vendredi 6 septembre 2013

Actu- Diablo III de Blizzard sur consoles PS3 et Xbox 360

Blizzard - Diablo III (PS3 et Xbox 360) : Lorsque l'enfer fait un retour réussi sur consoles !!!

Note : 4 / 5

Synopsis :
"Diablo III" sur PS3 et Xbox 360 est un hack'n slash (jeu de rôle orienté action) qui se déroule dans un univers dark fantasy, vingt ans après les événements narrés dans "Diablo II". Le joueur a la possibilité de créer un héros parmi les cinq classes disponibles pour affronter le mal sous toutes ses formes.
Bénéficiant d'un mode solo et multi-joueurs, "Diablo III" vous fera voyager aussi bien dans des niveaux déjà visités dans les précédents opus que dans de nouveaux territoires.

Critique :
Adapter un blockbuster PC sur consoles n'est pas toujours aisé, surtout lorsqu'on officie dans le hack'n slash. En effet, malgré quelques exemples épars comme "Sacred 2", "Torchlight", "Crimson Alliance" ou bien encore "Realms of Ancient Wars", le genre est quelque peu sous-représenté. Si l'arrivée de "Diablo III" apporte donc un vent de fraîcheur sur Xbox 360 et PS3, la vraie question est de savoir si ledit vent souffle dans le bon sens.
Et autant le dire d'emblée, on l'espérait très fort et c'est maintenant confirmé, "Diablo III" a réussi avec brio son passage sur consoles. En sus d'une interface intelligemment retravaillée, on a droit à la disparition de la connexion internet obligatoire, ainsi qu'à celle du funeste hôtel des ventes. Par ailleurs, la possibilité de jouer à quatre sur un même écran est un vrai plus.
Il n'empêche que ce portage arrive un an et demi trop tard pour réellement soulever l'enthousiasme et, qu'avec un gameplay pensé dès le départ pour le duo clavier/souris, le jeu a tout de même un peu plus sa place sur PC. Toutefois, si vous ne jurez que par la manette, n'hésitez-pas à foncer tête la première dans la gueule du diable !
Certains ont ricané quand le développeur américain Blizzard, créateur des franchises "Starcraft" et "Warcraft", avait annoncé en février dernier que son
"Diablo III" allait connaître un portage sur consoles de salon. Comment ça ? Le roi des hack’n’slash, du dézingage tous azimuts en donjons avec butin à la clé, allait être joué à la manette ? Hérésie ? Appât du gain ? Et pourtant, je le répète, "Diablo III", sorti sur Xbox 360 et sur PlayStation 3, n’a pas à rougir de sa version PC. Au contraire. Il devrait même réussir à capter un nouveau public, rétif aux touches et à la souris.
Avant tout, "Diablo III" demeure sur console ce qu'il est sur PC : un pur représentant de la race hack'n'slash, un membre de l'élite du porte monstre trésors, encore qu'il n'y ait pas beaucoup de portes dans "Diablo". Plutôt des niveaux assez vastes qu'il faut nettoyer de fond en comble, afin d'accumuler pièces d'or et expérience, et ramasser de quoi équiper son personnage à mesure qu'il gagnera des niveaux et débloquera de nouvelles compétences offensives ou défensives.
Le fin du fin étant de calibrer ses "builds", ou choix de compétences, aux circonstances : protection, points de vie en masse et coups qui assomment pour un boss énervé, sorts de zone orientés gros dégâts pour les bastons surpeuplées... Le digne représentant de ce qu'on a appelé à une époque le "power gaming", dans lequel la finesse n'a aucune place et le skill toute son importance. Rappelons d'ailleurs, pour ceux qui auraient passé les vingt dernières années en hyper sommeil, que tout se joue en vue pseudo isométrique, que l'on contrôle un seul avatar progressant à sa guise dans des décors générés à chaque nouvelle partie de manière aléatoire (ou presque), avec moult monstres, packs de créatures et autres champions surpuissants.
Mais plongeons-nous dans l'histoire de ce troisième volet. Elle se déroule vingt ans après la destruction de la Pierre Monde dans "Diablo II : Lord of Destruction" (sorti en 2000 et qui reste, à mes yeux, un must). Cette barrière destinée à isoler Sanctuary des Enfers et du paradis avait été corrompue par Baal, si bien que l'archange Tyrael s'était résolu à la détruire. Personne ne pouvait présager les conséquences d'un tel geste. Jusqu'à cette nuit où une comète est venue s'écraser sur la cathédrale de Tristram.
Depuis, le village est en proie à de funestes événements. Les morts se sont réveillés, dont le roi squelette Leoric qui sommeillait dans sa crypte. Et alors que Leah recherche activement son oncle adoptif Deckard Cain, disparu dans les profondeurs de la cathédrale au moment de l'impact, la jeune femme est victime d'une vision dans laquelle lui apparaît Asmodan, l'un des démons mineurs. A la faveur d'une superbe cinématique que vous avez sans doute déjà vue, il lui révèle son intention d'envahir le monde en y déversant ses sbires. Mais un héros va se dresser face aux Seigneurs des Enfers pour tenter d'en contrecarrer les plans. Et ce héros, c'est vous !
Voilà une toile de fond aussi sombre que de coutume, qui permet de retrouver certains lieux et certains protagonistes du premier "Diablo". Vous aurez notamment l'occasion de visiter les ruines de la vieille Tristram (rebâtie un peu plus loin) et d'y croiser quelques figures bien connues, comme le boss final de l'acte I dont je vous laisse la surprise ! Vous voyagerez par la suite dans des contrées aussi exotiques qu'inhospitalières, comme les environs de la cité de Caldeum. Tout au long de votre périple, vous profiterez bien entendu de cette fabuleuse ambiance gothique qui participe à l'attrait de la série, servie par de somptueux thèmes musicaux, mais aussi par un rendu visuel dont les immenses qualités artistiques compensent largement la désuétude technique.
"Diablo III" reste très fidèle à son modèle PC. Certes, il est moins joli à regarder, les textures se sont émoussées. Mais le son et lumière qu’offrent les vagues de sorts et de coups lors des combats n’a pas perdu en intensité, le spectacle reste total et fluide. Les possesseurs de petits écrans télé risquent toutefois de plisser parfois les yeux à vouloir scruter les détails.
Si les fondamentaux de "Diablo III" ont bien résisté pour leur arrivée dans les univers Xbox et PlayStation, le jeu a donc en revanche un peu accusé le coup visuellement. S'il est évidemment trop tôt pour se prononcer sur la version "next gen" (PS4), sur la génération actuelle les graphismes ont forcément moins de panache que sur un PC de bonne tenue. Le jeu demeure splendide, avec ses décors vastes et colorés, sa touche "peinture à la main" magnifique.
Il est tout de même évident qu'il est moins fin et moins détaillé, plus aliasé, et parfois moins fluide. Des petites baisses de framerate, des micro-saccades qui ne perturbent pas trop le gameplay et n'entachent pas la jouabilité, mais qui montrent qu'il est grand temps de changer de génération de consoles. La chose est particulièrement visible lors des combats les plus spectaculaires, comme ceux de l'Acte III, toujours insurpassés dans le domaine. Dommage, surtout que le reste du temps, le jeu est fluide et joli.
Concernant l'interface, Ce n’était pas gagné, mais Blizzard a réussi à transposer la jouabilité de la version PC. L’interface a été forcément modifiée, et optimisée pour tirer au mieux parti des touches limitées des manettes. Grâce à un habile système de roue, on habille son personnage en quelques tours de pad. Les transactions avec les marchands, les forgerons et les bijoutiers sont simples. Du côté des arbres de talent, qui définissent les compétences des personnages, on perd en profondeur. Mais il y a suffisamment de choix pour varier les rôles et les tactiques.
Pour ne rien gâcher, "Diablo III" bénéficie d'une bonne prise en main soutenue par cette interface adaptée qui permet de se concentrer sur l'action, simple mais addictive, délivrée par le genre. On massacre, on loote et on s'équipe avec grand plaisir, sachant que Blizzard a essayé, la plupart du temps avec succès, de rendre son jeu le moins répétitif et le moins lassant possible.
D'autant plus que cette version console fait l'impasse sur les deux plus grands écueils de la version PC, en d'autres termes la connexion internet obligatoire et l'hôtel des ventes. Évidemment, la disparition de la connexion obligatoire ne signifie pas que "Diablo III" s'est transformé en un jeu purement solo. S'il est possible de jouer seul et déconnecté, il suffit de se brancher sur le PSN ou le Xbox live pour pouvoir parcourir l'aventure à quatre. Plus étonnant, les nostalgiques des réseaux locaux d'autan dispose d'une option pour jouer en LAN.
Enfin un mode coopératif à quatre sur le même écran est également disponible. Cette nouvelle manière de jouer à "Diablo III" est aussi simple que conviviale. Il suffit de brancher une manette puis de choisir un personnage pour rejoindre la partie en cours. Seule limitation, l'écran n'étant pas partagé, les quatre joueurs doivent rester groupés.
L’essence addictive et immersive de "Diablo III" a été conservée, les cinq classes d’origine sont de retour. Barbare, féticheur, sorcier, moine ou démon, de quoi susciter l’envie de se créer plusieurs personnages. Et on retrouve le contenu original du jeu : les donjons avec leurs couloirs et recoins, les boss et les quêtes, et bien sûr du butin à la pelle, pour faire progresser son personnage.
On retrouve donc intactes les cinq classes de personnages, du barbare costaud au mage polyvalent en passant par le moine kickboxer ou le chasseur de démon et ses armes bruyantes. D'une manière générale, aucun contenu n'a été enlevé du jeu original, porté à l'identique sur consoles. Mieux encore, "Diablo III" nous est ici proposé mis à jour avec toutes les nouveautés de la version PC 1.0.7, et intègre même quelques mécaniques héritées de la 1.0.8 sortie en mai dernier.
Sans s’appesantir sur chaque modification de compétence ou correction apportée au gameplay, disons que le jeu a bien évolué par rapport à ce qu'on a connu au moment de son lancement en 2012. Outre l'amélioration du système d'artisanat, désormais utile, le système de loot a été revu, et que ce soit le fait des mises à jour ou d'une optimisation pensée pour cette version il faut avouer que c'est en net progrès. Les boss lâchent enfin du jaune, comme on dit dans le milieu (des items rares bien meilleurs que les items magiques classiques), et l'aventurier moyen trouvera des légendaires (objets oranges uniques) de manière régulière, au lieu d'un tous les six mois comme c'était auparavant le cas.
Le système de combats de "Diablo III" est basé sur la gestion d'une ressource qui diffère en fonction des classes (fureur, mana, puissance arcanique...), mais qui, dans tous les cas, vous permet de lancer des compétences plus ou moins dévastatrices. Même si vous laisserez vite de côté votre attaque de base, votre arme ne doit pas être négligée car ses valeurs sont prises en compte pour déterminer les effets de vos différents pouvoirs.
Il va de soi que chaque type d'armes disponible ne peut être manié que par certaines classes de personnages. D'ailleurs, laquelle allez-vous incarner : l'impétueux barbare, le fourbe chasseur de démons, le puissant sorcier, le sage moine ou l'excentrique féticheur ? Ces cinq archétypes, déclinables cette fois-ci au féminin comme au masculin, disposent bien entendu de leur propre style de combat.
Au final, si on attendait Blizzard au tournant, force est de constater que cette adaptation consoles de son hack'n slash est de fort belle facture. En ayant brillamment repensé le gameplay pour le support tout en ayant soigné la forme, "Diablo III" rayonne sur PS3 et Xbox 360. Mieux, cette version inclut quelques ajouts très intéressants sans parler des ajustements qui rendent l'expérience aussi enrichissante que sur PC (même si mon cœur reste au PC pour "Diablo"). Une excellente pioche qui démontre qu'un genre ancré dans l'histoire du PC a également sa place sur consoles, s'il est bien pensé en amont !!!

2 commentaires:

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