samedi 31 août 2013

Musique - IV de The Bronx

The Bronx - IV : Un album exaltant et plus mature, même si moins énervé que ses prédécesseurs !!!

Note : 4 / 5

Ils nous avaient manqué les petits gars de The Bronx, et leur punk/hardcore énervé encore plus ! Après trois albums bien accueillis, un capital sympathie conséquent, des lives enflammés et un side-project de musique chicanos ("Mariachi El Bronx"), les angelinos de The Bronx reviennent avec un quatrième album dont le titre fleure bon la créativité puisqu'il s'intitule "IV". Oui, tout simplement. Toutefois, la créativité de The Bronx, n'est pas ce qui nous intéresse le plus. Tout ce que l'on leur demande après tout, c'est d'envoyer de la décibel grisante dans nos oreilles et c'est ce qu'ils vont s'échiner à faire plutôt bien dès le premier titre de ce nouvel opus.
Après un intermède ensoleillé donc, Mariachi El Bronx, qui a débouché sur deux albums assez improbables et qui a mis le groupe en quasi hiatus pendant cinq ans, The Bronx se décide enfin  à revenir à ce qu’ils font le mieux, à savoir du punk.
L’expression est aujourd’hui désuète : "foutre le bronx". Mais ces Américains la remettent avec rage et morgue au goût du jour. Si les trois premiers albums du groupe ne faisaient aucune concession, au point de s'avérer un peu lassants sur la longueur à moins d'être un forcené de Punk/Hardcore bourrin, autant ce quatrième effort a visiblement bénéficié de l'ouverture des musiciens vers d'autres contrées.
Non pas que The Bronx se soit vraiment ramolli. Ce "IV" reste un concentré d'énergie pure et ne vous réconciliera certainement pas avec vos voisins. Mais le groupe nous propose sans doute son album le plus punk et le moins hardcore. Pas la peine de sortir les skates pour autant, on reste à des lieues du punk-rock à roulette type NoFx ou The Offspring. Mais l'influence de vénérables ancêtres comme les Ramones est davantage palpable.
The Bronx n'hésite plus à pondre de véritables refrains, notamment grâce aux gros progrès effectués par le chanteur Matt Caughtran. Sans abandonner son côté survitaminé, le groupe a ajouté juste ce qu'il fallait de mélodie et de légers ralentissements ici et là pour ne pas lasser l'auditeur.
Les Californiens reviennent à l’électricité la plus sournoise, la plus traître. Celle qui met ses habits du dimanche, avec des refrains ravissants ici et des harmonies sophistiquées là, pour finalement finir à poil, façon Iggy Pop, la gueule pleine de bave, le corps agité de spasmes, l’air franchement menaçant et dérangé. Car la force de The Bronx, comme de Queens Of The Stone Age, pas si loin ici, c’est de posséder un chanteur qui agresse comme un rottweiler, aboie comme un loup, se tord comme un doberman mais sait aussi se faire aussi affectueux qu’un Jack Russell.
Avec "The unholy hand", le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un titre percutant, un riff qui se retient facilement, une voix braillarde juste ce qu'il faut, une section rythmique qui a le feu aux fesses, bref, tout ce que l'on désire d'un groupe comme The Bronx ! The Bronx se donne avec générosité durant 14 titres qui ne dévieront pas, ou vraiment très peu, de la recette habituelle. Oui, The Bronx, c'est sensiblement toujours pareil même si le groupe s'est éloigné de la rugosité des premiers méfaits, mais franchement, la routine c'est parfois bien. Plaisir garanti à chaque écoute.
Ainsi, "IV" c'est du punk-rock tout en puissance, dont les codes sont appliqués avec une rigueur toute historique. Des débuts punk-hardcore du groupe, il ne reste rien sinon peut-être un grain dans l’arrière-voix du chanteur et une vindicte évidente dans la manière d’amener ses camarades au front. Côté production, The Bronx tape dans cette nouvelle génération de groupes punk qui a depuis longtemps quitté le garage de papa et maman pour enregistrer des disques dans des studios haut de gamme.
Si on a parfois du mal à entendre un disque de punk produit comme du Metallica, on reconnaîtra que cet habillage sonore guerrier colle à la perfection aux coups de battoirs qu’assènent ces cinq "déchireurs" surdoués. Une fois de plus, The Bronx fait ce qu’il fait de mieux, à savoir sortir un disque sans surprise, toujours aussi encadré, toujours aussi bien composé et toujours aussi insolent de talent. Le disque que tu aimes après une écoute, que tu connais par cœur après quatre autres, et que tu ressortiras souvent durant les années à venir. Un gros disque de punk, quoi !
Alors surtout pas d'inquiétude, des titres comme "The unholy hand" ou "Under the rabbit" sauront rapidement rassurer tous ceux qui pourraient s'inquiéter du léger tournant opéré sur cette nouvelle galette.
Au final,  The Bronx  maintient le cap en proposant une quatrième mouture de son mélange toujours aussi efficace de punk léger et de rock dur, entre caresses et coups de boutoirs, et ça tombe bien parce que c’est ce qu’on demande à un groupe comme celui-ci : une certaine constance dans les décharges. Les nouvelles enluminures de ce "IV" sont si légères  qu’à aucun moment on a l’impression de figures de styles imposées par la nécessaire évolution de tout groupe vers l’album de la maturité.
Pour ma part, le sentiment qui prédomine est que les musiciens semblent avoir atteint une certaine maturité et se sont véritablement éclatés à faire cet album, sans chercher à faire autre chose qu'à se faire plaisir. La musique prend le pas sur la volonté d'épater la galerie. En résulte une collection de titres réellement imparables, avec des refrains massue à réveiller les morts. The Bronx atteint ici la quintessence de sa musique !!!

3 commentaires:

  1. C'est lors de mes recherches sur le VIH / Herpès que je suis tombé sur les informations relatives au VIH / Herpès; informations qui sont assez faciles à trouver lors d’une recherche sur STD sur Google. J'étais dans un complot à l'époque, je pensais que le VIH / Herpès guéri 'était un complot, c'était quelque chose d'ignorance, mais je trouvais assez intéressant de prendre des médicaments à base de plantes. J'ai posé des questions sur les remèdes à base de plantes sur les sites Web officiels VIH / Herpès et des modérateurs m'ont interdit de le faire, car ils m'ont dit que je suivais la propagande sur le VIH / Herpès. Cela renforça ma conviction qu'il existait un remède contre le vih / l'herpès. Puis je trouvai une dame allemande, Achima Abelard, Dr Itua, soigne le vih. Je lui envoyai un mail pour en parler plus longuement et m'envoya ses médicaments à base de plantes. et aujourd’hui, je n’ai pas guéri du vih / herpès dans ma vie, j’ai cherché des groupes du vih / herpès pour tenter d’établir des contacts avec des personnes afin d’en apprendre davantage sur le traitement du VIH / herpès à base de plantes. avec la même maladie, ces informations vous sont utiles et je voulais faire de mon mieux pour les diffuser dans l'espoir d'aider d'autres personnes.Le Dr Itua Herbal Medicine me laisse croire qu'il existe un espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. , Schizophrénie, Cancer, Scoliose, Fibromyalgie, Syndrome de toxicité à la fluoroquinolone, Fibrodysplasie osseuse progressive, Mutation familiale de facteur V Leiden, Epilepsie, Maladie de Dupuytren, Maladie tumorale desmoplastique à cellules rondes, Maladie coeliaque, Creutzfeldt-Jako b maladie, angiopathie amyloïde cérébrale, ataxie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome corticosurrénal.Asthme, maladies allergiques.Hiv_ sida, l'herpès, la maladie inflammatoire de l'intestin, Copd, Diabète, Hépatite, je lis sur lui comment il a mort et Tara, Conley, Mckinney et beaucoup d’autres suffrins de toutes sortes de maladies, je l’ai donc contacté. Il est médecin aux herbes avec un cœur unique de Dieu, contactez Emal..drituaherbalcenter @ gmail.com ou téléphonez au whatsapp .. + 2348149277967.

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