Note : 4.5 / 5
Synopsis :
Raki est
un jeune garçon qui a vu récemment mourir ses parents des mains d’un
Yoma. Ces êtres démoniaques se font passer comme les prédateurs des
humains. En raison de leurs capacités à prendre l’apparence de n’importe
quel humain ainsi que leur mémoire et leur comportement, il est
impossible pour une personne normale de les distinguer. Le seul moyen
connu pour éradiquer la menace des Yomas est de demander l’aide d’un
mystérieux groupe : les Claymores.
Ceux qui le constituent sont toutes
des femmes mi-humaines mi-Yomas vivant en marge de la société car
craintes des humains en raison de leur origine et de leur apparence. En
effet, un des détails qui les caractérisent sont leurs yeux argentés qui
changent de couleur lorsqu’elles combattent un Yoma.
Afin
d’éliminer le Yoma qui se trouve dans le village de Raki, le chef de
celui-ci fait alors appel à cette organisation. C’est ainsi que le jeune
orphelin fera la connaissance de Claire, une Claymore qu’il suivra dans
ses missions ce qui lui permettra de voir si les Claymores sont aussi
inhumaines qu’on le prétend.
Critique :
Adapté du manga créé par Norihiro Yagi (son deuxième après "Angel Densetsu"), "Claymore", un anime se déroulant dans un monde médiéval fantastique particulièrement sombre et violent (claymore
est un mot anglais désignant une large épée à deux mains), confirme le
talent du mangaka pour les personnages torturés, en apparence
angéliques, en réalité beaucoup plus agressifs qu’ils n’en ont l’air.
Produit par le studio Madhouse, la version animée nous offre 26 épisodes
de furie, de combats sanglants et d’émotions fortes.
Comme la série était encore en cours de publication lors du lancement du projet animé (l'anime date de 2007), Madhouse, le studio de production, a fait un choix similaire à celui effectué sur "Fullmetal Alchemist" : adapter tous les volumes disponibles à l'époque (onze pour "Claymore") et inventer une fin convenable, même si celle-ci pouvait complètement diverger de l'œuvre d'origine. Cet anime s'adressera donc d'avantage au spectateur désireux de connaître une aventure tragique (à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes, sous peine de cauchemars garantis), plutôt qu'aux fans du manga, qui risquent de se sentir frustrés.
Mystérieux et violent, l’incipit de "Claymore" annonce
définitivement la couleur (rouge) du déluge de sang qui se profile. Par
la suite, les premiers épisodes nous font découvrir ce que sont les
Claymores et se concentrent sur de simples chasses au Yoma, à chaque fois
dans une ville ou dans un lieu différent, dans lequel Claire est plus ou
moins bien accueillie. On suit également le parcours de quelques autres
Claymores à l’occasion, mais toutes gravitent autour de l’univers de
Claire d’une manière ou d’une autre.
Au-delà de ces continuelles
histoires de chasse au Yoma, agrémentées de péripéties souvent bien
pensées et donc efficaces pour renouveler notre intérêt, se construit en
toile de fond une histoire passionnante. Cette dernière n’hésitant pas à montrer
l’intolérance et le manque de considération des humains envers leurs
semblables entrés en contact avec les Yomas ou même envers les Claymores,
qu’ils traitent comme des parias, ne profitant que de leur services
sans jamais les accepter réellement.
Après les premiers épisodes qui servent de ce fait à nous introduire dans le monde des Claymores et à faire la connaissance de Claire, une partie de l’anime est ensuite consacrée à la jeunesse difficile de l’héroïne, à son passage d’enfant martyre à guerrière impitoyable, puis la série replonge de plus belle dans l’action, suivant le destin de Claire et sa quête de vengeance.
Après les premiers épisodes qui servent de ce fait à nous introduire dans le monde des Claymores et à faire la connaissance de Claire, une partie de l’anime est ensuite consacrée à la jeunesse difficile de l’héroïne, à son passage d’enfant martyre à guerrière impitoyable, puis la série replonge de plus belle dans l’action, suivant le destin de Claire et sa quête de vengeance.

Ainsi, dans l’ensemble très satisfaisants, les graphismes travaillés de "Claymore"
montrent une volonté solide de créer une atmosphère médiévale
fantastique vraiment immersive. Les images laissent voir
assez peu de couleurs vives, face à l’omniprésence de tons gris et
sombres, seulement rehaussés par des tons bleutés et froids (thème de
Claire et des autres Claymores) ou rouges sang et ténébreux (thème des
Yomas).
Quant aux décors médiévaux, très crédibles (les arrière-plans faits en pierre sont splendides !) et oppressants, ils nous plongent dans une atmosphère sombre et angoissante, au point qu’on ne sait jamais quand ni d’où va sortir le prochain danger. Car, ne vous y trompez pas, le danger, que ce soit sous la forme d’un Yoma ou non, est toujours présent à la tombée de la nuit dans les rues pas très fréquentables du monde de "Claymore". Et on ne s’en plaindra pas !
Quant aux décors médiévaux, très crédibles (les arrière-plans faits en pierre sont splendides !) et oppressants, ils nous plongent dans une atmosphère sombre et angoissante, au point qu’on ne sait jamais quand ni d’où va sortir le prochain danger. Car, ne vous y trompez pas, le danger, que ce soit sous la forme d’un Yoma ou non, est toujours présent à la tombée de la nuit dans les rues pas très fréquentables du monde de "Claymore". Et on ne s’en plaindra pas !

Anime médiéval avant tout, "Claymore" nous réserve sa part de
très beaux combats à l’épée et de scènes de baston très excitantes,
impressionnantes de vitesse et de violence. L’hémoglobine, qu’elle soit
rouge ou mauve (celle des Yomas), coule à flots, et les séquences
d’action sont sans conteste le gros point fort de l’anime. Malgré tout,
ce qui différencie "Claymore" de la plupart des autres séries du
genre, et ce qui fait son succès auprès de tant de fans français, c’est
son ton sérieux et posé, ce rythme soutenu qui donne envie d’aller
jusqu’au bout de la série sans avoir peur de décrocher.
"Claymore"
est une série efficace, mais sans jamais confiner à l’excellence, car
l’animation un peu hésitante, voire quelquefois un peu trop
simpliste, laisse un petit sentiment de déception (les expressions des
visages laissent en effet à désirer de temps à autre). Mais ces quelques menues
imperfections n’entament que peu le potentiel de cet anime furieux,
émouvant et déchirant, qui nous prend aux tripes et ne nous les lâche
enfin qu’après 26 épisodes.
Autre petit défaut, la première saison de l’anime s’est terminé alors que les
mangas papiers continuent encore et encore. Il n’y a pas de réelle fin à cette
série télévisée en l’état actuel des choses. Tout le monde attend la
suite, ce qui va être fait à n’en pas douter, espérons-le du moins. En attendant il faut se
contenter de ce que l’on a : une série excellente, mais pour laquelle
vous devez quand même vous accrocher. Parce que même si l’accroche est difficile, "Claymore" s’apprécie avec le temps jusqu’à ne plus pouvoir en décrocher.

Au final, "Claymore", quoique inachevé, s’inscrit parmi les meilleures séries médiévales fantastiques, sortant du lot grâce à la qualité et au
réalisme des décors, à son atmosphère prenante et la solidité de son
univers médiéval convaincant, mais finit par nous décevoir, comme nombre
d’animes, à cause d’une fin vaseuse qui lui est
imposée par un studio trop pressé d’en finir.
Épique, violent, gothique et mystérieux, "Claymore" marque
définitivement les esprits. Préparez-vous à plonger dans un monde
médiéval fantastique ténébreux et rageur, où les monstres ne sont pas
toujours ceux que l’on croit !!!
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