Note : 4.5 / 5
Blondstone propose un rock accrocheur qui derrière une fausse
simplicité mélodique dissimule un rock solidement ancré. Tentant le
mariage de la spontanéité et du groove envoûtant, le trio met à
disposition un premier EP plutôt sympathique et bien ficelé.
Originaire de Nancy, Blondstone se forme en 2011 sur les cendres de French Kiss,
groupe aux saveurs rock-garage-pop qui sévit alors dans la région
pendant plusieurs années. Forts d'une expérience live impressionnante
dans le Grand Est et ayant écumé les salles de concert en compagnie
d'artistes tels que General Elektricks, Wishbone Ash ou encore Love Me Nots,
Alex (chanteur guitariste) et Nico (bassiste) décident de revenir à
leurs premières influences que sont le grunge et le stoner et commencent
l'écriture d'un premier EP en compagnie de Pierre (batteur) en
2011. Moins d'un an après, le projet Blondstone
voit le jour et leur premier EP est en téléchargement libre sur
internet. Salué par la critique, ce premier EP est une franche réussite.
Pour tous les nostalgiques de la génération grunge des 90's ou du rock alternatif, représenté par des groupes cultes
comme Nirvana, Pearl Jam ou Alice in chains, Blondstone est fait pour
vos oreilles. Mais ce jeune ce trio
n'a gardé du grunge que la musique, puisque c'est en costume cravate
qu'ils se présentent devant vous sur scène, la classe Blondstone.
Un son
puissant, énergique, bien en place, caractérisé par des guitares
groovy, une section basse-batterie lourde et punchy, et un chanteur dans
la droite ligné d'un Chris Cornell ou d'un Eddie Vedder, ils remettent
les pendules à l'heure du Rock pur, véritable pierre philosophale du
groupe, celle-là même qui orne la pochette de leur premier EP
entièrement auto-produit.
Revendiquant ses racines entre le grunge de Nirvana et les montées en puissance de Queens Of The Stone Age (QOTSA), Blondstone maîtrise les rondeurs du rock. La fougue de Nirvana est restée à quai, mais franchement il n'y a pas de raison de s'en
plaindre. L'aisance avec laquelle les Nancéiens posent leurs mélodies
permet aux différentes compositions de trouver rapidement une place dans
notre esprit.
Les cinq compositions s'incrustent chacune à leur tour dans l'oreille.
Une fraîcheur spontanée ressort de l'interprétation et de l'écriture.
Bien que les ficelles ne soient pas nouvelles, Blondstone réussit à s'approprier l'exercice phare des années 90.
Tout commence avec ce "Rare&Strong", chanson que ne renieraient pas des groupes comme Masters of Reality pour le côté groovy de la chose, ou les Queens Of The Stone Age pour les arrangements et les détails à foison, entre un son typé "Rated R" (QOTSA)
et quelque chose de plus moderne, plus pop. Ce démarrage haut en
couleur ouvre la voie de façon brillante sur ce petit condensé rock-stoner des plus addictifs.
Et ce n'est pas le reste des compositions qui
vous fera dire le contraire : une basse fuzzy, des guitares et mélodies
vrombissantes sur "Hard to remove", un tube en devenir avec "Shoot Shoot Shoot", de la rage et de l'efficacité sur "Shoulder to cry on"... non vraiment ce "EP#1" est un bon médicament, c'est tout ce qu'il vous
faut pour vous remonter le moral ou tuer l'ennui et le stress.
"Lazy", morceau qui conclut cet EP, est 5 minutes 12 de bonheur. Ça pourrait en durer 15. C’est
d’ailleurs dommage que ce morceau ne soit pas plus long, à mon sens. Un
tempo très lent, une basse qui groove, une voix légèrement saturée avec
juste ce qu’il faut d’écho derrière pour la texture délicatement psyché
de ce morceau, et quelques gros riffs de guitares qui surgissent juste
au bon moment, juste quand il faut.
On ressent chez Blondstone une faculté presque innée pour écrire des titres fonctionnant
immédiatement mais toujours bien Rock. Les musiciens possèdent de la
technique, ouvrant ainsi le répertoire de leurs interprétations. Blonstone est une affaire à suivre. Et en attendant le prochain épisode, rien ne retient à profiter de ce premier EP.
Aucun temps mort n'est à déplorer sur ce premier effort du groupe, tout
est incroyablement bien exécuté et toutes les normes ISO du stoner, du
post grunge et du désert rock sont respectées : blues psychédélique à la
Masters of Reality ("Lazy"), refrains tueurs à la QOTSA,
guitares grungy, et parties chantées impeccables (un frontman ayant un
style vraiment intéressant, jamais ennuyant, toujours juste et sachant
délivrer une bonne dose de rage quand il le faut), une production au
poil et un ensemble de compositions taillées pour le live, qui sauront à
n'en point douter combler une foule d'amateurs de ce genre de son ultra
cool.
Un sans-faute et même plus pour ce trio qui sait y faire
en termes d'efficacité et d'inspiration, qui signe là un premier effort
de qualité... Vite, un album !!!
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