension tout au long de son livre. Il dose assez bien l'horreur et le sensationnel pour ne pas tomber dans la caricature.
Le
personnage principal est complexe, écorché et assez atypique. L'ensemble des personnages sont crédibles et entiers, ayant tous une personnalité assez bien exploitée.
Un premier roman vraiment pas trop mal. Et pourtant, malgré ses bons points, je n'ai que partiellement accroché à
cette lecture, où qualités et défauts se mélangent à mon sens.
On se retrouve exposé à plusieurs longueurs et redites inutiles et à une violence répétitive pas toujours nécessaire.
De plus, il vaut mieux éviter de lire la quatrième de couverture. Le parallèle avec "Ne
le dit à personne" et "Le silence des agneaux" est hors de propos et
purement racoleur.
Au final, un thriller captivant et surprenant malgré quelques défauts !!!
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