Note : 4.25 / 5
Attention groupe à suivre de très près ! London Grammar, tout jeune trio
pop indie, est en train de percer chez nos amis britanniques et
américains et cela ne devrait pas tarder à arriver chez nous.
En à peine quelques semaines, ce trio est devenu la coqueluche des magazines anglais. Tout juste signé sur le label "Because", London Grammar pourrait bien détrôner The XX et Florence & the Machine grâce à sa pop mélancolique.
Hannah Reid (voix, synthé), Daniel Rothman (guitare) et Dot Major (synthé, djembe,
batterie) se sont rencontrés sur les bancs de l’université à Nottingham
en 2009, via facebook plus précisément ! Daniel ayant trouvé une photo
d’Hannah avec une guitare à la main sur ce réseau social, il lui envoie
un message pour savoir si cette dernière en joue et si elle écrit des
textes. Ils se rencontrent et commencent à jouer ensemble. Ils
rencontrent Dot un peu plus tard lors d’une "house party", puis ils
commencent à jouer tous les trois alors qu’ils ne se connaissent que
très peu.
Après leur diplôme, les London Grammar ont joué plusieurs fois à Londres
jusqu’à être rapidement repéré et signé par un des membres du Ministry
Of Sound de Londres. Par la suite ils signent un contrat avec le label indé français Because Music.
C’est à la fin de l’année 2012 en publiant leur premier single "Hey now" que London Grammar s’est fait connaître donc,
comptabilisant rapidement près de 300 000 écoutes sur leur soundcloud. Puis en février 2013, leur deuxième EP "Metal &
Dust" (éponyme du titre de l'album) confirmait l’engouement suscité. Elégant et captivant, à classer musicalement quelque part entre
Everything but the girl, Florence and the Machine et the XX, London Grammar
propose ensuite un tout nouveau titre "Wasting my young
years" fascinant.
Grâce à ce dernier single imparable et une musique lorgnant vers la synth-pop, le jeune groupe pourrait bel et bien rivaliser avec les spécialistes de la pop mélancolique, The XX en tête. De plus, comme ses grands frères de Everything but the girl, le trio affiche également un véritable engouement pour la musique électronique.
"Wasting my young
years" commence par une voix
qui d’emblée vous crucifie. C’est celle bouleversante de Hannah Reid. Elle
offre à elle seule une grande partie de la magie de la chanson.
Mais très vite,
le chant de la sirène est poursuivi pour être rattrapé par une rythmique et une
guitare qui affolent irrésistiblement l’intention dramaturgique de la chanson.
Cela s’appelle un tube et celui-ci est loin d’être creux. Cette grammaire londonienne
musicale a donc été bien pensée. Par un trio qui a voulu profiter de la
jeunesse de son histoire pour ne capter que l’intensité dans ses morceaux.
Au final, le trio, avec un son mélodique et minimaliste, a toutes les chances de se hisser au même niveau que ses aînés. Depuis un petit moment maintenant, la jeunesse anglaise a décidé de voir la vie en noir et blanc. Après l'avènement des corbeaux de The XX, 2013 sera certainement l'année de London Grammar. Ils ont les chansons, une moue typiquement britannique et de jolis minois. Bref, de quoi grimper rapidement en hauts des charts !!!
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